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 Quand le voile de l'espoir se déchire... Les bras de la mort vous attendent

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Anar Curunir
Fureur-dragon
Fureur-dragon
Anar Curunir
Âge : 34
Philosophie : Individualisme
Faction ou Clan : Aucune alliance

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Races: Sang-mêlé
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Quand le voile de l'espoir se déchire... Les bras de la mort vous attendent Left_bar_bleue750/5000Quand le voile de l'espoir se déchire... Les bras de la mort vous attendent Empty_bar_bleue  (750/5000)
Adage: J'atteindrais la Gloire dans l'Honneur, le Respect...Et le sang!
MessageSujet: Quand le voile de l'espoir se déchire... Les bras de la mort vous attendent   Quand le voile de l'espoir se déchire... Les bras de la mort vous attendent EmptyMer 25 Juin 2014 - 13:16

Sombre. Si sombre! Un rayon de lumière parvenait tout juste à entrer dans les sous-sol de cet enfer. Le froid causait bien des souffrances aux hommes présent dans les ténèbres, alors que la neige était attachée par-ci et par-là de tâche de sang abondante. Une porte en fer empêchait l’accès à l'extérieur gardé par deux hommes en armure, alors que quatre autres se tenaient à l'extérieur. Les fondations de la bâtisse tremblaient, alors que de la poussière se perdait du plafond. Mais la structure millénaire tenait bon. L'effervescence de l'extérieur se faisait sentir dans toutes l'audience, alors que le public tapait des pieds et des mains, que leurs cris réunis montaient jusqu'au cieux, là ou d'autres spectateurs Divin devait observait le spectacle. Un Chahut et une ambiance à faire pâlir les rois et les dieux eux même. Des noms inaudibles scandés... Et pourtant ce fut à l'opposé des pensées de notre héros. Calme, posé, les yeux fermés, tout son corps détendu, attendant... A l'extérieur le porte-parole cessa toute l'agitation par sa simple entrée, et une fois arrivé au centre de l'arène, il s'exprima de sa voix, alors que les trompettes annoncèrent son discours.

-Sujet Norpaliens et étrangers, Bienvenue dans l'arène de Norpalie. La plus grande et majestueuse des arènes. Là ou né les légendes et les héros dont le nom est gravé pour l'éternité dans le marbre et la pierre. Les combats que vous avez vu jusqu'à présent n'était qu'une mise en bouche pour le véritable spectacle!

Mes amis... Mes frères! Nous allons clôturer cette formidable journée par un combat Titanesque. Le combat des Titans comme nous aimons l'appeler. Nos trois plus valeureux guerrier et invaincus jusqu’à présent vont affronter un champion venu de terres lointaines et Inconnues. On le surnomme la Fureur-Dragon. Dans ce combat nos champions vont vous montrer une pièce, une reconstitution des combat du passé. Lorsque nos Aïeuls combattirent les dragons et vainquirent les bêtes. Veuillez applaudir nos héros!



A ces mots une grille s'ouvrit et deux hommes et une femme en sortirent chacun armé d'une arme différente, sous le tonnerre d'applaudissement de la foule et les sifflements de joie. Chaque Gladiateurs faisaient le "show" devant leur public, en grognant et bandant des muscles. Casque de véritable guerrier sur la tête, alors que leur torse nu reflétait la blancheur de la neige. La femme munie de son trident et d'un filet, alors qu'un des hommes était armé d'une épée et d'un bouclier et le second plus impressionnant d'une épée à deux main digne d'être portée par un véritable géant! Après quelques minutes à impressionner le peuple, le porte-parole repris son discours, non sans un sourire:

-Face à eux, la Bête prête à dévorer nos valeureux sauveurs. Une créature sortie tout droit des entrailles de la terre et de l'enfer dont on dit qu'aucun homme ne peut voir sans ressentir la peur. Pour représenter une telle bête, remercions la Maison Bachus pour nous offrir son propre champion, dans notre magnifique Arène. J'ai nommé La Fureur-Dragon: Veyrus!


Les grilles s'ouvrirent, alors même que le Gladiateur ouvrit les yeux, tenant une dernière fois le collier qu'il portait tout contre lui, en tout occasion. Attendant que la grille s'ouvre totalement pour faire sa propre entrée. Repensant à la scène qu'il avait vécut hier...

................

