Lilandrile Al'SharamCœur cendré
Philosophie : Libertarisme Divinité(s) : Solarim / Phélemée Faction ou Clan :
Attributs Races: Éladrin Réputation: (900/5000) Adage: Je ne suis la destinée que parce que c'est celle que j'ai choisi. | Sujet: Lilandrile Al'Sharam Mer 28 Mai 2014 - 7:16 | |
| Lilandrile Al'SharamLes seuls lois qui m'incombent sont celle que je me fixe. Les seuls limites qui m'obligent sont celle que je me donne.Genre: Féminin Surnom: Cœur cendré Âge: 110 ans Race: Éladrine Terre d'origine: Etragore / Clan Reirim (Père clan Solgrem, vit avec eux désormais) Philosophie: Libertarisme Faction: Aucune Profession: Aventurière/Herboriste Magie Je suis une Pratiquante civile et je pratique la magie clanique mais plus précisément le druidisme. Voici les sorts que je maîtrise : Odorat du loup, Œil du faucon, Vitesse du Guépard, Guérison et Cataplasme. Aptitude(s) particulière(s): Ouïe aiguisée. Lilandrile est capable de pousser son ouïe pour entendre mieux que la plupart des autres personnes sans pour autant qu'elle ne puisse entendre à plusieurs kilomètres. Elle peut par ailleurs mettre ce donc en sourdine en cas de besoin. |
ApparenceJ'ai toujours eu l'impression d'être différente de tout le monde, mais ce n'était rien face à la jeune fille qui est arrivé il y a de cela peut de temps. Tout comme nous, elle a rejoint le clan et le temple pour pouvoir apprendre notre magie. Visiblement elle possède déjà une ouïe hors du commun de ce que j'ai pu entendre, mais ce qu'elle a de moins commun, c'est probablement son physique. Très grande, au moins un mètre quatre-vingt, je pense et une silhouette assez musclé, pas de graisse en trop, comme si son corps était entraîné. Je dois dire qu'elle est réellement impressionnante, mais aussi très mystérieuse. Peut-être est-ce dû à a sa race qu'elle représente plutôt bien sachant que des Éladrins, il n'y en a pas des tas par ici. Je le regarde encore et toujours et je me retrouve devant une personne grise. On la croire vieille et probablement qu'elle l'est plus que moi, moi qui ne suis qu'une jeune humaine. Cependant ces cheveux gris qu'elle natte constamment, ses yeux gris et ses vêtements gris. Je me demande bien comment fait-elle pour ne rester qu'en gris. On a l'impression qu'elle veut se fondre dans le décors, cherchant constamment à passer inaperçus. En fait c'est tout à fait cela, elle veut passer inaperçus, pourtant, je dois avouer qu'elle ne passe pas réellement inaperçus. Car au delà de ça, on dit constamment que les Aasimars sont magnifiques, mais je peux vous assurer que les Éladrins le sont tout autant. Beauté froide et tranquille. Je ne pense pas qu'elle remarque l'effet qu'elle produit chez les autres. Je me demande aussi pourquoi elle paraît si froide. Je me suis approché une fois et j'ai remarqué les cicatrices sur ses bras. De loin, sur sa peau pâle, on ne voit pas grand chose. Seulement de près on remarque nettement ces petites marques, nombreuses sur ses épaules nu et ces magnifiques bracelets qui tiennent ses manches.le travail est réellement superbe et je me demande souvent comment elle l'a obtenu. Cependant je n'en saurais pas plus je le sais, car c'est une personne de très fermé. - Sharak'ot:
On les surnomme les lames jumelles car elles ne vont jamais l'une sans l'autre.
