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 Lliryn Faravel, chevalier errant... [Terminé]

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Lliryn Faravel
Le Loup Blanc
Le Loup Blanc
Lliryn Faravel
Philosophie : Égalitarisme
Divinité(s) : Phélemée
Faction ou Clan : Les Redresseurs

Attributs
Races: Aasimar
Réputation:
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Adage: Quand la Justice sommeille, le Redresseur veille
MessageSujet: Lliryn Faravel, chevalier errant... [Terminé]   Lliryn Faravel, chevalier errant... [Terminé] EmptyDim 26 Oct 2014 - 14:51

Lliryn Faravel

Pour atteindre la lumière, il faut d’abord traverser les ombres.


Genre: Masculin
Surnom: Le Loup Blanc

Âge: 31 ans
Race: Aasimar

Terre d'origine: Hydrasil, Bélin.
Philosophie: Egalitarisme (neutre bon à tendance loyal)

Faction: Redresseur
Profession: Chevalier errant

Magie  
Lliryn ne possède pas la Flamme.


Aptitude(s) particulière(s): -Il peut user de l'énergie de la lumière, celle-là même qui permet aux Aasimars de détecter les créatures de l’Outre-Monde. Il en imprègne son épée à double tranchant, Bryn, afin de purger les goules ou autres abominations. Une fine aura argentée enveloppe la lame, lui conférant ses pouvoirs.

-Perception : Le véritable guerrier ne se repose jamais ! Ses sens demeurent sans cesse aux aguets. Dans le cas de Lliryn, son ouïe fine le trompe rarement et lui permet d’entendre ce que d’autres ne pourraient percevoir. Il reconnait facilement les sons, alors un conseil : prenez vos précautions si vous vous approchez de lui pour un "coucou, qui c'est ?!".


Apparence

Il m’avait fallu une bonne heure pour tomber sur les premières traces de pas courant le long du sentier. Une aubaine qu’il ait suivi le chemin des Falaises de la dernière chance ! Il était bien capable de passer par des endroits encore plus fastidieux que celui-ci ! Les empreintes étaient larges ; il portait sans doute ses éternelles grandes bottes, à défaut de l’uniforme réglementaire des Redresseurs.

Il avait quitté Simpliste le matin même, sans que je ne l’aie aperçu quitter le village. Heureusement que son apparence ne laissait planer aucun doute sur son identité. A peine avais-je prononcé le mot « Aasimar » que l’on m’indiquait aussitôt la direction qu’il avait prise.

Je suivis encore longtemps le sentier, jusqu’à enfin apercevoir l’être angélique. Les rayons du soleil se perdaient dans la chevelure claire qui retombait sur ses larges épaules, rompues à l’art du combat. D’un blond très pâle, quasiment blanc, ses mèches scintillaient à la lumière de l’astre comme un torrent d’or et d’argent. Il se retourna au son de mon pas lourd et je croisais ainsi ses yeux de glace. Son regard inquisiteur et fixe m’observait, me détaillait et me sondait encore et encore sans plus finir, comme s’il attendait que mort intellectuelle s’ensuive. Un mince sourire étira ses lèvres lorsqu’il avisa mon état de fatigue, certainement parce que lui allait très bien malgré le chemin parcouru. Cette simple expression ne suffit cependant pas à adoucir la dureté de ses traits, en dépit de la lumière qui émanait de sa peau. Malgré son héritage angélique, il semblait souvent soucieux, voire consterné, froid comme un rude matin de Gec, glacé tel les terres de Norpalie.

A son côté, endormie dans son fourreau de cuir, pendait Bryn, sa fidèle épée et l’héritage de son père. La poignée était grande et ciselée de motifs complexes. Sa garde se composait de deux quillons perpendiculaires habilement travaillés par les Nains. Pour avoir déjà observé la lame, je savais que quelques runes s’y trouvaient gravées. Toutefois, la vraie beauté de cette arme revenait à la pierre trônant fièrement sur le pommeau. Taillée dans un minerai que les Nains appelaient Bryn en Khazalid, elle avait donné son nom à l’épée de Lliryn.

