Irsen était comme à son habitude en pleine méditation dans la forêt et posé sur un rocher plat et moussu. Dans un endroit où le temps et la patte de l'homme n'avait pas d'emprise, un lieu saint où la nature était maitre des lieux et où seul le bruit de la rivière et des animaux brisaient le silence. Mais se fut un autre bruit qui se fit entendre, des bruits de pas, qui brisèrent ses réflexions. Le sage-Cerf se leva à l'aide de son bâton et marcha vers l'inconnu. C'était un membre du son clan une jeune fille des Lawouick, qui courait vers lui à en perdre haleine.

- Palandrin, Palandrin Cerrunnos.

- Ouhla ma 'tite, doucement. Qu'est-ce que tu fais ici si loin du village et toute seule.

- C'est parce qu'il a un problème au village Palandrin, les fermiers Nealf et Bilarse veulent se battre faut venir et vite !

- Très bien on y va, mais cours pas trop loin de moi, il faudrait pas que tu te perds en plus.

Les deux Élandrins partir en courant à travers les arbres et le village pour atteindre les deux fermes voisines un peu plus en retrait du village. Nealf, qui avait le teint pâle un peu mauve était là avec Bilarse plus petit que ce dernier et les cheveux blonds. Les deux étaient chacun de son côté, mais s'insultaient de plus en plus fort.

- Et alors, c'est quoi ces manières de parler ? Et devant une enfant en plus ! S'écria Irsen qui s'approchait des deux agriculteurs.

Les vieux arrêtèrent de se donner des noms d'oiseaux et s'excusèrent auprès du druide et de l'enfant. Ce dernier demanda le sujet de toute cette agitation et quand il eut finit d'entendre les parties différentes, ce dernier était consterné. Il avait l'habitude de ses deux larrons qui pouvaient s'entendre comme chien et chat et quelques heures plus tard comme des vieux amis de toujours. Le vieux Cerrunnos savait comment régler les problèmes, surtout les leurs qui étaient la majeure partie de son travail.

- Alors, si je comprends bien vous faites tout ce raffuts, pour une jument de Nealf, qui c'est échappé pour aller manger des pommes dans votre verger à vous, Bilarse... Il fit une pause et donna à chacun un petit coup de son bâton sur leur tête. Voyons Bilarse si cette bête est partie de son enclo, c'est pour profiter de vos talents en culture d'arbres fruitiers. Palvolen, vous a donné cette récolte et vous lui refusait d'en faire profiter un animal ?

Honteux l'Éladrin s'excusa et promis de rendre la bête, qu'il avait gardé en refusant de la rendre.

- Quant à vous Nealf, je vous demande de mieux garder vos bêtes et de leur construire de meilleurs enclos que ceux présent. Car si aujourd'hui c'est une jument dans le près d'à côté, demain ça pourrait être votre bétail qui s'échappe pour la forêt. Et il vous en serait moins aisé de les retrouver.

Il repartit vers le village avec la petite fille et s'arrêta voir Zephyr chez lui et rester quelque temps dans le village.