Son maître était venu dans sa modeste chambre pour lui témoigner plusieurs nouvelles. La première étant plus intéressante pour Bachus et ses rêves de puissance et de pouvoir, mais aussi pour , lui, Veyrus dans l'idée de prestige, de gloire et de respect. Car dans peu de temps, il participerait au fameux combat des titans, le combat de Gladiateur le plus reconnu et désirait par tout guerrier-esclave, récompensant autant le maître que le gladiateur à un point qu'ils n'imaginent même pas, et dont le nom restait à jamais graver dans les mémoires, la statut du vainqueur trônant dans la salle de l’histoire. Mais un tel spectacle était à la mesure de l'arène, car le nouveau-venu devait affronté les trois plus grands guerriers de l'arène n'ayant pas perdu un combat de leur vie. Et chaque combats des Titans réservaient ses surprises et ses dangers!
Mais plus important encore, Bachus lui avait annoncé une nouvelle bien plus importante encore que tout ceci. Il lui avait finalement ramené sa chère petite fille, et s'il survivait à ce combat, non seulement, il aurait la Gloire et son nom deviendrait légende, mais en plus il récupérerait sa fille, s'approchant un peu plus de leur liberté à tout deux. La raison qui le poussait à gagner ce combat mortel... Le sourire de sa fille illuminant le visage du père qu'il était!


..........

La grille fut totalement ouverte, et avant de sortir des ténèbres pour rencontrer la lumière du Sud, il souffla de simple mots à lui même.

-Pour ma fille....


Aussitôt, la lumière lui agressa les yeux, alors qu'il lui fallut un temps d'adaptation. Alors que ses pieds s'habituèrent à fouler la Neige des contrées du Sud. Mais à l'inverse de "ses frères d'armes", son entrée fut plus sobre malgré les encouragement d'une foule en délire et des sifflements et mécontentement joué d'une partie des spectateurs. Rien de plus normal, dans cette pièce de théâtre, il jouait la bête, le dragon à occire... Le Hérault finit par quelques paroles sans importance aux yeux du Gladiateur et prononça finalement le début du combat, sous l'excitation visible de la foule. Mais une personne semblait plus concentré et sérieuse que le reste, le Maître Bachus gardait une attention particulière à son poulain.

Mais déjà les trois puissants guerriers se mirent en position encerclant leur proie, méfiant et avec précaution, une tentative jouée pour montrer plus de spectacle encore. Pour sûr, ils croyaient en leur rôle de guerrier sauveur de l'humanité. La femme faisant tournoyer son filet au dessus de la tête, alors que l'homme au bouclier faisait taper son épée dessus. Les trois continuaient ainsi leur danse et leur petit manège... Néanmoins, Veyrus opta pour une nouvelle technique bien surprenant et différent que ses précédentes batailles. Sans cris et gare, il se jeta à corps perdu dans ce combat, visant en priorité l'homme au bouclier. Et c'est en déversant sa rage de vaincre dans un cri bestiale, qu'il frappa le bouclier, le choc retenti dans leur deux bras, surprenant le défenseur. Mais il devait subir les coups sans intermittence de cet homme possédé par la bête. Un homme qui portait très bien son surnom. Néanmoins Veyrus fut rapidement ralenti dans sa manœuvre, puisque les deux autres n'étaient pas rester sans rien faire, se rapprochant de lui pour l'avoir dans le dos. Et c'est d'ailleurs qu'au derniers moment, que la Fureur-Dragon évita le filet dont il était la cible, faisant une habile roulade sur le côté, et parant de ses deux fidèles lame le claymore du géant. Lutant tout deux pour percer la défense de l'autre, mais à ce petit jeu, la force du géant prenait le dessus... Et pire la femme au filet tenta à nouveau d’attraper sa proie.

Veyrus se permit un risque alors qu'il perdit l'équilibre forçant son opposant à le suivre dans sa chute, pour poser ses deux pieds sur son torse et le propulser derrière lui. Ce qui fonctionna, non sans verser quelques goutes de sang dans la manœuvre, qui vont entacher la neige d'un blanc immaculé. Il n'en fallut pas plus pour entendre le cri de joie et d'excitation de l'auditoire. Veyrus était en mauvaise position, et surement était-ce le combat le plus dure qu'il eut à faire dans l'arène. Oh il avait été grièvement blesser par le passé, mais il ne ressentait pas autant de difficultés qu'à présent. Les trois adversaires combattaient à la perfection et ne laissaient aucune erreur. En plus de savoir travailler parfaitement en équipe. Toutefois, il ne devait pas perdre aussi proche de son but et d'accomplir sa promesse. Il s'empara du bijou, l’agrippant fermement comme pour lui donner plus de force encore. L'image bienveillante de sa femme lui venant à l'esprit, autant que de sa dernière petite fille. Il eut un léger sourire, alors que son esprit divagua un instant vers sa nouvelle amie Elanille.... Elle lui en voudrait à coup sur en voyant autant de cicatrice parsemant encore son corps et elle aurait fort à faire pour le remettre encore sur pied!