L’Aasimar s’avança vers moi avec l’air volontaire et sûr de lui qui caractérise un homme des hautes sphères. Pourtant, malgré ses manières courtoises, parfois enjôleuses, Lliryn Faravel n’était ni prince, ni courtisan, mais un chevalier. Malgré des origines nobles, il avait des gestes sûrs, adroits et pleins de dureté. Ses traits affichaient soit ses véritables pensées ou son humeur, soit rien d’autre que l’impassibilité la plus totale. Pourtant, il fallait le voir combattre pour comprendre toute l’énergie qui se trouvait en lui, tel un feu crépitant furieusement dans l’âtre d’une cheminée. Lorsqu’il dégainait Bryn, il ressemblait davantage à un dieu furibond qu’à un être angélique. Seules ses ailes rappelaient ses origines, mais il les tenait repliées sous son manteau clair, afin de ne pas attirer davantage l’attention. Je n’avais pu les contempler qu’une seule fois et à distance ; elles se déployaient délicatement dans son dos en fines plumes argentées.


Personnalité

J’avais pu en apprendre davantage sur mon étrange compagnon de route. Le commandant ne m’avait pas donné beaucoup d’informations au sujet de mon acolyte et, pourtant, il me fallait voyager avec lui durant quelques temps, afin de me forger une expérience. « Aussi insensé que cela puisse paraître, je pense que cet excentrique de Lliryn est la personne idéale », avait-il déclaré.

La première chose à dire sur Lliryn Faravel, c’est qu’il présentait un caractère peu sujet à l’emportement quel qu’il soit, ce qui en faisait un parfait Redresseur. D’humeur calme et souvent égale, il ne paraissait cependant pas particulièrement avenant au premier abord, ce que j’attribuais volontiers à un côté un peu trop condescendant. Pragmatique, il privilégiait l’action, évitant soigneusement les longs palabres, quitte à écourter une conversation qu’il jugeait peu satisfaisante. L’art de la diplomatie s’apparentait pour lui à un animal mythique, cela je l’avais bien compris, moi qui croyais naïvement qu’elle allait de paire avec tous les Aasimars. « Il y a un temps pour tout », disait-il pour se justifier, tout en me faisant bien comprendre au passage qu’il était surtout temps pour moi de me taire.

Ceci dit, il n’était point méchant, ni agressif et je m’étais finalement habitué à son expression pincée caractéristique. M’emporter et m’agiter dans tous les sens pour réclamer son attention n’avaient conduit qu’à un vague haussement de sourcil peu concluant. L’Aasimar semblait affectionner la paix, essentiellement lorsqu’il s’agissait de la sienne.

Obstiné, rien ne semblait venir à bout du chevalier, pas même un refus. Ah, le refus ! Voilà un mot que Lliryn n’entendait pas, surtout dans le cadre de ses missions pour les Redresseurs. Vous risquiez de le voir réapparaître très vite, avec son air de ne pas y toucher. Nul besoin de lui donner une invitation, Lliryn savait très bien s’inviter tout seul.

Quand il avait une idée en tête, il ne l’avait pas ailleurs. Si le raisonner relevait de l’impossible, lui faire changer d’avis tenait franchement du miracle. Une mauvaise foi aussi puérile, j’en avais rarement rencontré dans ma vie ! Selon lui, Lliryn avait toujours raison… même quand il avait tort !

Malgré tout, je voyais peu à peu en l’Aasimar un être courtois –s’il vous envoyait sur les roses, sachez qu’il y mettrait au moins les formes. Plus sérieusement, cette courtoisie permettait d’entretenir une conversation agréable, sans qu’une impulsivité inopportune ne fasse dégénérer la discussion. Il n’élevait jamais le ton, pas plus qu’il ne prononçait d’insultes. Le chevalier se caractérisait également par sa grande patience et son côté rassurant. Pour lui, un problème n’en était jamais réellement un. Non pas qu’il soit réellement optimiste ; disons plutôt qu’il s’efforçait de penser du bon côté et de trouver des avantages où il le pouvait.

