Les hurlement de la foule se faisait entendre au-dessus de lui, autant que les tambours que provoquaient leur bruit sur l'estrade éphémère sur laquelle, ils étaient tous assis. Mais un autre son lui parvenait encore, un son devenu si familier à ses oreilles, presque apaisant et rassurant, puisqu'il ne connaissait plus que ça depuis maintenant un long moment. LE fracas des épées et des boucliers, les cris de douleurs et d'agonie, autant de son, qui lui laissait imaginer le massacre à l'extérieur. Lui laissant entre-apercevoir, le sang se déversait sur le sable de l'arène. Tant d’éléments qui éveillèrent en lui l'adrénaline de l'avant-combat, un étrange goût métallique dans la bouche, alors que son corps huilé brillé, au timide rayon du soleil qui traversait la porte en bois.

Vérus, Fureur-Dragon attendait patiemment son tour, entouré de gardes qui le surveillaient, dans le long couloir qu'on appelait "l'Avant-Mort" ou encore "le Destin". Des termes prononcés avec une certaine défiance et Ironie, puisque pour beaucoup ce même tunnel, pourtant classique, était le dernier qu'ils empruntaient. Leur retour serait un corps sans vie...

-A mort! A mort! oui à Mort!

Vérus, l'Invaincu prit une grande respiration, non de peur mais plutôt de soulagement. Son tour ne tarderait plus. LE combat précédent venant de se terminer, et le perdant avait dû donner un piètre spectacle, car la foule hurlait son mécontentement et son désir de sang.Le foule fut aussitôt calmer, le silence de mort reprenant ses droits, rituel habituel, au moment ou la sentence tombait. Suivit d'un gargouillis écœurant et des acclamations de la foule. Un homme sans-valeur venait de quitter le monde des mortels pour rejoindre l'autre-monde. Alors que la porte devant le gladiateur s'ouvrit pour laisser passer le soleil de la fin de journée, et le cadavre sans-vie du perdant. A présent son tour était venu, impatient de monter à ses festivités et devant le public, mais une voix le ralenti dans son élan. Une voix qu'il reconnaissait entre mille, sans avoir besoin de se retourner, car ce n'était autre que le Maître:

-Vérus! Tu devras combattre deux scélérats! S'il te plait, fait durer le spectacle, la foule n'a pas eu son quota de sang! Fait saigner ces porcs avant de les achever!

Point besoin de mots pour répondre à sa demande. Le Dieu de l'arène hocha simplement la tête d'un  signe affirmatif, avant de s'avancer tel le sauveur dans la lumière protectrice du soleil sous les applaudissements et encouragements de la foule. Une sensation des plus grisante, une telle Gloire et une telle Ovation qu'il pouvait déclencher à sa simple apparition. Voilà ce qu'il cherchait aussi en entrant dans ce lieu, il commençait à être une légende, et pourtant son nom n'était pas encore assez notable pour entrer dans la légende et devenir Immortel!

L'organisateur des jeux présenta au public les deux adversaires de l'impitoyable guerrier, les deux futurs victimes entrèrent à leur tour se faisant huer, pour se retrouver face à Vérus. Ce derniers détaillant ses adversaires de la tête aux pieds. L'un était légèrement plus grand que lui, à n'en pas douter un Norpalien pur et robuste, le second un orc plus jeune et d'une taille plus petite, mais non moins dangereux aux yeux de l'Invincible. Puis, il jaugea les armes de ses adversaires. Le Norpalien portait un bouclier et une épée courte, alors que l'orc était muni d'une lance. Le combat serait intéressant, et ceci valut une lueur d'excitation dans les yeux du gladiateur. Il n'avait plus qu'à attendre que le maitre des Jeux, fasses les formalités et annonce le début du combat. Qui ne tarda pas, au même moment, ou le Bâtard cessa toutes respiration, calmant ainsi son rythme cardiaque , reprenant contrôle de son corps et de son sang-froid.

-Commencez

Le gladiateur ouvrit aussitôt les yeux, prenant une position de défense, avec ses deux épées courtes, arme destiné souvent aux plus aguerrit de leur caste. Le premier coup vint de L'orc, une lance destiné à l'embrocher comme un goret au niveau du torse. Mais un dévia la trajectoire d'un coup de lame, tournoyant telle une tornade, déclenchant un nuage de poussière. Le Norpalien, quand à lui, tenta de s'approcher de l'Invincible, protégé derrière son bouclier, pour frapper le moment opportun. Un moment qui ne vint jamais et fit perdre patience au scélérat, qui frappa sans attendre une seconde de plus. Grand mal lui en fasse, car il commit ainsi sa première erreur et sa première blessure. Le fureur-dragon para l'épée de la sienne, pour aussitôt se retrouver derrière le Norpalien et frapper de son épée la jambe de celui-ci, qui poussa un cri de douleur, en harmonie avec les hurlements de joie et de plaisir des spectateurs, à la vue du sang!

Mais à peine avait-il fait sa manœuvre, que l'orc empêcha toute attaque sur le Norpalien, en essayant de viser cette fois-ci les jambes du gladiateur, tout en gardant une certaine distance de lui. Mais en seul réponse à sa tentative, l'Invincible sourit, se précipitant vers lui avec fureur, dévoilant un peu plus ses talents. Usant de sa vitesse, il se mit à glisser au sol, corps longeant le sable, pour finalement passer entre les jambes de L'orc, et finalement lui lacérer le dos. Le sang coulant à nouveau à flot...

Mais ses deux adversaires étaient encore en vie, néanmoins blessés et handicapés, Vérus en profita pour faire un tour de l'arène levant les bras en l'air, tel un héros demandant les encouragements de ses fans, qui le lui rendirent. De leur côté, les deux mortels se relevèrent, vexé dans leur fierté que leur ennemi leur tourne ainsi le dos, même si celui-ci garder un œil attentif sur eux.  Ses deux adversaires se regroupèrent et firent à nouveau front commun, mais à nouveau la Fureur-dragon déjoua leur attaque leur asséna de nouvelles blessures, et faisant encore couler le sang! Il n'en fallut pas beaucoup plus pour faire perdre patience à l'orc qui de rage fit la plus grosse erreur à ne jamais commettre. Tentant d'atteindre leur ennemi, il jeta sa lace droit sur lui, qu'il évita sans aucun problème dans sa course à leur encontre, se précipitant étrangement vers le Norpalien protégé derrière son bouclier qui essayait lui même de protéger son compagnon désarmé. Mais le Bâtard agit de manière surprenante, car ne changeant en aucun cas de direction, et encore moins à essayer de ralentir, il se précipita sur l'homme au bouclier, pour au derniers moment sauter dessus, prenant appui sur ce moyen de défense et se retrouver au dessus, même de l'orc prit de panique, qui n'eut pas le temps de réagir. Un mouvement net, précis et bref de l'invaincu doté de son cri de rage guerrier,et à peine avait-il posé un pied au sol, que la tête verte vola dans les airs, séparée de son corps, déclenchant l'euphorie de la foule! Suivit aussitôt du corps sans tête qui s'étala au sol, devant les yeux horrifiés du Norpalien.