Il évita un coup de bouclier, répondant par ses deux lames, alors qu'un trident vola proche de son flan, arrachant quelques bouts de peau au passage, laissant le sang se déversait sur la neige une nouvelle fois. Sans se rendre compte il recula, encore et encore, et même si l'arène, dans laquelle ils combattaient, était la plus grande de toute, tôt ou tard, il rencontrerait les hauts murs et ainsi les bras de la mort. La rage de vaincre s'empara de lui, alors qu'il se sentait de plus en plus acculé par l'assaut des trois guerriers. Il rendait coût pour coût et parvint même par moment à légèrement blesser ses ennemis autant qu'ils le faisaient eux même. L'adrénaline le gagna peu à peu, alros que des flash de sa fille et de sa femme apparaissaient à ses yeux. Des yeux dont les pupilles se dilatèrent pour devenir verticales comme ceux d'un chat...ou d'un dragon. Le bleu s'assombrissant peu à peu. Un cri bestiale sorti à nouveau de sa bouche, puissant et inquiétant, alors que sa fureur s'empara de tout son corps, pour marteler de coup tout opposant se présentant à lui. L'homme au bouclier, surement ayant la meilleure défense prit plus de coups que ses compatriotes, et dans un instant de doute, Veyrus usa d'une force violente qui propulsa l'homme sur quelques mètres, déclenchant un véritable cri de douleur. Et c'est la surprise qui gagna chacun des gladiateurs, car l'homme au bouclier n'avait pas souffert par le choc... Un piège s'était refermé sur son bras, le retenant un moment coincé, alors qu'il s'y délogea vite, un bras dont il ne pouvait se servir que difficilement présent. Voilà les surprises de l'arène des pièges disséminés sur le sol... Mais que cela le réservait-il d'autres?

Un mécanisme se fit entendre dans son dos, et par l'expérience il se hâta de fuir les lieux, alors même que le mur s'ouvrir sur un ingénieux système qui se mit à cracher des flammes, dont la chaleur fut briller le corps des participants. Ceci émerveilla les spectateurs qui comprirent l'allusion au feu du dragon et applaudissement aussitôt...Mais le combat ne s'arrêta pas pour autant les trois anciens ayant vu surement pire, ils chargèrent aussitôt sur le gladiateur, un léger sourire aux lèvres. Le géant parvint à briser la garde de Veyrus pour l’envoyer choir plusieurs mètres plus loin. Il se releva à son tour, un léger sourire sur se propres lèvres, face au trio qui se tenaient côté à côté, avant que l'homme au bouclier ne s'exprima surprenant la Fureur-Dragon!

-Veyrus, la Fureur-Dragon! Tu portes bien ton nom et mérite celui d'Invaincu! Tu combats avec la rage du dragon, et probablement ne dévoile-tu pas tout ton potentiel. Tu es l'homme qui nous auras mis le plus longtemps en échec et aura même réussit à nous blesser!

Il s'arrêta, pour que finalement reprendre en chœur:

- Néanmoins, nous ne pouvons pas te laisser l'emporter. Nous sommes désolés d'ôter la vie à un homme de valeur tel que toi!