Diligent envers ceux qu’ils considéraient comme dignes de sa confiance, il avait juré de protéger les faibles contre le mal, une notion certes bien vaste. Cela dit, inutile d’en appeler à sa compassion, vous seriez déçus ; l’Aasimar n’en témoignait quasiment jamais, ce qui me faisait sérieusement douter de son héritage angélique et de sa vocation de Redresseur. Un manque d’empathie, en somme, qui surprenait toujours les personnes habituées à la bienveillance des Aasimars.

« Servir le Bien ne signifie pas bêtement acquiescer pour tout et n’importe quoi. Il faut être bon juge », argumenta t-il un soir, dans une auberge, comme s’il s’agissait là d’une vérité générale. « Pour atteindre la lumière, il est bien souvent nécessaire de traverser les ombres. »

Lliryn possédait un don quasiment inné pour apparaître lorsqu’on ne l’attendait pas. Il arrivait comme un cheveu sur la soupe, mais cela ne le gênait en aucune façon, convaincu que là où il se trouvait, quelque chose allait forcément se passer.

Néanmoins, prenez garde à son sens de l’orientation peu fiable, vous risqueriez d’errer un long moment à ses côtés...


Histoire



I. Un sens à sa vie

Il me conta son premier départ d’Hydrasil vers le nord de Lisière, alors que nous étions installés autour du feu de notre modeste campement. Les bruits de la forêt avoisinante s’étaient tus, emportés par le vent qui laissa la petite vallée nue et silencieuse. Je ne m’attendais pas à ce qu’il évoque son passé. Comme il n’en parlait jamais, j’avais imaginé que le sujet était proscrit.
« On vint me souhaiter bon voyage du bout des lèvres, dit-il d’une voix monotone, car les routes n’étaient pas sûres. Des hommes n’hésitaient pas à ôter la vie pour un peu d’argent, prêts à s’enrichir crapuleusement à la moindre occasion. Les temps sont durs, mais le continent a connu bien pire par le passé
Il déboucha une petite bouteille de cidre qu’il transportait, avant de boire une gorgée. J’attendis qu’il poursuive, ce qu’il ne fit pas dans un premier temps. Il déplaça légèrement une bûche et le feu crépita de plus belle. Les minces flammes créaient des reflets rougeoyants dans ses cheveux blancs, lui donnant presque des airs de démon. Pourtant, une certaine lumière continuait d’émaner de sa personne. J’avais renoncé à savoir d’où provenait cette aura propre aux Aasimars.
La voix de Lliryn se fit alors entendre de nouveau :
« On vint me souhaiter bon voyage parce que l’on connaissait ma famille, bien qu’elle se soit éteinte depuis quelques années. Un clan noble d’Aasimar passait difficilement inaperçu. En son souvenir, il était d’usage d’encourager son dernier héritier à trouver sa voie. J’étais prédestiné depuis ma naissance à devenir un chevalier des Redresseurs, comme mon père avant moi et ainsi de suite. J’ignorais cependant que je passerais mon temps sur les routes. »
Il y passerait moins de temps s’il savait se repérer, songeais-je avec un brin de cynisme.
« J’ai beaucoup voyagé, après ma formation. J’étais jeune comme toi, et je cherchais tout un tas de choses en même temps, au point que je n’arrivais même plus à réfléchir, le soir venu. »
Je lui demandais quels étaient les objets de ces recherches. Il rit de nouveau.
« La vie ! La promesse de gloire –et je fus réprimandé par mes supérieurs pour cela- l’aventure, l’amour, la peur ! Tout à la fois, mon ami ! »
Son élan passionné retomba aussi vite qu’il n’était venu. Je m’interrogeais silencieusement pendant qu’il observait le feu, immobile.
Je voulus savoir s’il avait trouvé tout ce qu’il cherchait et il me répondit simplement que, trop accaparé par ses missions, il avait privilégié l’aventure à tout le reste. Cependant, il laissa tomber une dernière phrase dans un murmure.
« Je cherche toujours un sens à ma vie. Et savoir si je suis réellement maudit ou non. »  
Maudit… Ce mot me surprenait dans sa bouche. Pourquoi Lliryn serait-il maudit ? J’aurais souhaité en apprendre davantage, mais il n’était déjà plus l’heure d’en parler.