Mais son sort ne tarda pas non plus, le Gladiateur fut demi-tour, enchainant les coups à une vitesse hallucinante sur le bouclier du survivant, celui-ci obliger de reculer à chaque assaut, levant un peu plus son assaut, subissant l'attaque sans pouvoir rien faire, ni même rendre les coups. Et lorsqu'une faille se présenta, le Dieu, s'y engouffra, plongea son épée, dans le flanc nu du Sudiste, qui s'écroula haletant, lâchant bouclier et épée. Vérus, lui empoigna la tête l'une de ses lame sous la gorge, attendant la décision du maître des Jeux et des spectateurs, qui criait déjà leur envie de mort!

Vérus regarda de ses yeux impassible, la décision de l’organiseur, dont le signe était positif à la mise à mort. Et sans hésitation, aucune, le Gladiateur trancha la gorge du scélérat qui s'étouffa avec son propre sang, finissant ses dernières secondes dans le sable de l'arène, sous le nom scandé de Vérus par le public, et les remerciements du Maître des jeux!

Vérus finit le spectacle par un tour de l’arène, faisant révérence et portant haut et fier la tête de l'Orc décapité, non sans faire de discrètes prières à ses deux adversaires. Pour finalement, terminer comme à son habitude dans les sous-terrain de l'arène en attendant son maître et la bourse qu'il aurait à lui offrir pour ce combat. Car tout esclave qu'il était, il recevait une partie modique de la bourse de son Maître!

Pour ce premier jour (en théorie) Anar reçoit 1 Dun'or et quelques tapes dans le dos... Félicitations !

Encore un jour dans l'arène! Encore du sang et des morts pour la Gloire et l'honneur! Alors que déjà son nom était scandé par la foule, répété en cœur telle une symphonie. Néanmoins cette fin de journée n'était pas comme les autres, ceci il avait bien remarqué. Oui, le célèbre Gladiateur avait bien remarqué les regards baissés et désolés de ses compagnons d'infortune, mais aussi les sourires sadiques des gardes qui étaient censés les surveiller.Mais plus encore, le regard fuyant et désemparé de son maître, alors qu'il s'approchait de lui. Que lui cachait-on, quel était cet ennemi qu'on lui ferait affronter et qui sembler tant être craint.

-Je prierais les Dieux en ta Faveur. Essaye de vaincre et jamais tu ne recevras autant d'argent et de Gloire! Les paris sont tous contre toi, mais prouve leur que tu es le Demi-Dieu de l'arène. Si tu gagnes, peut être parviendrais-je plus facilement à retrouver...

Il n'avait pas besoin d'en dire plus, alors que les yeux clair de Vérus s'illuminèrent de cette détermination infaillible et de cet aura écrasante. Pas un mot de plus ne fut échangé et les portes s'ouvrirent, devant le soleil couchant.

Il était pour l'instant seul dans l'arène, et ce même quand le nouveau Maître des Jeux commença son long et fastidieux discours. Et finalement, le départ fut lancé, laissant perplexe et surpris l'invincible. Pourquoi donner le début du combat sans lui opposer d'adversaire. Mais comme à son habitude, Vérus se tint prêt, en position de défense, attendant ...Mais attendant quoi?

Et comme pour répondre à sa silencieuse question, l'une des portes s'ouvrit, sans gardes ni aucune surveillance. Et à l'intérieur, les ténèbres, d'épaisse ténèbres qui forçait inconsciemment, le gladiateur à froncer les sourcils, mais il n'eut pas longtemps à attendre, car la créature sorti déjà. D'abord lente, et légèrement craintive en apparence, reniflant l'air, pour sortir son corps hideux entièrement. Une goule, voilà ce qu'on lui soumettait une ignoble et monstrueuse goule.

Il porta son regard sur le balcon ou se tenait son maître et les autres " nobles " ou richissime hommes, une fois ayant capté le regard de son maître, il lui lança un regard aussi noir et froid que la mort en personne, d'où une seule phrase s'exprimait: "Vous êtes sérieux!". Il comprenait, à présent, bien mieux le comportement des autres.

Mais il fallait qu'il se remette vite de cette découverte incroyable et dangereuse. Ramener à lui tout ce qu'il savait à leur sujet, son esprit défilant toutes les informations qu'il avait à sa possession, à une vitesse hallucinante, surtout que le combat était lancé.

~Bien, si je me fais mordre par elle, je suis fini et transformé honteusement en l'une d'entre elle. Hors de question que cela arrive. Pour les tuer, il me faut trancher leur tête. Bien sûr facile à dire, elles sont plus robuste qu'un humain qui est déjà difficile à trancher la gorge. Et en plus de ça, elle sont puissante, rapide et surtout perfide. Je dois faire attention, très attention. Je comprend mieux pourquoi ils m'ont donné un bouclier cette fois-ci... Par tous les Dieux!~

A peine avait-il fini de récolter toutes ses informations, que la goule prit conscience de sa présence, et sans réfléchir, ni même penser, elle se précipita dessus. Voilà qu'ils avaient affamé exprès. C'était son jour de chance...


Le premier coup retenti dans toute l'arène, en même temps que le cri enragé de la goule. Un son effroyable à faire glacer le sang des plus courageux, mais Vérus ne pouvait pas se laisser emporter par la peur. Il l'évacua aussitôt, gardant en lui l'adrénaline dont il avait besoin pour combattre. La peur émanait bien assez de la foule environnante pour qu'elle s'empare de lui. Les griffes acérées de la monstruosité rencontra le bouclier robuste du gladiateur, qui sous l'impact violent, fut tout de même projeté sur quelques mètres, ses pieds toujours ancrés fermement au sol, avaient laissé une trainé dans le sable. Mais la créature n'en avait pas fini, au contraire, elle s'acharnait sur lui, l'obligeant simplement à se défendre pour l'instant. Mais dans cette lute, il ne gagnerait pas et son bouclier finirait par céder tôt ou tard.

Après quelques minutes éreintantes, le gladiateur fini par trouver une infime faille et tenta sa chance, donnant un coup de bouclier dans le torse de la goule, celle-ci fut contrainte de reculer, juste assez pour que Vérus, Fureur-dragon, prolonge son bras armé de son épée en direction de la gorge de sa victime. Malheureusement, il ne l'éteignit jamais, mais blessa le monstre à l'épaule qui poussa un cri strident, et recula aussitôt comme une bête acculée, le regardant de son œil rougeoyant et mauvais.

La Perfide opta cette fois-ci pour la stratégie, elle tourna autour de lui tel un prédateur guettant sa proie. Et c'est ce qu'il était! S'observant comme des chiens, attendant que l'un des deux craquent. Les secondes se transformèrent en minutes, les minutes semblaient être interminable, comme si le Dieu du temps lui même avait décidé de suspendre le temps! Même les spectateurs en avaient le souffle coupé...

Cette danse continua ainsi quelques minutes, puis gagner par l'impatience la goule bondit, usant d'une technique dont Vérus était passé maître, car plongeant de tout son corps sur le bouclier, elle se propulsa derrière lui, pour revenir sur sa victime dents en avant. Ne lui laissant pas le temps de se défendre avec son bouclier. Le sort de Vérus semblait déjà scellé et le cri de la foule se fit entendre. Un seul cri bref et net, avant que le silence ne revienne et n'explose à nouveau dans l'euphorie et un certain réconfort.