- Bracelet de bras:
Personnalité Oh oui, extrêmement renfermé. Depuis qu'elle est avec nous, je ne l'ai jamais vu parlé d'elle. Elle reste seule, comme si chaque chose qui était autour d'elle pouvait la faire changer. Ce qui n'est pas faux, généralement lorsqu'on rentrer dans un endroit, on se rends compte alors des autres et des changements s'opèrent en nous, mais pas elle. Je crois à un moment qu'elle tenter de contacter ses parents, mais visiblement ils n'ont pas envie de la voir. Peut-être est-ce pour cela ? Je ne sais pas trop. En fait je n'ai pas osé l'approcher au départ parce qu'elle fait réellement peur, rien que son regard peut vous glacé durant des heures. J'ai aussi remarqué qu'elle était très doué au niveau du combat, je pense qu'être ici lui fait du bien, même si je dois avouer qu'elle ne le montre pas.
Cependant, j'ai pu remarquer aussi que sous son caractère de glace se trouvait un cœur chaud bien que blessé. Je me souviens encore de la dernière fois où j'étais en mauvaise posture. Si sa voix avait été froide lorsqu'elle s'était adressé à moi, ses paroles n'en était pas moins chaude en vérité. Sous ses airs de sauvage, elle possède réellement un cœur d'or. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi complexe, distante mais attentionnée, froide mais prête à aider. C'est étrange non ? Je pense que c'est pour cela que je me suis attaché à elle en fait. Je pense aussi que l'ont peut dire qu'elle est intelligente de vive d'esprit. Je n'ai jamais vu quelqu'un apprendre aussi rapidement. Les sorts sont complexe pourtant, mais elle n'hésite pas à travailler sans relâche. Je pense que ça aussi c'est une de ses qualités. Celle de travailler avec acharnement. Je crois que je n'ai jamais autant vu quelqu'un travailler que ce soit la magie ou alors le combat.
En tout cas ce que je peux dire c'est que c'est quelqu'un d'étrange mais en même temps de très attachant si ce n'était ce défaut, enfin plus une tendance, car les lois n'ont pas court pour elle. En fait elle ne suit que ses propres lois ce qui fait que même si elle ne concorde pas réellement avec celle des autres, elle s'en fiche totalement. Je pense que c'est pour cela qu'elle est celle qu'elle est, quelqu'un de tranquille qui aide son prochain tout en ne s'embêtant pas de ce qui peut lui arriver. C'est pour cela que je l'admire autant je pense.HistoireIl s'agit bien plus d'une malédiction que d'une naissance. Mes yeux s'ouvrirent lentement portant leur regard sur un nouveau monde et je pousse mes premières paroles. Mon cri englobe la totalité de la maisonnée. Petite dernière d'une famille de cinq enfants, la nuit enveloppe mon corps d'une fraîcheur qui me fait grelotter. On m'enserre dans une couverture jusqu'à me porter vers une source de chaleur qui se débat. Qui ? Contre quoi ? Et pourquoi ? Je ne suis qu'un bébé qui vient de naître. Je ne suis pas capable de comprendre. Je cherche de la nourriture pour que mon estomac cesse de grogner et puis je m'endors tranquillement. Voilà comment s'est théoriquement passer ma naissance. Caïn me l'a raconter lorsqu'il m'a transmit ses connaissances. Pourquoi est-ce mon oncle qui s'est occupé de moi lors des vingts premières années de ma vie ? Là est une bonne question à laquelle je n'ai pas de réponse. Alors que les autres enfants voyaient leur parents leur délivrer leur savoir, les miens restaient imperméable à ma présence. J'avais le droit parfois à quelques regard, mais sans plus. Je me disais que cela devait être dure de m'élever. Alors j'ai tout fait pour devenir une petite fille modèle, cherchant à tout apprendre et rapidement je me suis rendu compte de cette mémoire qui n'oubliait jamais rien. J'ai cultivé cela, j'étais toujours autant casse-cou, mais rapidement je devins une petite fille sûre d'elle, capable