II. La malédiction des Faravel

Pendant de nombreux jours, Lliryn ne mentionna plus son histoire. Une traque aux bandits de grands chemins nous tint occupés durant tout ce temps. Ce n’est que lorsque le calme revint que le récit reprit, alors que nous évoquions Bélin. En grand bavard que j’étais, j’avais déjà dévoilé une bonne partie de ma vie à Lliryn et, pourtant, j’ignorais encore énormément de choses à son sujet…
« Héritier d’une vieille tradition, à défaut d’une fortune, je me suis engagé sur les routes, loin de la belle d’argent que j’avais connu durant toute mon enfance : Hydrasil, la lumière de Bélin. Enfant, j’ai tant arpenté ses rues dans le pâle matin, quand les premières lueurs du jour la paraient de tons rosâtres. Les nuits, quand je n’osais pas rentrer chez moi par crainte de retrouver le devoir familial, c’était la lune qui dotait la ville de lumière, comme un voile d’argent. Je restais là des heures, allongé au sommet d’une tour, à contempler les étoiles. Je suis resté un incorrigible rêveur jusqu’à mes onze ans. Hydrasil était ma terre d’aventure, à l’époque. »
Je savais les Bélinois fiers de leur cité et de leur royaume, mais jamais je n’avais ressenti autant d’attachement pour un lieu dans un discours. Pourtant, au moment où je lui demandais pourquoi quitter un endroit qu’il chérissait tant, la voix monotone de Lliryn perdit en mélancolie pour prendre des accents plus amers. Il jeta un regard en direction du feu, sans même le voir :  
« C’est aussi au cœur de la splendeur d’Hydrasil que les Faravel ont connu le déclin. »
Quelques jours plutôt, l’Aasimar avait évoqué une malédiction. Etait-ce la cause de la chute de sa famille ? Je lui posais ouvertement la question et il sourit très brièvement.
« Une prophétie existe depuis bien longtemps dans ma famille. Elle disait que naîtrait un matin de Gec, sous la lumière d’Hydrasil, une fille dont les immenses pouvoirs restaureraient notre lignée en perdition. Une fille qui incarnerait à elle seule l’espoir et la rédemption. Seulement, ce fameux jour, un garçon est né. Un garçon et non une fille. Moi. »
Je laissais le silence s’installer car je ne savais que répondre. L’Aasimar avait-il déçu les attentes des siens, dès sa venue au monde, en naissant garçon ? Lliryn s’amusa de mes interrogations :
«  Ne dit-on pas que le destin se révèle aux êtres en temps et en heure ? Litrish réserve toujours quelques surprises ; après tout, qui craindrait un dieu trop prévisible, n’est-ce pas ?
», ajouta t-il avec un sourire entendu.
« Au fil des ans, le nombre de nos membres s’est considérablement réduit jusqu’à ce que je devienne le dernier à porter le nom de Faravel comme une vieille oriflamme malmenée par le vent. Les conflits, la maladie, le Gantelet à une certaine époque, autant de tempêtes à traverser et maintenant il ne reste plus que moi. Je ne suis plus un noble, mon ami. Je ne possède aucune fortune et encore moins d’immenses pouvoirs. Je ne suis qu’un chevalier errant sans grandes histoires à raconter au détour d’une taverne. Heureusement, je possède un bon répertoire de chansons diverses. »