Car de son côté toujours aussi agile, le guerrier avait contré les dents de la goule avec sa propre épée, faisant résonner le métal contre la dureté des dents aiguisés. Un mouvement qui lui avait sauvé la vie de justesse, mais qui ne l'avait pas empêcher d'être blessé par un coup de griffe de la bête, qui le fit saigner instantanément au bras. Avec la crainte de la foule, à nouveau, le Puissant Demi-Dieu, mit pied à terre, le sang se mêlant au sable. Son propre sang, devant une Bestioles de l'enfer, qui semblait-il se mit à sourire, si de telles bête en était doué. Elle voyait surement là un signe que son prochain festin était arrivé. Et perdant toute notion de sureté, elle chargea à nouveau sur lui, Vérus opposant son bouclier à sa rage indescriptible. Et à chaque assaut le gladiateur recula de quelques centimètres, encore et toujours plus, son second bras, encore indemne fatiguant sous les attaques, jusqu’à ce que l'impensable se réalise. La goule se projeta en boule sur le bouclier, usant de toute sa force, et le bouclier vola aussitôt en éclat fragilisait par les attaques précédentes. UN craquement sinistre qui retentit dans les oreilles du Légendaire Vérus, alors qu'il fut projeté au sol quelques mètres plus loin, légèrement sonné.

La goule quand à elle au sol, se releva et vit là une chance pour elle de manger, une proie sans ce mur de fer et de bois qui l'empêchait d'atteindre son dû. Et maintenant, son repas était là devant elle, comme servit sur un plateau d'argent, le corps luisant par la transpiration et les huiles, le cœur battant. Elle était enfin récompensé par le Dieu Maudit. Elle ne pouvait attendre plus, et usa d'une vitesse exceptionnelle sur sa "nourriture". Les spectateurs, eux, pour les plus sensible préfèrent détourner le regard. Néanmoins, Vérus ne s'avouait pas encore vaincu. Il ne pouvait pas mourir ici, c'était hors de questions!

~Non j'ai promis que je vivrais pour ma fille. Je ne peux rester ici, je dois vivre pour elle. Toutes cette Gloire accumulée ne peut finir ainsi. NOOOOOOOON!~

Son cri sorti de son esprit pour s'exprimer dans sa voix dans un hurlement puissant et fort, tandis qu'il s'emparait de son épée à ses côtés, se relevant et plantant la lame dans le torse de la créature. Celle-ci, surprise fut embrochée sur l'épée courte. Mais sa mort n'était pas encore, elle tentait vainement de mordre comme une créature sauvage le visage de l'homme qui se trouvait à quelques centimètres de lui. Seulement quelques centimètres. Vérus pouvait sentir son odeur nauséabonde. Mais il maintenant toujours son étreinte, empêchant celle-ci de s'avancer davantage. Les deux êtres luttaient, mais Vérus, se mit à sourire,tel un damné, avant de s'exprimer dans un chuchotement:

-Rejoins ton maître, rejoins les morts!

A peine les mots prononcés, qu'il repoussa la créature de son pied, et une fois son épée libérée, fit un coup droit et net sur la gorge du monstre qui se mit à saigner en abondance, le corps s'écroulant sur le sol, mais à l'inverse d'un humain, gesticulant dans tous les sens, hurlant et pestant. Vérus, Fureur-Dragon, se leva immaculé de sang, et d'une main il prit la tête de la goule, tandis que de l'autre main, il décapita la créature, devant s'y prendre à plusieurs reprises pour y parvenir définitivement.

Le silence total et religieux s'était installé dans son auditoire, jusqu'à ce que Vérus, dans un cri bestial, souleva la tête de la créature au dessus de lui, victorieux à la face de tous les spectateurs qui n'en croyaient par leurs yeux. Ils se levèrent tous aussitôt, tel un raz-de-marée, proclamant leur héros aux Dieux.

Le chemin sur la Gloire continuait dans le sable et le sang!

Woah ce fut intense ! Vérus reçoit 1 Dun'or et 5 pièces d'acier ^^

Le soleil se levait à peine sur la maison du maître, mais pour tout gladiateur, à peine les rayons du soleil était levé qu'il devait déjà être dans la cours, épée en bois à la main pour l'entrainement. Même Vérus n'y faisait pas exception, à moins que lui même ne le désirait aussi, pour encore et toujours devenir meilleur. Car la perfection au combat se méritait et se recevait à force d'entrainement intensif et éreintant. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que cette journée apporterait son lot d'étrangeté et de nouveauté peu agréable.

Car à peine avait-il mis les pieds au sol, émergeant de son sommeil, qu'il frotta ses yeux encore endormis, pour voir le Maître encadré de ses gardes, eux même postés, à l'entrée de sa propre chambre. Que lui voulait le maître pour une visite si matinale? Mais comme à son habitude, il ne devait pas attendre longtemps pour en avoir la réponse.

-Vérus, aujourd'hui est un jour spécial pour notre "Maison". Un jour où tu vas devenir l'acteur principal, et je compte sur toi pour le mener à bien et à la perfection. Une grande dame possédant une fortune considérable demande tes "faveurs", si nous pouvons le dire! Elle est prête à dépenser une somme impressionnante pour une nuit avec toi!

Le maître Bachus gesticula tel un enfant excité rien qu'à la mention de l'argent et du pouvoir. Mais à son plaisir, le gladiateur resta froid et en pleine réflexion, avant de tourner la tête de droite à gauche pour afficher son refus. Jamais il ne pourrait faire ça à Feu sa femme bien aimée. Même si cette dernière côtoyer les plaines de lumières. Mais à ce refus, le Maître se prit de colère, explosant dans un rage insensée!

-Tu refuses un ordre de ton Maître! Tu feras ce que je dis, n'oublie pas tu es un esclave avant tout. Mon Esclave! Et quand j'ordonne tu obéis sans poser de questions! Et puis, si tu continues à n'en faire qu'à ta tête, il pourrait s'avérer que je ne fasse jamais venir ta fille ici! Car oui je l'ai retrouvé!

L'impitoyable guerrier se leva d'un coup à cette annonce, les yeux embrumé de larme à la mention de sa fille. Le jour de la retrouver pouvait venir, il n'en croyait pas ses oreilles et pourtant. Des mots s’échappèrent, plus fort que lui.

-Elle est... Elle est ...Ma fille... Ma tendre Edora!

Pour la première fois depuis qu'il avait été capturé, le solide gladiateur montra sa faiblesse, son corps tremblant comme une feuille. Bachus profita de l'instant pour poursuivre son discours machiavélique et manipulateur.

-Oui, elle a été vendue comme esclave dans des contrées lointaines pour toutes sortes de services. Rassure toi, n'ayant pas encore "saigner", aucun mal ne lui a été fait, et personne ne lui a pris " sa fleur". Mais cela ne serait tarder. Alors acceptes-tu ma demande, puissant Vérus?