de comprendre des choses très complexes, capable d'élaborer des stratégies et étant déjà un peu trop adulte. Je me rendis rapidement compte que cela ne suffirait pas. Alors j'ai travaillé non plus pour mes parents mais pour Caïn, mon merveilleux oncle à qui je devais tout mon savoir, à qui je devais ma vie actuelle. Vingt années fabuleuses et quand fut venu l'heure de passer de clan en clan la séparation fut un peu difficile, comme un père avec sa fille. Je bénissais cela, je bénissais sa présence.Ce jour-là, je suis partie ne sachant pas que je ne le reverrais jamais. Mon apprentissage se poursuivait tranquillement alors que j'atteignais mes vingt et un an. Le pèlerinage s’avéra bénéfique pour moi, m'éloignant de cette famille trop distante. Les clans étaient différents du mien sans pour autant l'être trop. J'apprenais des tas de choses, maniant l'arc, les épées, le combat à mains nues, la survie et tout un tas d'autres choses que je connaissais un minimum sans avoir trop poussé. C'est durant cette période que j'ai commencé à entrevoir mon style. Mes yeux gris se reflétaient parfaitement dans cette couleur et je décidais d'adopter un style entièrement gris -je perçus d'ailleurs moins de différence dans le clan Solgrem comme si quelque chose clochait-. Passer de clan en clan me permit de trouver ce que je cherchais. Des bottes arrivant en fin de mollet, un bustier moulant et un collant épais. Ce style m'allait parfaitement et je finis même par trouver des mi-manches s'arrêtant en haut de mon bras. Je n'aimais pas réellement couvrir mes épaules ayant l'impression d'être engoncé dans un vêtement trop étroit lorsque je ne sentais pas mes épaules libres. Je finis par ne m'habiller qu'ainsi cependant les mi-manches ne tenaient pas très bien en place. Ce n'est que lorsque mon voyage m'amena dans le clan Hilvanian que je trouvais ce qu'il me fallait. En passant dans une boutique je découvris un travail magnifique. Des bracelets de bras ouvragé tel deux œuvres d'art. J'en suis de suite tombé sous le charme tous comme les épées qui sont miennes aujourd'hui. Sharak'ot. Je me souviens encore du nom du jeune homme : Aodrène. Je ne pense pas par contre que lui se souvienne de moi. Je n'étais qu'une cliente ce jour là, mais depuis ce jour je porte ces objets en y prenant soin comme à la prunelle de mes yeux. Alors que mon pèlerinage touchait à sa fin, que mon retour à la maison se rapprochait je ressentais une envie pressante de revoir Caïn pour tout lui raconter, pour lui montrer comment j'avais évolué.
Seulement rentrer à la maison ne m'apporta que de la tristesse. Caïn était mort, visiblement terrassé par on ne savait quelle toxine. Je ne comprenais plus rien. Il était herboriste, il m'avait appris des tas de choses là dessus, il n'aurait pas pu mourir empoisonné ainsi. Les réflexions de la gamine que j'étais étaient poussés, trop poussés et bientôt je me rendis compte que quelque chose clochait, trop de choses n'allaient pas. Pour échapper aux regards de ma famille et à la perte de de la seule personne qui m'ait jamais aimé, je m'enfermais dans un mutisme complet. Mon visage devint imperméable à toute émotion et finalement je finis par me lancer dans le travail du corps mais aussi de l'esprit. Développant mes capacités de combat, développant mes capacités d'herboriste et tentant aussi de développer cette magie qui était mienne. Cette ouïe que je n'arrivais pas à juguler et qui me rendait par folle. Les années qui suivirent furent celles qui forgèrent mon caractère, ma façon d'être, ma façon de me comporter en société. Je devins rapidement celle que l'on nommait l’insaisissable.La suite des événements ne m'apporta que plus de question. Plus j'avançais en âge et plus je me rendais compte que quelque chose clochait. Je ne comprenais