III. Le Loup au service de la Colombe

Ma « formation » auprès de Lliryn s’acheva des semaines plus tard et je pus vérifier à de nombreuses reprises que le chevalier possédait un sens de l’orientation… personnel. S’il décidait d’emprunter un chemin, c’était forcément le mauvais, sauf qu’il ne voulait rien entendre ! Combien de fois nous étions-nous perdus ? Je comprenais mieux, maintenant, pourquoi le commandant sortait toujours rouge de colère de son bureau, chaque fois qu’il attendait un rapport ou un simple message de Faravel. Heureusement que ce dernier savait se rendre indispensable aux Redresseurs. Bizarrement, j’avais pu noter qu’il s’orientait toujours plus facilement lorsqu’une mission lui plaisait…  
J’ignorais si Lliryn croyait réellement à la prophétie. Pour ma part, ce genre de choses me faisait toujours un peu peur, car je n’y comprenais rien. Quoi qu’il en soit, l’Aasimar continuait à servir les Redresseurs avec loyauté, bien que son caractère assez particulier m’ait fait comprendre qu’il en faisait beaucoup à sa tête. Peut-être était-ce pour ne pas se conformer pleinement au Code qu’il avait choisi de sillonner Ildirith.
Les chevaliers errants se voyaient affublés d’une assez mauvaise réputation auprès de leurs pairs Redresseurs, mais cette image n’avait que peu d’effet sur Lliryn.
« Je n’ai pas toujours connu des moments paisibles chez les Redresseurs, c’est vrai, avoua t-il. En fait, j’en ai vécu très peu. Toutefois, leur cause est devenue la mienne avant même que je ne m’en rende compte. La raison pour laquelle je les ai rejoints, au départ, revient à la pure tradition familiale. Pourtant, leur foi en un havre de paix a touché mon âme. »
A ce moment, j’éprouvais beaucoup d’estime pour Lliryn. Malgré ce que j’aurais pu croire, il défendait la cause des Redresseurs. Il adhérait à cette noble éthique qui m’avait tant séduit. Comment avais-je pu seulement en douter ? Honte sur moi ! Ce rêve de paix et de justice pour tous était également le sien et il en avait fait sa bannière, son étenda…
« Tu as dû remarquer que je n’étais pas le plus altruiste des chevaliers, mais il me plait de sillonner le continent au nom du Bien. »
Il avait achevé cette phrase avec un sourire satisfait qui me fit ouvrir de grands yeux. Mon enthousiasme retomba aussitôt, de la même manière que s’il m’avait jeté dans la mer des Larmes. Pour ma part, je servais le Bien parce que je croyais en la Justice et en l’Ordre, en la Vertu, en l’Honneur ! De son point de vue, ne s’agissait-il que d’un prétexte pour vagabonder sans rien se reprocher ?
Lliryn dû se rendre compte de ma déception, car il s’expliqua.
« J’ai prêté serment comme les autres. Secourir ceux qui ont besoin d’aide est une tâche à laquelle je m’attelle chaque fois que je le peux et je sais qu’ainsi, je défends la cause de ceux qui m’ont admis dans leur rang. »
Je soupirais un grand coup, soulagé par ces mots. J’aurais seulement préféré ne pas entendre les suivants :
« En revanche, j’ai horreur que l’on pleurniche sur mes bottes. Je suis un combattant, pas un confesseur et encore moins un mouchoir. »
Ah, taisez-vous, Lliryn Faravel ! Votre absence d’empathie était indigne d’un chevalier des Redresseurs ! J’étais certain qu’il feignait la compassion, une fois devant les supérieurs, pour ne pas se faire réprimander !
Quoiqu’il en soit, son choix d’errer sur le continent souleva une question de taille ou plutôt une peur que Lliryn gardait enfouie au fond de lui et qui expliquait en grande partie pourquoi il avait intégré un ordre comme les Redresseurs. Des rumeurs s’étaient propagées un peu partout et comme on le dit si bien : il n’y a pas de fumée sans feu. Et ce feu là risquait de dévaster bon nombres de sangs-mêlés.
« J’ai bien peur, me confia Lliryn un soir, que ne renaisse définitivement de ses cendres le Phoenix ardent du Gantelet. Moi qui espère pouvoir un jour reposer mes pieds fatigués par l’errance, je ne pourrais y songer s’ils étendent leur influence au-delà des terres norpaliennes. »
De toute façon, Lliryn risquait d’avoir bien du travail avec la menace des goules, une perspective qui me glaçait le sang. Néanmoins, combattre les créatures de l’Outre-Monde ne semblait pas effrayer le chevalier, bien au contraire.
« La lumière qui émane de mon peuple saura trouver son utilité contre ces créatures. Peut-être est-ce là mon destin, qui sait. »
Combattre les goules jusqu’à sa mort, c’était un peu triste comme destin. Du moins, à mon avis. Mais, la suite de l’histoire de l’Aasimar se ferait sans ma présence, car le moment du départ sonna pour moi. Je ne savais toujours pas si c’était le vœu de trouver un sens à sa vie, la malédiction, son sens de l’orientation déplorable ou encore la menace du Gantelet qui motivait l’errance de Lliryn. Mais peut-être comptait-il le découvrir lui-même en poursuivant ses aventures…  