A ces mots, la femme envoya son trident droit sur Veyrus, alors que le géant et l'homme au bouclier lui foncèrent dessus comme deux boulets de canon, la fureur-dragon évita facilement le trident, mais fut plus en peine face aux deux canon-humain. Même s'il dévia aisément, l'attaque de l'homme-bouclier, il fut propulsé par la force du géant. Ses pieds raclant le sol, laissant une trainée derrière lui. Mais sans se préoccuper plus que ça, une ombre retint son attention, par expérience il se retira suffisamment, pour voir la femme qui essayait à nouveau de l'emprisonner dans ce filet de maille... Néanmoins Veyrus passa à la contre-attaque, et attrapant le filet au vol le renvoya à son auteur, emprisonnant ainsi la femme surprise, qui essaya de se libérer en vain.... Une en moins, pour un certain temps, car déjà les deux hommes l'avaient entouré pour frapper sans retenu. Un nouveau hurlement sorti de la bouche du Gladiateur, alors qu'il tourbillonna sur lui même avec vitesse, déclencha sans le vouloir une tempête de neige sur place. Ceci blessa à plusieurs endroits ses deux opposants, et alors que la tempête cessa, une lame perça cette tornade blanche, pour s'empaler dans la cuisse massif du géant, qui posa genou à terre dans un cri. Ce nouveau blessé eut le seul réflexe d'enfoncer sa propre lame dans le bras du gladiateur, lui extirpant un bon morceau de chair... Un nouveau cri où la rage se mêlait à la douleur, mais Veyrus se laissait gagnait par cette rage, alors qu'il brandit sa deuxième épée haut, pour pourfendre le géant à la garde du coup, le transperçant du haut vers le bas.

Des exclamations et interrogations s'exclamèrent dans la foule, alors qu'un léger silence prit place. La Bête devait mourir dans l'histoire et non les héros des hommes. Le combat prenait une tournure à laquelle, il ne s'attendait surement pas. Mais ce même combat n'était pas encore fini... L'homme au bouclier se montrant insensible à la mort de son frère, même si La Fureur-Dragon connaissait la vérité fut rejoins par la femme ayant réussi à se défaire de son filet. Derniers échanges de regards, dernières recommandations silencieuses, et un échange plein de respect que seul les guerriers de l'arène pouvaient reconnaitre. Le combat allait se terminer dans ce derniers affrontement par la mort de Veyrus ou d'eux. Le silence installé entre eux, les guerriers ne furent pas le moins du monde atteint par les cris de la foule. Le temps s'était figé entre eux, puis tout bascula, dans un ensemble parfait leurs pieds quitta le sol pour manger littéralement les mètres qui les séparaient. La jeune femme balança une dernière fois son filet qui fut éviter, ne ralentissant que légèrement la course de la Fureur-Dragon. le choc n'était plus qu'une question de secondes, les trois Gladiateurs hurlèrent à l'unisson.

La jeune femme tenta de transpercer l'homme de son trident, qui fut dévier par Veyrus, celui-ci profite de l'impact pour prendre appui sur elle avec son pied, et se propulser au dessus de l'homme au bouclier, bondissant au niveau de lui pour les surplomber tout deux. La femme ayant garder son sang froid, fit de son trident une arme de lancée visant directement la Fureur-Dragon. Celui-ci dans les airs ne pouvait pas éviter l'attaque, le trident s'enfonça dans son bras, lui causant une douleur cuisante et grave, même si pas mortelle. Profitant toujours de son élan, il traversa l'homme au bouclier de ses deux lames qui déchirèrent toute la chair et le corps de l'homme, qui n'eut pas le temps de pousser un cri. Celui-ci avant de se faire prendre la vie était parvenu à frapper, de son épée, la cuisse de Veyrus. L'un mort, le Gladiateur, déposa un pied au sol, alors que la femme gladiateur se précipita sur lui pour le finir à main nue, mais le guerrier, opposa ses lames sur lesquelles elle s'enfonça dessus, lui murmurant quelques mots à l'oreille, avant de sombrer dans les ténèbres de la mort...

-Reposez en paix mes frères et sœur!

Le silence fit place dans toute l'arène devant ce spectacle que certains diraient épique et magnifique. A cette distance personne ne savait dire encore qui était sorti victorieux, ne voyant qu'un regroupement opaque de corps. Mais tant bien que mal Veyrus se releva, souffrant atrocement, alors qu'une épée était planté dans sa jambe et un trident dans son bras. Un Monstre, ou le Miraculé! Tel était les surnoms qu'il obtiendrait après cela. Car étant le premier à remporter une telle épreuve, il ne devait être qu'un monstre de plus ou un miraculé. Oh oui La Fureur-Dragon deviendrait aussi le Monstre, Le Faiseur de Miracles... Le Titan. Son nom deviendrait connu peu à peu dans ce monde de l'ombre. Et ce silence fut détruit par une explosion applaudissement et de joie. Ironie de l'Homme, heureux de voir le sang versée... Mais de son bras ensanglanté, il leva le bras victorieux, déclenchant plus de folie encore dans les gradins. IL avait triomphé et son nom fut scandé dans toute l'arène, mais personne ne pu apercevoir les larmes de joies qui se déversèrent sur son visage...