pas encore totalement les tenant et les aboutissants, mais je savais une chose ce tableau de famille était étrange, bien trop étrange pour être réel. Je laissais cependant mes réflexions de côtés au moment où on me proposa de suivre une formation parmi les druides à Bélin pour parfaire mon entraînement magique. Je ne pouvais pas dire que cela me rendait maussade. En fait l'aventure m'avait toujours tenté, j'avais toujours eu envie de rencontrer d'autres personnes, de connaître les autres races. Je prenais donc le bateau le cœur un peu plus léger, m'éloignant de la sensation de manque causé par la perte de Caïn. Je n'arrivais pas à me faire à son décès. On nous disait que le temps arrangeait tout, mais ce n'était pas vrai pour tout le monde. Le voyage ne fut pas aussi long que je le pensais et je finis par débarquer à Bélin. Comme une bonne fille de famille je décidais d'envoyer des courriers à mes parents pour leur apprendre mon évolution. - Citation :
- Père, mère,
Je suis ravie de vous dire que je suis enfin arrivée à Bélin. La ville est réellement magnifique et grouille de monde. Le temple des druides est réellement magnifique et n'a rien a envié à la forêt d'etragore. Il ne m'a pas fallut tant de temps que cela pour m'y faire, même si pour être honnête la présence de ma famille me manque un peu. Mais, le temps arrange tout n'est ce pas ? J'espère que pour vous tout va bien aussi. Je ne manquerais pas de vous envoyer une lettre des plus fournis pour vous faire part de mon évolution. Avec tout mon amour. Lilandrile Malgré leur indifférence à mon égard, ils restaient mes parents. Je pouvais comprendre que je n'avais pas été facile, mais j'espérais qu'en voyant mes efforts une fois adulte tout revienne à la normale, qu'on soit de nouveau une famille. Pourtant une année passa sans nouvelles. Une simple année où j'ai tant appris, tant développé. Ma sociabilité en a pris un coup je dois l'admettre. Le fait de rester sans nouvelle de ma famille me faisait souffrir, mais je tenais le coup. Je finis cependant par écrire une autre lettre. - Citation :
- Père, mère,
Voilà un an que vous m'avez ''suggéré'' de venir à Bélin et d'étudier avec les druides et je félicite votre choix. J'ai effectivement énormément appris en développant non seulement ma mémoire, mais aussi mes capacités martiales ainsi que mes capacités magiques. Étrangement j'ai remarqué en apprenant à soigner que j'avais une certaine affinité avec les animaux et que j'arrivais à emprunter leur sens en quelque sorte. J'ai développé ces capacités aux même titre que les autres et je dois avouer que j'aime énormément ces dons. Il me permet d'être on ne peut plus efficace lors de combat ou même lors de traque. Je pense que je pourrais rapidement m'en servir et j'espère sincèrement que je pourrais le développer le plus loin possible. Car voir au travers des sens animaux permet de s'ouvrir au monde d'une tout autre manière. Dans un autre registre, je dois vous avouer que j'aime énormément être ici. Je m'y suis faite assez facilement finalement et je trouve la ville tout à fait à mon goût. J'espérais vous voir venir ne serait-ce qu'une fois pour voir la ville, le temple et là où je vis, mais visiblement vous n'en avez pas eu le temps et j'en suis réellement déçu mais je sais que votre temps est précieux. Peut-être pourriez-vous passer un de ces quatre. Nous faisons une fête pour célébrer chaque fin d'année, c'est réellement magnifique et je suis certaine que vous apprécieriez la beauté de l’événement. Bien je crois vous avoir à peu près tout dis. En espérant que vous alliez bien. N'hésitez pas à m'envoyer des nouvelles de vous. Avec tout mon amour. Lilandrile Comme pour la première lettre, je laissais passer les jours, puis les mois, et enfin une année. Comme l'année passée, je