Une lutte intérieur se fit aussitôt dans l'esprit du gladiateur, pouvait-il manquer de respect à l'esprit de sa femme. Arriverait-il à partager la couche d'une autre femme? Mais après quelques minutes, sans dire mot, il fit un signe positif de la tête...


Le fameux soir était enfin arrivé, et toute la préparation devait avoir lieu tel un rituel. Et quelque part, il devait réellement passer par un rituel avant de rencontrer la Dame. Dans les hautes sphères, ils s'étaient mis d'accord pour que le Gladiateur et la Noble portent tout deux des masques pour ne point se reconnaitre directement. Plus par jeu pour la Noble évidement, mais aussi sécurité pour elle. Car si cela devait s'entendre, qu'une femme de bien séance couchait avec un sauvage... Dans tous les cas, tout deux porteraient un masque blanc de bonne facture représentant un Dieu. Mais pour le Gladiateur, il devait passer par une autre étape. Attendant dans une salle, on lui apporta son masque qu'il mit aussitôt, les esclaves-femmes s'occupèrent du reste. Elles le déshabillèrent, pour le laisser nu, aussi nu qu'un nouveau-né sortant du ventre de sa mère. Et d'un mélange doré, elle recouvrèrent tout son corps. Le liquide doré fit une seconde peau au gladiateur. Mettant en valeur son corps athlétique et musclé. Chaque abdominaux ressortant ainsi, alors que toutes imperfection du corps étaient gommé, pour lui donner une peau d'or parfaite. Après presque une heure de travail, le Demi-dieu ressemblait véritablement à un Dieu descendu du ciel... Il était prêt!


Une fois mis en beauté, on amena le Gladiateur dans la chambre réservée à cette nuit, il devait se tenir droit, et totalement nu derrière un fin rideau, attendant la dame. La même chambre était décoré d'une multitude de bougies pour certaines parfumées, alors qu'un balcon donnait vue sur un magnifique paysage. Tout était d'une beauté à couper le souffle, malheureusement, il n'avait guère le temps d'y prêter attention. Non seulement, parce qu'il pensait encore à sa femme, coupable avant même de faire ce qu'il allait faire. Et parce que déjà les esclaves retiraient le fin rideau, laissant découvrir la Femme.

Une belle femme à la chevelure longue et dorée, le corps svelte et élancée parsemé de bijou et de rubis. Son visage caché derrière un masque féminin, ou seul des yeux bleu-gris se laissaient entre-apercevoir. Celle-ci s'approcha de lui de sa démarche féline et provocante, ses hanches valsant de droite à gauche. Une fois à sa hauteur, elle posa ses mains sur ses épaules, tournant autour de lui, pour mieux examiner son cadeau. LE gladiateur, lui, ne bougea pas d'un pouce, car seul elle pouvait décider de quand les jeux allaient commencer. Elle continua ainsi son manège, lui tournant autour, avant de se tenir devant lui, essayant de lui arracher un baiser, alors que ses mains baladeuse caressèrent son torse, pour descendre sur ses abdos et après quelques temps, ses parties viriles. Le signal était donné et le consentement de la Noble.

Aussitôt, Vérus se mit en action, attrapant les courbes généreuses de la femme, il la souleva de ses bras musclés, comme s'il elle était aussi légère qu'une plume.S'approchant du lit pour finalement la jeter dessus, avec force. Elle voulait de la bestialité, de la force et de la sauvagerie. Telle était ses désirs inavouable et les raisons d'avoir fait appel à lui. Des désirs honteux et pourtant qu'ils l'attiraient tant. Là était la raison de leur masque, ainsi elle pouvait se donner corps et âme à cette étreinte, la honte de coucher avec " cette animal" disparaissant aussitôt.

Vérus, tout de doré, dominait ainsi le corps désireux de la jeune femme. Qu'il attrapa à nouveau de ses bras musclés, pour finalement entrer en "harmonie" avec elle, dans son propre intimité. S'imaginant lui même sa propre femme, par dépit et regret. Leurs ébats dura une longue partie de la nuit, usant de son endurance, dans différentes positions, plus invraisemblable les unes que les autres. Mais qui plaisaient tant à la Femme. Leur deux corps miroitant de la sueur de leurs efforts, alors que des cris de plaisirs se faisaient entendre dans toute la pièce de plus en plus fort, jusqu'à l'extase total de leur deux êtres. Et que leur corps épuisé tombe l'un contre l'autre sur le lit.

La femme avait été comblé plus qu'elle n'aurait pu jamais l'imaginer, et encore aucun mot n'était assez bien pour qualifier son plaisir. Assurément, ce qui devait être qu'une faveur exceptionnelle, se transformerait à coup sûre en rendez-vous régulier... IL était gladiateur, mais il était esclave, un esclave devant obéir à n'importe quel ordre... Même les plus difficile, car même si d'apparence n'importe quel homme aurait aimé être à sa place. Le puissant Vérus ne pouvait retirer de son esprit celle qu'il aimait. Son doux visage marqué à vis dans son esprit. Elle était et resterait toujours sa Femme, sa tendre aimée...

Et bien, pour cette nuit torride, Vérus recoit... 3 po !

La fin du mois approchait, une nouvelle page se terminait pour qu'une nouvelle commence s'écrive, mais toujours à l'encre rouge. Rouge du sang des morts de l'arène. Mais cette nouvelle histoire commençait toujours de la même façon, avec l'achat de nouveaux esclaves et de futurs Gladiateurs, du moins pour ceux qui survivrait et passait l'épreuve. Une épreuve finale qui permettait à tous les Gladiateurs de la Maison "Bachus" de considérer les nouveaux comme leur frère. Car tel était la relation entre Les Vrais Gladiateurs, celle de frères, et celle d'amant pour certains! Mais pour en arriver là, il fallait survivre à l'entrainement, et montrer qu'on avait le potentiel pour présenter les drapeaux de la Maison...Ce qui n'était évidement pas mince à faire!

La file de nouveaux esclaves entra par les grilles ouvertes de la maison, enchainés pour l'instant, alors que les gardes les escorter, sous le regard de tous les gladiateurs portant sur eux des regards moqueurs et supérieurs, mais aussi sous les yeux curieux fier de la Famille Bachus, perchée sur le Balcon de la Villa. Toujours le même procédé, le Grand Bachus en personne s'approcha de son Balcon pour proclamer son discours aux nouvelles recrues, avant de demander à son héros de commencer l'entrainement. Et en ce jour, ce n'était pas l'habituel Nôm qui était en charge de l'entrainement, mais bien le seul et l'unique Vérus. Celui-ci fit un pas en avant, et tous les yeux se tournèrent vers lui. Des regards tous aussi différents les uns que les autres. IL y avait les regards fiers de ses armes, mais aussi ceux jaloux de sa Gloire, voir craintif, et surtout inquiet et reconnaissant des esclaves. Beaucoup commençaient à connaitre la légende de ce Gladiateur, et était surpris de l'avoir en tant que "professeur". Un long silence prit place, le temps que Vérus, l'impitoyable jauge les nouveaux et finalement, après une longue observation en marchant devant chacun d'eux, il s'exprima.

