Histoire

Par où démarrer? Je suppose par le commencement. A l'aube des temps existait une déesse son nom était Ëyà, grande protectrice de la nature qui... Comment? Vous savez déjà tout ça? Quoi? Vous voulez savoir mon histoire et pas celle des Sulis? Mais, c'est que je suis pas très important moi... Non, non, je vous assure.... Vous voulez vraiment savoir? Eh bien... Soit...

Hum...hum... Tout démarre donc dans une forêt, une grande et majestueuse forêt dans le nord d'un pays que les humains ont décidé d'appeler Bélin, au nord même de leur capitale Hydrasil. Un bout de cette forêt est présente sur leur carte mais là où notre histoire démarre c'est dans une partie de la forêt que bien peu d'humains ont osé explorer, ayant peur sans doute de la nature elle-même. Bien que certains soient assez fous pour venir. Comment ça c'est trop long? Et vous voulez que je vous raconte où je suis? Mais, j'y viens, j'y viens...

Donc, dans le nord de cette forêt vivait une tribu, une tribu d'Ursidae. C'était une petite tribu et elle comptait seulement quinze familles. Moi, j'étais dans l'une d'elles. Et, j'étais le fils unique d'une famille proche du pouvoir car c'était la famille qui avait été au pouvoir une génération précédente et qui en tirait rancœur car le grand-père s'était fait détrôner par une famille rivale. C'est donc dans un contexte de conflits que je suis né. Je vécus toutefois une enfance heureuse. On m'apprit l'amour et la protection d'Ëyà. J'appris aussi les rudiments de la chasse, une discipline où j'excellais particulièrement. Je n'étais pas un fin pisteur mais je me distingua vite fait de mes autres comparses de ma génération pour être l'Ursidae le plus puissant de la fratrie. On me donna même un titre: Croc Brun, titre que j'arbore toujours avec orgueil. Vous vous en doutez, il s'est passé quelque chose pour que j'émigre à Bélin. Et, vous avez raison.

Plus je grandissais et plus je devenais fort, et plus mes parents m'encourageaient. Bien sur, maintenant, je sais que c'est parce qu'ils pensaient que j'allais pouvoir devenir chef de la tribu plus tard. A mes quinze printemps, j'étais épris d'une Ursidae femelle. C'était la plus belle de toute la contrée. Elle était hélas la fille du chef de la tribu. Toutefois, j'étais parvenu à gagner son cœur en réussissant à gagner le tournoi des Ours qui mettait en concurrence tous les jeunes mâles pour la succession future au trône. Pour l'actuel chef de la tribu, c'était un moyen d'évincer ses concurrents mais je ne le compris que trop tard.
Toutefois, je pus continuer de vivre pendant encore cinq années supplémentaires. J'avais ma future femme avec moi, des amis pour m'admirer et des proies à traquer. En somme, j'étais le plus heureux des Ursidaes. Et, j'en viens à la partie cauchemardesque de ma vie.

Un jour, on m'assigna une tâche, rien de plus simple; il fallait que je trouve le Grand Loup Blanc et que je le tue, on racontait que le loup blanc était un animal dangereux, il émanait de lui une présence obscure qui anéantissait peu à peu la forêt. Je partis donc le traquer, seul, car ma tâche devait rester dans le secret absolu. Je ne mis pas longtemps à trouver le Loup. Maintenant que j'y repense, c'était comme s'il m'attendait. Le combat fut long et laborieux. Je fus presque mort car la bête commença à vouloir placer sa mâchoire sur mon coup mais je parvins à placer mes mains dans sa gueule, à écarter sa mâchoire et à la briser tellement fort que la bête mourus sur le coup. J'étais content de mon succès et je ramenai la tête de la bête à ma tribut.