n'avais reçu aucune nouvelles, pas la moindre lettre ou la moindre petite visite. J'avais tout fait pour être digne de leur attention, j'avais tout fait pour être celle qui aurait pu aider ma famille, mais visiblement mes efforts ne servaient à rien. Personne ne chercher à en savoir plus sur moi. Comme lorsque j'étais jeune je compris que quoi que je fasse j'étais indésirable. Mon humeur finis par teinter mon caractère. De joyeuse je passais à maussade pour finalement terminer par être totalement froide avec les autres. Entre temps je rencontrais celle qui deviendrait mon amie, la charmante et douce Enya. Je crois que je lui dois énormément dont ma capacité à faire abstraction du reste. Grâce à elle j'ai appris à faire la part des choses, cependant je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions sur cette famille qui m'avait en quelque sorte abandonné. Ce n'était pas la façon de faire des Éladrins pourquoi était-je différente ? Je finis par envoyer une autre lettre la troisième année. - Citation :
- Père, mère,
Je crois que je ne comprends pas et que je ne comprendrais jamais. J'ai essayé de ressembler à mes frères et sœurs. Je me suis assagi avec le temps, j'ai laissé tomber ce côté casse-cou pour devenir quelqu'un sur qui on peut compter, mais visiblement rien n'y fait n'est-ce pas ? J'aimerais au moins que vous m'en donniez la raison. J'aimerais comprendre ce que j'ai fait pour que vous en arriviez à ne pas m'aimer. Je sais qu'avoir un autre enfant n'était pas dans vos projets, pourtant j'ai toujours été attentive à vous. J'ai essayé encore et encore mais rien de ce que je pouvais faire n'avait l'air de vous toucher. J'aimerais vraiment comprendre pour m'améliorer. J'aimerais savoir là où j'ai échoué. J'aimerais tellement comprendre que parfois j'ai l'impression de ne plus être moi. Je dois tout à Caïn et pour être honnête avec vous sa disparition est bien plus douloureuse que n'importe qu'elle blessure que j'ai pu recevoir. Je savais que vous l'adoriez est-ce que c'est pour cela ? Est-ce parce qu'il est mort que vous avez décidez de m'en vouloir ? S'il vous plaît ne serait-ce qu'une courte réponse de votre part, mais j'ai besoin de savoir.
Lilandrile Et la vérité tomba comme un couperet Cependant au lieu de l'envoyer je la gardais avec moi. Reprenant la mer pour rejoindre mon clan, cela faisait déjà trois ans que j'étais partis. Trois années durant lesquels j'espérais que tout aurait changer, mais en vérité je savais que la façon dont il me voyais ne changerait jamais. Mais j'avais besoin de savoir. J'étais une adulte désormais. J'avais quarante quatre ans et si j'avais encore des choses à apprendre j'avais aussi besoin de réponses pour savoir à quoi m'en tenir. Je finis donc par arriver à la maison, glissant la lettre dans le courrier et attendant dans un coin leur réaction. Alors que ma mère arrivait pour lire le courrier du jour, elle découvrit la lettre, appelant mon père elle la lu à haute voix et finalement tourna son regard vers l'homme qui avait partagé toute sa vie.« On ne peut plus lui mentir indéfiniment. Caïn a déjà été bien gentil de la prendre sous son aile, mais maintenant qu'il n'est plus là elle n'a plus personne. »« Je sais, mais comment réagira t-elle lorsqu'elle apprendra la nouvelle ? Lorsqu'elle apprendre que nous ne sommes pas ses vrais parents. Je te rappelle que nous l'avons rejeté dés le début parce que c'était plus facile pour nous. Alors qu'elle faisait des efforts colossales pour nous plaire pour rentrer dans la famille. Comment pourrions nous lui dire que nous ne la détestons pas mais que le fardeau de l'élever avait été trop grand. Elle n'est pas une El'Aron, mais une Al'Sharam. Son père serait peut être à même de la prendre avec lui. »« Nous devons lui en parler, à sa mère. »« Oui bien entendu. »Tout deux crièrent un nom dans l'escalier, celui de ma sœur, ma seule et unique sœur. J'attendais patiemment. Je laissais donc descendre ma sœur et finalement la conversation s'engagea.