Hors-jeu


De quelle façon as-tu trouvé le forum ?

→ Je me suis perdue… /SBAF/ Plus sérieusement, je vagabondais sur les topsites sans vraiment chercher un forum pour m’inscrire. Je suis tombée sur celui-ci et paf ! Le contexte, l’univers, le thème, le nom de la taverne, tout m’a plu, alors… me voilà !

As-tu des suggestions ou des commentaires ?

→ Les Aasimars domineront Ildirith ! (Même s'il s'agit visiblement d'une minorité...). Euh, sinon, je n’ai absolument pas les compétences pour donner des commentaires constructifs. Je trouve le forum beau, malgré le fond un petit peu sombre, mais ça ne me gêne pas.    

Quel est le code de validation caché dans les règlements? En l'inscrivant vous acceptez de vous soumettre aux règles établies.  

→ ...


La vallée d'Ildir soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif et adaptée par Thaom Melcrudak
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Evynne Pianec
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Evynne Pianec
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MessageSujet: Re: Lliryn Faravel, chevalier errant... [Terminé]   Lliryn Faravel, chevalier errant... [Terminé] EmptyDim 26 Oct 2014 - 17:22

Bonjour !

En tant qu'unique représentante des Aasimars mais aussi des Redresseurs, je me dois de te souhaiter La Bienvenue ! ( Avec des majuscules ! )

Ensemble, on fera des belles choses ! Et ils verront comme le monde est mieux peuplé d'aasimars pour les dominer tous ! ( Ils ne pourront rien te refuser et à moi.. bah.. je suis jeune, je peux apprendre de toi ! )
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Lliryn Faravel
Le Loup Blanc
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MessageSujet: Re: Lliryn Faravel, chevalier errant... [Terminé]   Lliryn Faravel, chevalier errant... [Terminé] EmptyLun 27 Oct 2014 - 8:28

Merci pour l'accueil !  Smile

Et oui, ils ne nous verront pas venir car nous sommes peu nombreux, mais ils seront contraints tôt ou tard de reconnaître notre domination ! Surtout le Gantelet, je suis sûr qu'il va apprécier...
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Phelim Albérick
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MessageSujet: Re: Lliryn Faravel, chevalier errant... [Terminé]   Lliryn Faravel, chevalier errant... [Terminé] EmptyLun 27 Oct 2014 - 9:49

Salutation, ''noble'' Aasimar et bienvenue sur la vallée d'Ildir ! C'est moi qui m'occuperai de ta fiche.

Il n'y a d'ailleurs pas grand chose à dire sinon que la fiche est très bien écrite et non pas fastidieuse à lire. Ton personnage a des qualités et des défauts qui le rendent attachant (si on puis dire), mais surtout très intéressant.

Le code est bien entendu bon.

Je te valide de suite, Loup Blanc et puisses-tu trouver ta voie au cours de tes nombreuses aventures.

Cordialement,

Phelim Albérick, fondateur.

EDIT: N'oublie pas de générer et de remplir tes ''Attributs'' dans ton profil.
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