..............................


Le soir venue, le gladiateur ne tenait plus en place son cœur prêt à exploser à tout moment. Aucune de ses blessures ne le faisaient souffrir autant qu'on aurait pu le croire. Il s'était laissé guérir par l'un des meilleurs guérisseurs de la contrée et ayant connaissance des jeux d'arène. Rien ne valait les talents de Elanille, mais il ne pouvait l'avoir avec lui pour des questions que nous connaissions déjà tous! Dans tous les cas sa vie de douleur et de tristesse s’achèverait ce soir, son cœur serait plus léger et son âme ôter d'un lourd fardeaux. Toutes les peines du monde valait tout ceci. Et La personnalité de Veyrus laissa place peu à peu au grand retour de Anar. Sa mémoire floue revenant et avec elle les joies, les sourires et l'Amour.
Il ne tenait plus en place, ayant en fin d'après-midi piochait dans sa bourse et surtout celle du Maître Bachus, des présents à offrir à sa fille. Un magnifique bouquet de couleurs vive, se rappelant de sa préférence pour les belles couleurs chaudes et une poupée comme toutes les filles de nobles possédaient, alors qu'il lui confierait surtout le bijou que sa femme lui avait donné.

Il se laissa se perdre au bonheur, baissant sa garde et montrant sa joie à ses frères, qui eux même furent touchés et contaminés par cette situation. Le Gladiateur devenait de plus en plus impatient au fur à mesure que les minutes passées, il ne pouvait attendre, désirant aller sur la route à leur rencontre. Puis finalement une cloche retentit dans l'enceinte de la bâtisse annonçant l'arrivée d'une calèche. Ce même transport porteur d'espoir et du plus grand bonheur qu'on puisse connaitre. Déjà Anar se tenait devant les portes alors qu'elles s'ouvraient suivit de ses frères et sœurs d'arme, et de toute la famille Bachus se tenant sur leur Balcon pour observer les retrouvailles. La porte s'ouvrit entièrement pour laisser place à la calèche...


Mais la vision qui apparut fut différente de ce qu'on pouvait espérer. La calèche était parsemée de flèches, alors que l'homme qui la menait semblait blessé au bras, et à la tête. Que s'était-il passé?

La peur étreignit le cœur de Veyrus qui parti à l'arrière, essayant d'ouvrir la porte, alors que Bachus se dirigea vers le cavalier qui s'exprima assez fort pour que tous l'entendent:

-Une attaque de bandits, nous n'avons rien pu faire, je m'en suis sorti de peu, pour gagner l'abri de la ville... Je n'ai pas pu aider...

Sans finir sa phrase, il baissa la tête, tandis que Bachus détourna la tête essayant de voir ce qui se passer à l'arrière. Veyrus, lui, prit un temps avant d'ouvrir totalement la porte, craignant ce qu'il allait trouver dedans. Puis il se décida et ouvrit les deux portes... Pour réceptionner un petit corps frêle qui tombait dans ses bras, un corps innocent maculé de sang, sous les yeux révulsé du gladiateur qui se mit à bafouiller tout en parlant rapidement.

-Lucy!! Lucy!! LUCYYYYYYYYYYYYY! Réveille-toi je t'en supplie!

Sans qu'il les retienne son visage se mit à pleuvoir des torrents de larmes qui glissèrent sur la peau délicate de sa fille, et ses cheveux blond comme blés. Il prit le corps inerte dans ses bras, en criant encore et encore son nom, tous les spectateurs baissant la tête devant ce tableau tragique. Et le corps se mit à gesticuler difficilement, encourageant son père dans ses manœuvre, et de petits yeux s'ouvrirent sur le visage déchiré de son père.

-Papa? Papa! Je savais... Je savais.. que tu me retrouverais!

Elle se mit à tousser, puis cracher du sang, alors que le père en détresse, essayant de la mettre dans une position des plus confortable. Câlinant tout son corps, lui déposant multiple bisous sur le visage, comme si ceci pouvait lui donner la force de vivre. Mais tout le sang qu'elle perdait par toutes les blessures avait déjà scellé son sort.