« Syrielle, il est temps de lui dire désormais. Je refuse de lui mentir une fois de plus. J'en ai assez. Tes frasques nous ont rendu méchant et cette pauvre enfant en a subi les conséquences. Si tu ne veux pas d'elle pourquoi ne pas l'avoir donner à son père, il l'aurait bien élevé lui. »« Tout simplement parce que je ne suis pas certaine du père. »« Arrête de nous prendre pour des idiots. Ses cheveux gris, ses yeux gris, son père ne peut être que Elon Al'Sharam. On a toujours sur qu'il était amoureux de toi et que tu l'avais laisser coucher avec toi. Peut nous importait ce que tu faisais tant que tu ne faisais pas de tord à la famille, mais refuser ta fille était la chose que tu n'aurais pas dû faire. »« Vous l'avez renié vous aussi non ? Toute la famille l'a renié et nous sommes donc tous coupable. »Le père gronda et finalement il reprit la parole d'une voix puissante qui fit taire sa fille et la poussa dans ses retranchements les plus profonds.« Ne joue pas à ça avec nous. Nous avions d'autre projet, la découverte du monde. Cependant il a fallut qu'on l'élève. Heureusement que le frère de ta mère Caïn était là. Heureusement que son grand oncle l'a prit en charge. Nous étions tellement énervé contre toi que nous avons reporté cela sur cette enfant. Tout est terminé désormais. Nous lui dirons tout. »Je ne m'étais pas aperçu que durant la conversation mes pas m'avaient guider vers eux. J'avais laissé tomber mon sens pour finalement avancer à la vue de tous. Ils reculèrent tous de concert et ils firent bien. Tous autant qu'ils sont ils s'étaient joués de moi. Des années de mensonges, encore et encore, jusqu'à tisser une toile autour deux pour me repousser et finalement asséner une vérité qui paraissait une banalité pour eux. C'était pitoyable, tellement pitoyable que les digues de mon cœur s'effondrèrent. Je les regardais tour à tour, alors que ma grand-mère semblait s'approcher vers moi, je reculais. Elle finit par ne plus faire un pas. Ma grand-mère, mon grand-père et ma mère. Ce fut elle qui prit la parole en premier.« Écoute Lilandrile, je ... »« Ferme là. Je ne crois pas que tu ais quelque chose à me dire. Tout le monde m'a laissé dans l'ignorance pendant tellement de temps. J'essayais de plaire vainement. J'essayais de me montrer digne de la famille, mais finalement ça ne servait à rien n'est-ce pas ? Vous m'avez mentis pendant tant d'années. J'ai finis par me dire que j'avais fait quelque chose que je n'aurais pas du faire, que je vous avais déçu. Mais en fait tout avait déjà été décidé depuis ma naissance. Vous m'avez détesté depuis le début. »Je restais silencieuse. Mes grand-parents tentèrent de prendre la parole mais je les arrêtais d'un geste de la main. Inutile. Je ne les croirait plus jamais. Hors de question de croire encore leur parole alors que tout n'avait été que mensonge et manipulation.« Je vous déteste. Vous n'avez jamais été ma famille. Vous ne le serez plus désormais. Inutile de prendre des nouvelles de moi, inutile de vous demander comment je vais, si je m'en serais remise. Je n'aurais plus aucun contact avec vous. Caïn m'a appris de nombreuse chose, mais Elon aussi et visiblement c'est lui mon père. Je pense que je vais aller le voir pour parler avec lui, peut-être aura t-il plus de considération pour sa fille que sa mère n'en a eu. »« Il en aura... »Et un nouveau monde s'ouvrait à moi. Une voix grave et puissante, une voix que je connaissais parfaitement pour l'avoir entendu. C'est lui qui m'avait aidé à améliorer mes capacités martiales. Il avait été mon instructeur durant un sacré moment et je devais avouer qu'en le regardant bien, je pouvais remarquer nos ressemblances. Ces cheveux, ces yeux tous deux gris. Je m'étais toujours demandé d'où me venait cette couleur de cheveux et voilà que je comprenais un peu mieux. Je vis en premier son sourire. Il s'avança vers moi et posa une main sur mon épaule. Ce fut à son tour de prendre la parole.