-Savez-vous ce qu'il y a à vos pieds?

Chacun des esclaves se regardaient bêtement, ne comprenant pas cette question qui leur semblait si stupide, alors que les Gladiateurs, se mirent à sourire comme un seul homme au souvenir de cette même question qu'on leur avait posé Jadis. Et finalement, un homme prit l'audace de répondre, de sa voix forte et hautaine.

-Du sable! Simplement su Sable!

D'une démarche tranquille, La fureur-dragon s'approcha de son interlocuteur qui faisait bien une tête de plus que lui. Un sacré spécimen! Il plongea ses yeux clairs dans les siens sans même broncher, et puis sans prévenir lui assena un coup violent au visage, qui fit s'écrouler la montagne, sous les cris amusés des autres gladiateurs et l'incompréhension des esclaves. Mais le "demi-Dieu" reprit à nouveau la parole:

-Tu n'as pas totalement tord! Mais la vraie réponse est bien différente. Ici, sous vos pieds, se tient l'emplacement de votre mort. Une mort dans l'indifférence et les insultes ou Une mort dans L'honneur et la Gloire! A vous de choisir!

Ses mots s'envolèrent jusqu’à ses frères d'armes qui tapèrent du poing leur torse, nu, comme un seul homme. Uni dans un serment, à jamais! De son côté Vérus, tendit la main au gaillard qui s'était exclamé, l'aidant ainsi à se relever, lui offrant un sourire franc et sincère.

-Bien commençons! Apportez leur les armes en bois! Par groupe de deux faisait vous face, que je vois comment vous vous battez!

Il suffit d'un claquement doigt du guerrier pour que tous s'activent en ordre, commençant leur pâle démonstration. Une démonstration grossière aux yeux du gladiateur. Il n'avait aucun art dans la façon de se battre, ce n'était pas une danse, à moins qu'elle ne soit avec les porcs. Après quelques minutes, il frappa de son épée, une poutre qui fit résonner le métal, et tous se remirent dans une file, face à Vérus et la maison Bachus qui regardait le spectacle.

-Bouclier, et quand je vous l'ordonne frapper comme ceci, et poursuivait avec ces enchaînements!

Tout en parlant, il fit la démonstration des mouvements que devaient faire les hommes. Puis il recula marchant tout le long des esclaves, les regardant un à un et corrigeant leurs attaques, parfois avec douceur, parfois avec force et détermination. A chaque mots en ancien langage et les hommes devaient frapper en rythme. Tel un seul homme! Une fumée de sable et de poussières s'empara de leur gorge, mais Vérus ne lâchait pas l'affaire, et els obligeait à continuer, même lorsque la gorge leur brûlait. La famille Bachu était depuis longtemps parti à leur propre occupation, alors que Vérus enseigna le savoir des différentes armes au esclaves. Et ceci continua ainsi,sans répits ni pause, jusqu'à ce que le Dieu soleil penche derrière la colline, laissant ses derniers rayons percer le ciel grisâtre et laisser le manteau de la nuit envelopper tout.

Les hommes étaient éreintés et épuisés, et leur corps parsemé de crasse, de bleus et d'hématomes. Mais tel était à présent leur vie, tel serait leur journée, jusqu'à ce que la mort les emportent ou qu'ils parviennent à l'épreuve finale! Et encore, il n'avait pas à se plaindre, leur vie, même si elle pouvait être courte, serait plus avantageuse que certains esclaves!

Dans la courte vie d'un gladiateur, les postes s'avéraient nombreux et diversifiés. Entre simple Gladiateur dont la vie était menacé par le combat et le bon vouloir du maître des jeux, on pouvait passer pour l'esclave sexuel aux désirs inavoués de Nobles de tout horizon, peu importait le sexe et l'âge. Et parfois, au vu de l’expérience qu'on avait accumulé, on nous doté de la responsabilité d'apprendre aux nouvelles recrues... Mais il existait un autre domaine, que seuls quelques exceptions pouvaient atteindre. Celui de garde personnel du Maître, en de rare occasions. Et en ce jour, Vérus en ferait l'expérience, car déjà son maître l'avait fait demandé auprès de lui, dans sa propre chambre de la Villa où il logeait actuellement.

Le garde annonça l'arrivé du gladiateur, alors qu'un simple mot l'autorisa à entrer. L'impitoyable aperçut aussitôt, l'air grave de son maître, la mine sombre et inquiète. Mais se reprenant rapidement, devant son esclave, il s'exclama:

-Voici notre grand Champion! Ce soir j'ai une mission toute spéciale à te confier. J'ai été fait demander pour de sombre affaires qui ne te concernent pas, mais je sens le coup fourré. J'ai confiance en toi, et même si des gardes seront là pour moi, je serais rassurer de te savoir auprès de moi!

-Oui, maître, j'assurerais votre sécurité et votre vie!

Le gladiateur n'avait pas un instant hésité, ce qui rassura Bachus, qui se permit un large sourire. Après tout, pourquoi Vérus aurait à refuser une telle offre? Il fut rapidement ramener dans sa vêtus chambre, pour se préparer. On lui confia une épée de bonne facture, une première pour un gladiateur lorsqu'il était en dehors de l'arène. Et sans attendre suivit son maître, sous couvert des ombres de la nuit, jusqu'à leur point de rencontre. Le même lieu, où attendait un homme encapuchonné, l'air sinistre.

-Bonsoir, mon cher Bachus! Nous ne vous attendions plus! La politique n'attend pas vous le savez!

-Oui excusez moi! Il est difficile de s'aventurer dans la ville sans attirer l'attention!

Leur conversation continua ainsi, Vérus préférant surveillait les alentours, car tout était bien calme à son gout, trop calme. Laissant les histoires politiques et de pouvoirs à leur duo. Néanmoins, il capta le sens de leurs paroles, par moment surpris, par moment indifférent. Il comprit aussi, que les Jeux d'arène, qui en apparence semblait illégales était au final approuvé, par les "Grands" hommes de ce monde. C'était une source économique non-négligeable et un amusement constant pour calmer les colères et la soif de sang de nombreuses personnes. Occupé l'attention des gens pour éviter des soulèvements. Tout ceci sur le dos de pauvres êtres qui n'avaient rien demandé! Les jeux du pouvoir et de l’ascension était abominable et pourtant n'avait jamais cessé d'exister.

Néanmoins au fil de la conversation, le ton monta entre les deux hommes, sur un désaccord, et rapidement ce qu'il craignait vint. Vérus eut juste le temps d'entendre la corde d'un arc se bander et tirer sa flèche meurtrière, qu'il se jeta sur son maître, dans un véritable plaquage digne de ce nom, sauvant la vie de Bachus, qui jura contre son interlocuteur quand il comprit ce qu'il se passait. Mais pas de temps à perdre pour la Fureur-dragon, la rencontre tournait mal et la raison de sa présence ici était mise à l'épreuve. Les cris résonnèrent déjà dans les sombres ruelles, alors que des hommes vint à sa rencontre. LE gladiateur debout, tourbillonna sur lui même, ôtant la vie de quiconque s'approcher de trop prés, tel une tornade de mort et de sang. Et la bataille qui s'en suivit entre les mercenaires et les hommes de Bachus tourna à une cacophonie sans nom. Des corps tombaient de tout côté, alors que Vérus ne se préoccupait que de la survit de son maître. Une survie qui était mis à rude épreuve, surtout quand une lance fut projeté avec force, visant directement Bachus. Heureusement, "le garde du corps" réussit à parer l'attaque de son épée, et dans un même mouvement récupéra la lance, qu'il renvoya à son propriétaire, un cri de douleur lui indiquant qu'il avait fait mouche. Ceci fait, il attrapa le corps du maître, le faisant avancer aussi vite qu'il put protéger par les autres gardes à l'arrière.