-Chut! Lucy, garde tes forces! Je suis là, tout va bien! Papa est là, tu n'as rien à craindre!

Sa fille se mit à sourire et ses petites yeux d'enfant brillèrent en posant son regard sur son père. Comme si tous les maux et les cauchemars disparaissaient par sa simple présence. Elle se mit même à avoir un petit rire léger entre-coupé de respiration difficile.

-Papa... Tu sais pas mentir..Maman a toujours dis....Maman! Je vais rejoindre Maman, Grand frère et grande sœur?

-Non, non ça va aller! Je suis là! Tu vas guérir! Je vais trouver les meilleurs guérisseurs!

Elle se mit à sourire à nouveau tendant sa petite main vers le visage de son père, le sourire le plus pure sur le visage, gâché par le sang sur son corps. Elle caressa le visage de son père qui accepta aussitôt cet échange, puis elle reprit la parole avec plus de difficultés encore, tout en fermant peu à peu les yeux!

-Je veillerais sur toi avec Maman et les autres! Papa? Je.... Je t'aime!

Sa main se mit à tomber, rattraper par les mains de Veyrus, qui tenta en vain de la faire revenir à elle. Son derniers souffle s'était dissipé avec ses dernières paroles. L'homme meurtri une nouvelle fois se perdit dans sa tristesse et son malheur, posa son tête dans le corps de poupée, déversant toute sa peine. Son cri de désespoir déchirant le voile de la nuit atteignant tous les villageois des alentours, et montant jusqu’au cieux, d'où les Dieux devaient voir le spectacle!

Veyrus resta ainsi toute la nuit, bordant le corps de sa fille, hurlant et ignorant les appels de ses compères. Bientôt, il se retrouva seul dans la cours, tous étaient entrer dans leur chambre, impuissant face au mal de leur champion. Les images de sa fille défilèrent en vagues successives dans sa tête, lui donnant le tournis. Son sourire. Sa voix. Elle courant dans les bois. Se rattrapant à sa main à lui, ou demandant à être dans les bras de sa mère ou de son père. Alors que la lune éclaira leur deux corps, Veyrus se mit à chanter, comme pour emporter l'âme de sa fille au côté des Dieux!

Des heures étaient passé ainsi, et Bachus se décida enfin d'intervenir, venant auprès de son champion! IL patienta avant de prendre la parole. Puis le moment opportun, il prit le corps de la petite, le confiant à un garde, tout en rassurant que son corps serait bien traité. Ceci fait, il entoura de ses bras le corps du gladiateur qui semblait bien moins impressionnant à ce moment. Le maître commença à essayer de réconforter son poulain, sachant que ceci n'aurait pas d'effet. Et sentant qu'il le perdait, l'homme n'ayant plus de raisons de vivre il prit la parole de manières posées et prudente:

-Que comptes-tu faire à présent? J'en déduis que devant ton silence, des mauvaises idées franchissent le seuil de ton esprit! Mais avant que tu ne tentes quoique se soit, souviens-toi que ce qui s'ôte leur propre vie ne rejoignent pas ceux qu'ils aiment sur les terres des morts, réfléchis à cela!


Veyrus releva aussitôt la tête, les yeux rougis mais meurtrier se posèrent sur le Maître, avant que celui-ci ne reprenne, sans prêter attention à cette menace, habile serpent à la langue bien pendue qu'il était:

-Je peux te proposer quelques choses! Une chose qui feront pâlir d'envie les Dieux et regretteront de t'avoir enlever ceux que tu aimes! Ton nom grandira au-dessus des cieux pour surpasser ceux des Dieux!


Le Gladiateur regarda plus intrigué et surpris son maître, alors qu'il attendait la suite sans dire un mot. Remarquant qu'il avait piqué la curiosité et l'attention de son champion Bachus poursuivit:

-Tu ne peux te tuer toi-même. Néanmoins continue à combattre pour moi! Si tu dois passer sous les coups de tes ennemis dans une lutte acharnée, tu rejoindras ta famille! Si tu continues ainsi à te faire connaitre, bientôt on ne te craindra pas que dans l'arène...Mais sur toutes les terre d'Ildir. Bientôt les Hommes apprendrons à craindre bien plus ton nom qu'un quelconque Dieu! Combat pour moi, et la Gloire, mon ami! La gloire dépassera tout ce que tu imagines! Gloire et Argent!