« Syrielle, tu m'a donc mentit depuis le début. Tu t'es dit amoureuse de moi seulement pour coucher avec moi et avoir quoi ? De la gloire ? De l'expérience ? Quand je vous ai demandé qui était le père de cette petite fille qui avait des cheveux aussi gris que les miens, aucun de vous n'a été capable de me dire la vérité. Je ne pense pas que vous méritiez le titre de famille. Il est dommage que Caïn soit mort ou qu'on l'ait empoisonné, il a été un père pour ma fille et j'aurais aimé le remercier. Considérez que vous n'êtes plus sa famille. Quand à toi Syrielle, ne réapparaît plus devant moi. »Il se tourna ensuite vers moi et finalement me tendit la main que je pris sans difficulté.« Nous avons du temps a rattraper ma chérie. »Et nous partions tranquillement. J'avais le cœur brisé, mais je savais aussi que j'allais peut être connaître enfin le bonheur d'avoir une vraie famille. Mon père était encore jeune. Il n'était pas marié et s'était consacré à l'art de la guerre. Nous nous sommes apprivoisé au début. J'avais constamment peur qu'il finisse par me laisser tomber, mais rien de tout cela n'arriva. Je repartais quelques années à l'académie pour en apprendre plus sur mes dons. Je repasserais de toute façon probablement avec les années. J'étais désormais une Al'Sharam. Mon état civil fut remis à jour avec la venue de mon père et finalement notre vie fut rempli de bonne chose. Il finit d'ailleurs par prendre une épouse. Une femme charmante et tellement adorable que je me demandais comment il avait fait pour ne pas la remarquer avant. Vinrent très vite la naissance des jumeaux. Mes demi-frères. Turbulent mais adorable. Je pouvais enfin être utile à ma famille, cependant je n'arrivais pas à me défaire de mon caractère froid et distant. Je n'arrivais pas à m'attacher aux autres comme certains pouvait le faire. Et puis vint la grande maladie. Celle qui nous poussa à déménager et nous réfugier. Notre palandrin nous conduisit vers un petit village nommé le Havre dans la contrée de Bélin. La grande maladie avait décimé nombre d'entre nous mais heureusement pour moi, ma famille n'eut rien. Nous nous acquittions de nos tâches. J'avais encore évolué durant ce laps de temps, mes compétences martiales étaient meilleures et je décidais de parcourir le monde histoire de voir autre chose. Je repassais de temps en temps à l'académie. Enya avait considérablement vieillit et elle enviait mon physique qui n'avait pas bouger. Elle était la seule a arriver à m'arracher un sourire en dehors de ma famille. J'ai maintenant 110 ans, adulte accompli mais qui apprends encore au fur et à mesure, comme tout Éladrin qui se respecte. Je parcours le monde à la recherche de toute sorte de connaissance sans oublier la famille dont je dois prendre soin même si maintenant c'est à mes frères de se bouger un peu. Finalement même si j'ai grandis dans une famille qui me détestait j'ai réussis à en retrouver une qui en vaut le coup. Hors-jeu
De quelle façon as-tu trouvé le forum ?
→ C'est mon second compte ^^
As-tu des suggestions ou des commentaires ?
→ Pas de suggestion par contre un commentaire. Je suis navré de la longueur de mon histoire je me suis peut-être un peu emballé.
Quel est le code de validation caché dans les règlements? En l'inscrivant vous acceptez de vous soumettre aux règles établies.
→ ...La vallée d'Ildir soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif et adaptée par Thaom Melcrudak | |
|