IL n'avait plus qu'à faire attention devant lui et reprendre le chemin de la Villa, une fois arrivé là bas, il serait en sécurité pas avant. Mais c'était une chose facile à dire mais plus difficile à faire, surtout quand ce même Maître ne cessait de se débattre et de rager, insultant à tout va.

-Maître, avec tout le respect que je vous dois, taisez-vous. Vous ne faîtes qu'attirer nos ennemis!

Le regard de Bachus, noir et colérique se posèrent sur son champion, avant de se détendre légèrement et suivre le conseil, se taisant et cessant de gesticuler. Laissant un peu plus de champs d'action pour le Gladiateur, qui avançait cette fois-ci à pas de loup, laissant derrière eux les cris de la bataille qui faisait rage. Mais durant le reste du trajet, le temps semblait s'être arrêté et le moindre bruit résonner en échos dans toutes la ruelle, une sensation pesante et stressante avait enveloppé les deux hommes. Mais finalement, après quelques temps, la longue ruelle menant à la villa fut en vue, rassurant Bachus, qui bravant le danger encore présent, sorti à découvert. Ce ne fut que les sens aiguisés et rapide de Vérus que son Maître échappa à une mort certaine, alors qu'une épée à deux mains frappa à l'endroit où il se trouvait. Bachus blêmit aussitôt, ses jambes défaillantes sous la peur. Mais Vérus sorti de sa cachette pour faire face à cet ennemi. Mais dans la longue ruelle menant à la villa, il aperçut trois silhouette d'une taille et d'une corpulence impressionnante.

-Maitre, quand je vous le dirais, courrez aussi vite que vous le pouvez droit devant vous! Et gagner l'abri des murs! Compris!

Bachus était tellement terrifié, qu'il n'ose dire un mot, hocha simplement de la tête tout tremblant. Quand à Vérus, il s'approcha des trois silhouettes qui sourirent tel des prédateurs. Et agile comme un félin avec la précision d'un serpent, le Gladiateur frappa, l'une des trois ennemis, celui-ci para aussitôt, alors que le bruit des lames se firent entendre. Mais le pied de Vérus fila vers le second mercenaire qui s'approchait pour le décapiter. S'abaissant pour éviter le coup du troisième.

-Maintenant Maître!

Le signal était lancé, Vérus avait attiré à lui les trois ennemis, et laissé le champs libre pour que le Maître s'échappe et se mette à l'abri. Celui-ci, ne se faisant pas prié, courut comme si les chiens de l'enfer était derrière lui. L'une des armoires à glace, tenta d’attraper l'homme au passage, mais rencontra le poing de Vérus, qu'il envoya balader et tomber lourdement sur le sol.

~Plus c'est grand et lourd, plus ça tombe facilement et de haut! Bien, je n'ai pas de spectacle à faire pour un public invisible. Il faut que je termine rapidement ce combat!~

L'un sonné pour quelques secondes, il devait se battre contre les deux autres! Rectification après coup, car Vérus avait envoyé le tranchant de sa lame sur le mercenaire devant lui, le faisant vider de son sang en profusion. IL n'en restait donc plus qu'un.Qu'il acheva tout aussi rapidement, dans une feinte, lui tranchant net la jambe, alors que le sang gicla sur son visage. Il s'avança finalement vers le derniers homme sonné, lui assénant un coup derrière la tête pour l’assommer. Peut être que le Maître aurait besoin de l'interroger!

Le résumé de la soirée était brouillon, encore et toujours du sang et des morts, en même temps tel était sa vie à présent. Mais il avait mené à bien sa mission, non sans quelques blessures, mais tout ceci était son quotidien, rien n'a fouetter un chat! Et pourtant, tous ses efforts ne lui ramenaient pas encore sa fille. Il commençait même à douter des paroles et de la promesse de son Maître!

Toute la maison Bachus était en effervescence, sans que les esclaves-Gladiateurs ne sachent pourquoi, alors qu'ils seraient acteur dans ce qui se tramait. On ne leur répétait que bien souvent, qu'il apprendrait en temps et en heure, les raisons d'un tel remue-ménage. Même les esclaves réservés aux tâches de maison, ou ceux privés au Maître et à sa Femme avait ordre à ne rien dire pour le moment. Ce qui évidemment, n'était en rien pour rassure la Fratrie. Avant que le soleil ne se couche, une véritable horde de jeunes femmes et jeunes hommes vinrent à la rencontre des gladiateurs pour les préparer. Et toute la fratrie passa, on leur fit prendre un bain, un luxe qu'il leur était rare, puis on huila leur corps, aucune partie n’échappa aux mains expertes, on tenta d'appliquer des pommades cicatrisantes et surtout à la couleur de leur peau pour cacher les plaies encore voyante pour certain. Une fois la préparation faites, on leur ordonna d'entrer dans la villa, pour se poster les uns derrières les autres, sans avoir le droit de prononcer un mot. Autour d'eux gardes en surnombre, la famille "Bachus" au grand complet, des tables longue ou boissons et nourriture foisonnaient, une véritable orgie gustative en perspective. Et alors que leurs regards se posaient sur ce spectacle si peu commun, chaque esclaves postés au côté d'un gladiateur se baissèrent, pour attraper le pagne des Gladiateurs pour le retirer aussitôt, les laissant en tenue d'Adam à la vue de tous. Sous les yeux fier et amusé, voir tenté de bon nombre de la famille Bachus. Et dés que les esclaves porteur de plateaux pour le service furent poster au côtés des maître, eux aussi dénudé, Bachus s'approcha pour entamer son discours. Mais le ton avait été donné pour la soirée, et Vérus était bien énervé de ce qui venait en perspective.

-Ce soir, est un soir particuliers, où toute la maison Bachus... Tout notre clan va jouer un rôle important pour notre futur qui s'avère très grand.Ce soir des nobles de la haute société vont venir, ayant eu vent des petits services que nous proposons et ceux avec qualités. Je ne veux qu'aucun des convives ne manquent de rien, alors que "nos serveurs" veillent à bien passer auprès de chaque invités et ne refusaient aucune de leurs avances. Vous fier Gladiateur et frère de sang. Mes plus beaux trésors, vous serez le cadeau le plus précieux pour nos hôtes, aucun ne doit refuser une quelconque demande de la noblesse. Qu'il vous demande d'écarter les jambes,de frapper votre frère ou prendre une de nos esclaves devant leurs yeux. Pour la Gloire de la maison Bachus, cette soirée sera mémorable!