Veyrus ne s'exprima pas tout de suite! Le visage baissé vers le sol, alors qu'il n'arrivait pas à réfléchir, son esprit trop embrumé par la colère et le désespoir, en plus de la tristesse. Tout mal qu'il avait subit n'était rien contre cette souffrance. La douleur ayant fait pousser une nouvelle graine dans son cœur, détruisant un peu plus l'âme de Anar pour assouvir encore plus la créature qu'il avait en lui! Il releva enfin la tête, le visage plus sombre et noir que d'habitude, doué d'une nouvelle détermination aussi sombre que les créatures de l'enfer, et d'une voix glaciale, il répondit à l'offre!

-Soit, je combattrais pour votre Maison, Bachus! Apportez-moi le plus d'adversaire possible, je les tuerais tous jusqu’au derniers! Je n'ai d'autre but dans cette vie que de tuer et d'acquérir la Gloire!

Il se releva sans aide, prenant la direction de sa chambre, sous le regard, d'abord neutre, de Bachus, qui devint rapidement étrange. Tandis qu'un sourire malsain se dessina sur ses lèvres, il était parvenu à obtenir ce qu'il désirait. Et dans la pénombre de la nuit, une nouvelle voix se fit entendre, alors que deux silhouette apparut!

- Mon cher Mari, as-tu eu ce que tu souhaitais? Ton vil plan a t-il fonctionné?

L'intéressé se leva, tout sourire pour faire face à sa femme et la deuxième silhouette, tout en s'exclamant joyeux et fier!

-Plus que je ne pouvais l'imaginer! Nous avons sa totale dévotion envers notre Maison! Finalement, j'avais raison d'agir ainsi! J'avais peur que nous le perdions, une fois qu'il aurait retrouvé sa fille. Il aurait eu probablement assez de pièce pour acheter sa liberté pour lui et sa fille. Notre plus grand champion aurait disparut, et nous ne pouvons pas nous le permettre!


La troisième silhouette, sorti de l'ombre visible à la lumière de la lune, ce n'était autre que le fameux cavalier de la calèche, qui semblait se porter parfaitement bien!

-J'ai fais ma part du marché! J'ai tué la pauvre fille, du moins je l'ai blessé suffisamment pour qu'elle meurt dans les bras de votre homme! Maintenant je veux la somme que vous m'avez promis!

Aussitôt, Bachus tendit une bourse rempli à l'acteur du soir, lui demandant de rester dans les environs, qu'ils feraient appel à lui pour ses services dans le futur.Ce qu'il accepta volontiers, évidemment! Le Cavalier parti, il se tourna vers sa femme, le regard lubrique, alors qu'il donne une petite claque sur ses fesses, en s'exclamant:

-Si nous fêtions la promesse d'un avenir dans la puissance et le pouvoir! Apporte nos esclaves pour s'amuser autant que nous le désirons, je suis d'humeur coquine!

Les derniers protagonistes de la pièce disparurent à leur tour dans leur maison, avec comme seul spectatrice la lune, pleurant la perte d'une telle âme... de deux âmes plutôt avec l'anéantissement du pauvre Gladiateur qui ne pouvait encore voir ce qui s'était tramé dans son dos et toutes les manigances... L'homme continuerait donc ainsi à combattre et à tuer pour le nom De Bachus!
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Sporadique
La main de Litrish
La main de Litrish
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Quand le voile de l'espoir se déchire... Les bras de la mort vous attendent Left_bar_bleue5000/5000Quand le voile de l'espoir se déchire... Les bras de la mort vous attendent Empty_bar_bleue  (5000/5000)
Adage: « Que ceux qui boulversent l'Équilibre se méfient.»
MessageSujet: Re: Quand le voile de l'espoir se déchire... Les bras de la mort vous attendent   Quand le voile de l'espoir se déchire... Les bras de la mort vous attendent EmptyMer 9 Juil 2014 - 15:08

En cette journée, Veyrus avait prouvé deux choses. L'une était qu'il était un combattant émérite, digne d'une classe supérieure de guerriers: les spectateurs présents durant le combat en avaient eu pour leur argent. La deuxième était qu'il encore paré à combattre car c'est ce qu'il faisait le mieux. Sa fille était morte, tué par l'avarice de Maître Bachus, mais cela ne l'empêcherait pas de continuer à se battre.

« L'avarice perd tout en voulant tout gagner.»

S.
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