J'étais assez heureux de mon succès, et je ne m'attendais pas à trouver toute la tribu qui attendait aux portes du village. Je pensais que ma mission devait rester secrète. Je flairais le poisson rouge. Je vis le chef du village qui commença à prendre la parole et s'exclama avec forte voix que j'étais le grand héros de retour chez moi d'un air goguenard puis il commença à dire que j'avais tué l'esprit protecteur de cette forêt et que j'avais sa tête dans les mains. les gens du village commencèrent à le croire et je perdis sans doute à ce moment là toute l'estime que j'avais si durement gagné. Il ne me restait qu'une chose pour récupérer la gloire que j'avais perdu; un duel pour la place de chef. Vous voulez savoir qui a gagné? Vous vous rappelez tout à l'heure quand j'ai dit que j'étais le plus fort de ma génération? C'est parce que j'avais aucune chance contre le chef. En effet, la nourriture que j'avais avalé était droguée et j'avais donc beaucoup moins d'énergie. Le pire, dans cette histoire c'est que la drogue s'est propagée durant le combat. Je me sentais bien et l'instant d'après.... paf!

Je perdis donc le duel et le chef déclara que j'étais banni de cette tribu, il me laissa quelques instants pour faire mes adieux. Je pus dire adieu à ma famille qui m'en voulait d'avoir tout perdu sur un coup de tête et je voulais dire au revoir à la fille du chef quand je me rappelai que c'était elle qui m'avait donné la nourriture qu'elle avait cuisiné le matin même. Je m'en rappelais car c'était la première fois qu'elle cuisinait pour moi. Cette traîtresse était donc de mèche avec son père. Je lui en voulait mais  je ne pouvais rien dire si je ne voulais pas aggraver ma situation. Je pris donc le peu d'affaires personnelles que j'avais, c'est-à-dire quelques vêtements. J'étais dégoûté de la vie et je pense que c'est à ce moment là que je me mis à cesser de croire en Ëyà. Je marchai vers le sud car on m'avait dit que selon les rumeurs, il existait un grand village, je ne savais pas si c'était vrai mais je ne pouvais me permettre de rester là où j'étais car si je restais, j'allais être traqué.

C'est donc avec des pensées noires que j'entrepris une longue marche de plusieurs jours. Je survivais car je savais chasser et trouver de l'eau. Aux abords de l'orée de la forêt, je rencontrai le premier être conscient depuis longtemps où plutôt devrais-je dire mon ami, Zenji Spyridon. Il était aux aguets car il ne lui restait qu'une flèche et face à lui deux loups le cernaient. Je ne sais pas ce qui m'a pris, peut être était-ce le manque de compagnie mais je déboulai et égorgeai un des loups pendant que Zenji Spyridon tira d'une flèche en plein dans le museau de l'autre loup. Quand cette petite affaire fut calmée, il m'expliqua qu'il existait une grande ville dans un territoire appelée Bélin et que des gens étaient prêt à payer contre des services de ce genre. Je ne compris pas de suite à quoi servait la monnaie mais quand il m'expliqua qu'on pouvait tout acheter avec, je compris que j'étais destiné au métier de mercenaire. J'allais récupérer ma gloire perdue d'une manière où d'une autre. Mon clan m'avait peut être banni mais je pouvais compter sur ce royaume plus grand et plus peuplé pour faire naître la légende de Croc-Brun. Et qui sait? Peut être un jour je reviendrais en héros dans mon village? Cela fait maintenant un an que j'exerce ce métier et je n'ai rien tué de très folichon à part des bêtes et des brigands. Mais, je sens que très bientôt, je vais accomplir quelque chose qui me fera entrer dans la légende.

Hors-jeu

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→ Grâce à un ami, on cherchait un forum où s'établir et il est tombé sur votre forum sur Tour de Jeu. On s'est coltiné la masse d'informations à lire et puis on s'est dit tiens ça à l'air génial ici et si on posait bagage?

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→ J'ai quelques suggestions... Il y a des erreurs de frappe dans la partie histoire du forum vers la fin. Je ne sais plus où exactement mais il y au moins deux ou trois erreurs facilement visibles. De même dans la magie dans les sorts sauvages sur la nécromancie, il y a deux fois le même paragraphe. C'est comme si  le copier/coller avait fonctionné deux fois

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