~Comme je le craignais ce n'est qu'une Orgie....pour le bon vouloir des riches et puissants!~

A peine avait-il dit cela, que déjà les convives affluèrent dans la pièce, s'emparant de verre et autres mets succulents, le tout en discutant entre eux d'affaire qui leur semblait importante et amusante. Des regards lubriques se perdant de temps en temps sur les Gladiateurs, alors que déjà des scènes érotiques se déroulaient sous leur yeux, alors qu'un des nobles avaient choisis deux simple esclaves pour leur donner un avant-goût du spectacle. L'homme et la femme le faisant à contre-cœur, devant tous les yeux curieux et excités de l’assemblée. Les rires partant crescendo quand dans un derniers râles, l'homme fini sa besogne. L'alcool coulait à flot, et les "puissants" se sentaient plus entre-prenant, papillonnant autour de la file de Gladiateurs, qui se tenait droit, le corps musclé, tel des Dieux parmi les vivants. Certains invités, qu'il soit hommes ou femmes se mirent à choisir leur modèle, comme on choisit un produit en faisant ses courses, pour soit s'isoler avec leur acquisition du soir, soit devant tout le monde. La nuit continua ainsi jusqu’à l'aube. Et bien sûr, Vérus fut le plus demandé à son grand désarroi, même si Bachus le réserva aux hommes et femmes les plus influent. Ce n'était pas une fois mais deux fois, trois fois et plus encore qu'on le demandait durant la soirée, chaque Gladiateurs et esclaves devaient assurer dans chacune des demandes des plus classique au plus pittoresque, voir écœurante. Heureusement pour le champion, Bachus veillait à ce qu'il ne soit ni trop abimé, ni trop affaiblit, veillant avec les yeux d'une mère-poule sur son bien le plus précieux.

Néanmoins, pour l'invaincu se fut une soirée longue et difficile, alors qu'il s'imaginait l'époque où il vivant avec sa femme et ses enfants. Cette sensation de tromperie et d'abandon fut si intense que cela en devenait insupportable, parfois donnant des coups de Reims plus violent, par dégout et colère. Il en avait vu passer des hommes et des femmes, certains ayant même l'âge de sa fille aînée et son fils. On les traitait de sauvage, mais après une telle soirée, il eut confirmation que la sauvagerie se plaçait à bien d'autres endroits... Fort heureusement tout avait une fin , une fin que le Gladiateur avait attendu avec impatience, avant de pouvoir retourner dans sa modeste chambre...

Dure soirée pour Vérus, quels arrogants que ces ''puissants'' ! Pour son contrôle et son courage, notre Gladiateur reçoit 1 Dun'or et 4 pièces d'acier.

Une journée éreintante de plus, et toujours pas de nouvelles de sa fille; Mise à part, celles qu'il avait de son maître. La même excuse qui revenait toujours, et qui ne cessait de résonner dans son esprit: "Mais mon grand Champion, ta fille est très loin d'ici, je fais tout pour te la ramener, soit patient!" Une nouvelle journée se terminait donc, avec chaque gladiateurs retournant à sa petite cabane de fortune, encore moins bien lotis que lui, le grand Champion. IL les regarda ainsi entrer un à un, imprégnant chacun de leur visage dans sa mémoire...

Depuis qu'il était devenu ce Gladiateur, tant de nouvelles têtes s'étaient présentées à lui. Le métier de gladiateur, si on pouvait le qualifier ainsi, était un danger de chaque instant, dont peu survivait. Mais les maîtres arrivaient toujours à obtenir de nouveaux esclaves et des hommes, ou de simple morceaux de viande, qui offriraient un peu de spectacle et qu'on achetait une somme modique. Rare étaient ceux qui survivaient, aussi longtemps que lui ou les anciens, comme lui. Car il va s'en dire, qu'un petit groupe proche de Veyrus s'était formé, aussi puissant et survivant des batailles précédentes. Certes pas aussi puissant et valeureux que l'Invaincu, mais dont la renommé au sein des arènes n'était plus à faire. Certains gardaient même l'étrange rêve de détronner un jour leur ami et rival. Mais jusqu'à ce jour, personne n'y était arrivé, et des bruits courraient comme quoi, la Fureur-dragon, n'avait pas encore montré son véritable visage, sa véritable force... Son talent! Des légendes qui le disaient lié au dragons, ces créatures ancestrales et disparut.

Peu importe ce qu'on pouvait dire sur le Légendaire Veyrus, Fureur-Dragon, surtout que sa réputation ne franchissait pas les murs de l'arène. Ce dernier se contentait donc de regarder ses élèves, ces gladiateurs, certains plus jeune qu'il ne l'aurait jamais imaginé, certains le regardant avec défiance, et par défi. Mais beaucoup ne verraient plus la lueur de jour ou l'éclat de la lune...Enveloppait dans le manteau de la mort. Cette destinés l'attristait quand même, pourquoi les Dieux s'acharnaient autant sur eux. Les dernière lueur du soleil disparurent au firmament, laissant disparaitre avec lui le derniers visage du gladiateur. Ce derniers le regardait bien différemment que les autres, le déstabilisant un instant. Un visage jaune entouré de boucle d'or, orné de deux yeux aussi intense que le bleu du ciel. Celui-ci l'observait avec respect, confiance et émerveillement. Comme si LE gladiateur-Champion était son héros, son sauveur. Néanmoins, Veyrus ne le désirait pas. IL ne souhaitait pas ce statut envers aucun de ses proches. Un jour prochain pouvait arrivait ou il devrait combattre.. Et pourtant inexplicablement, tous s'unissait à lui.

Marqué par cet échange silencieux, le gladiateur fit demi-tour afin d'entrer dans sa propre chaumière. Mais une main massif l'en empêcha se posant sur son épaule dans une étreinte insistante.

-Le maître t'attend! Suis-nous!

Pas un mot de l'esclave, il devait obéir et c'est tout. Ainsi il se retrouva devant le Maître Bachus, celui-ci semblait soucieux et quelque peu à cran. Inquiétude? Colère? Les tracas guetté son âme.

-Bien Veyrus, ce soir j'ai une mission à te confier! J'irais droit au but, tu devras tuer quelqu'un pour moi. Une personne a refusé de me rendre "un petit service" en plus de nous humilier! Tue-le mais ne te fait pas prendre, je ne désire pas qu'on remonte jusqu'à nous! J'ai réfléchi à comment nous protéger, mais fais attention. Prend ceci, et dépose le auprès du cadavre! Nos soldats s'occuperont à déposer des corps non-loin pour mener la faute sur des vagabond!

Il lui tendit, une bague marqué d'un seau que Veyrus cru reconnaitre, mais n'en montra rien. Et même si cette mission ne lui plaisait guère, il devait obéir. Il adressa néanmoins une prière aux Dieux. Il était une chose de tuer pour protéger sa vie ou celle d'autrui. Une autre de tuer dans l'arène dans un combat à mort, mais jamais encore n'avait-il du tuer de sang froid, tel un vulgaire assassin dans l'ombre, sans gloire, sans respect pour son ennemi...Et surtout sans défense!Ceci le dégoutait au plus au point, mais c'est déterminé qu'il emprunta les routes sombres et silencieuse, enveloppé d'une cape le recouvrant entièrement, aussi noir que la nuit elle même.

Il atteint finalement sa destination, perché sur son arbre à la lisière de la forêt, il surplomba la vaste maison de ce noble. De haut murs protégeaient la maison principale, alors que des patrouilles de deux gardes marchaient en formation tout autour. La difficulté première serait donc d'entrer. Mais ce n'était pas impossible! Il mit à contribution son esprit tactique, et une idée se mit rapidement en place. Il devait agir avec vitesse et discrétion, ne pouvant que faire une prière pour les âmes qu'il allait voler, sans aucun respect ni honneur! Attendant patiemment, le bon moment, il se mit en action, jetant une petite pierre sur le mur , afin d'attirer l'une des troupes. Cette dernière s'approchant du mur scrutant la forêt sombre, à la recherche de l'invisible. Veyrus, déjà prêt, avait armé son arc, et décocha aussitôt sa flèche lorsque l'homme fut assez proche. La flèche siffla perçant le silence religieux de la forêt pour s'enfoncer dans le cœur de l'homme qui tomba au sol. Mort, avant même de l'avoir touché. Néanmoins, il restait encore son binôme, qui prit peur et mit quelques minutes à réagir. Des minutes précieuse pour le Gladiateur transformé en assassin pour ce soir, prenant une impulsion sur la branche épaisse, il se projeta sur le mur, tout en dégainant un poignard et en coupant net dans la gorge du soldat. La lame s'enfonçant dans sa peau comme un couteau dans du beurre. Empêchant tous cris de s'échapper, alors qu'il s'étouffait avec son propre sang. Deux morts! Deux âmes qu'il aurait préféré épargner ...Les deux seuls qu'il espérait devoir orchestrer avant d'atteindre sa cible principale. Mais pas le temps de s'attarder dessus. Il devait concentrer toutes ses idées de meurtre sur une seule et unique. Toujours aussi silencieux et agile, il avança dans les ombres que lui offrait le domaine. Évitant les patrouilles, les esclaves. Il avançait telle une ombre dans la nuit, la mort allait s'abattre sans être vu. Il ne savait pas combien de temps s'était écoulé, et ceci lui importait, peu surtout qu'il se rapprochait de sa "proie", en entrant dans la maison. Cette fois-ci, les cachettes étaient moins nombreuses, et l'avancée fut fortement ralentie. Mais avec patience, il y parvint, l'homme batifolant avec l'une de ses filles de joie qu'il avait payé. Se comportant avec elle comme une bête hideuse et violente dont les hurlement de douleur et d'agonie, laissait envoler toute culpabilité à "l'assassin"...

Veyrus se forçait à ne pas intervenir, les hurlements de la pauvre femme étaient un véritable vacarme à ses oreilles et une souffrance sans nom. Mais il ne pouvait pas prendre le risque de se dévoiler, leur bouche se délier facilement avec une bourse en main. Et il ne souhaitait pas la tuer, même si à cet instant la mort aurait été un sort plus doux. Néanmoins les tortures et autres supplices n'en finirent jamais, et le Gladiateur intervint aussitôt, cachant bien son visage dans un épais turban, ne se fiant principalement qu'à ses propre sens.
S'approchant avec l'agilité d'un félin, il se retrouva bientôt derrière l'homme, brandissant une lame qu'il fit jaillirent comme par magie de sa manche. En cette soirée, le gladiateur s'était équipé léger, pas d'arme à deux main, pas de grosses lames, que le strict minimum et d'outil léger. La femme le vit approcher, et sans demander son reste ni rechercher à voir son visage ou quoique se soit d'autre, elle prit ses jambes à son coup, devant la surprise et la colère de son payeur. Colère qui fut vite remplacé par une peur et une terreur sans nom, alors que la lame glissa sous sa gorge s'en pour autant s'enfoncer encore. Puis la peur passée, l'homme se mit à rire sadiquement, avant d'ajouter dans un murmure:

-Ainsi la mort tape à ma porte de la main d'un sombre assassin inconnu! Qui a payé ta main? Je double la mise pour que tu tue ton commanditaire!

Aucun mot que le hululement des oiseaux nocturnes, l'homme confiant de son pouvoir et de sa richesse pour garder sa vie sauve. Mais quelle fut sa surprise, et ses yeux exorbitées, quand il senti la froide lame séparer sa peau, alors qu'il aperçut le liquide rouge se déversait devant ses yeux. Que la vie le quittait peu à peu, ses jambes ne soutenant plus son poids. Alors qu'il tomba sur le lit où il avait volé l’innocence de tant je jeunes femmes et de jeunes hommes. Essayant de tourner son visage vers son meurtrier, pour capter une dernière image avant que la mort ne s'empare de lui. Et à ses attentes, ce ne fut que des yeux d'un bleu-vert hypnotique et froid, qui lui répondirent, en même temps que quelques mots, sorti de la bouche cachée de l'assassin:

-Tu ne peux rien m'apporter! Ta mort apportera bien plus à ce monde!

Le corps sans vie se figea, dans un rictus d’incompréhension et de douleur, alors que l'homme de la nuit, se regarda dans le miroir face à lui. Une drôle de sensation se faisant sentir. Sans cris et gares, il se tourna, prêt à frapper comme un scorpion la présence qu'il ressentait dans son dos, avant de s'arrêter net!

~Un enfant!?~

Veyrus se retrouvait devant un jeune enfant, les yeux rivés sur le corps de l'homme sans vie. Son père? Probablement et cette fois-ci une grande culpabilité l'envahit, retenant son envie de hurler de désespoir. Mais le garçon, ne réagissait pas, il tourna simplement son regard sur l'homme qui venait de tuer son père.Aucun mot fut prononcé un simple échange intense entre les deux. Et finalement, La Fureur-Dragon se releva, de toute sa hauteur. Perplexe de ne voir aucune réaction de l'enfant devant la mort de son père. LE détestait-il? Ne comprenait-il pas ce qui se passait? Même Veyrus ne sut quoi dire face à ce jeune garçon. Mais déjà un bruit de l'autre monde se fit entendre. Les cadavres des deux gardes avaient du être retrouvé. Il ne fallait plus perdre de temps aussitôt, "l'assassin" se tourna, laissant tomber la bague au diapason étrange au sol. Comme on le lui avait demandé, alors que les gardes trouveraient probablement des cadavres de scélérats quelques temps plus tard. Mais avant de disparaitre, il prit la parole à destination de l'enfant:

-Je suis désolé. je comprend que tu me haïsses! Grandis, deviens fort et si tu souhaites te venger, je répondrais à ton appel!

Aussitôt l'assassin sauta par la fenêtre, disparaissant dans la nuit, une larme disparut dans la forêt nocturne. Une nouvelle culpabilité à mettre sur le compte de son statut, à mettre sur le dos de son maître Bachus. Que les Dieux pouvaient être cruels!


PS: Désolé un peu rouillé, poste pas super! je vais vite reprendre la main !