­
 
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 Tsongor

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Tsongor   Tsongor EmptyJeu 20 Fév 2014 - 12:03

TSONGOR
Citation Personnelle :



.:: identité ::.

 

 

 Sexe : Mâle

 Race : Suli

 Âge : 31 ans

 Terre d'origine : Marashpour

 Alignement : Loyal-Neutre

 Statut : Egide de Marashpour

 Faction : Gardien

 
Tsongor Trone2

.:: apparence ::.

Tout son être projette une force remarquable. Il impose très vite le respect, épaulé de sa haute stature, sa musculature dessinée et arrondie, sa voix gutturale. Il ne retire son masque que pour dormir et en de rares occasions, pour baigner son visage de soleil lorsqu’il est seul ou avec quelqu’un d’intime. Le masque et ses angles droits forment une expression froide et autoritaire. La bienveillance de ses yeux bleus vient réchauffer quelque peu son sombre visage d’acier. Le masque est de très bonne facture, forgé par un homme de grand talent. Recouvert de poils de panthère noire, la finition est exceptionnelle et il faut l’œil pour distinguer la démarcation derrière ses oreilles d’acier. Aux hanches, il porte toujours deux poignards rugirë dont les manches brillent comme le soleil. A la main gauche, une lance finie à la feuille d’or. Sa tenue d’Egide de Marashpour est composée d’une cape noire, de bracelets de force et d’un lourd collier. Chaque pièce de métal en contact avec son corps est en or massif.

.:: personnalité ::.

Tsongor est un mâle de valeur. Il n’a qu’une parole et la franche lumière métallique de son regard ne permet pas d’en douter. Très ouvert d’esprit, il ne refuse jamais la discussion et accorde toujours le bénéfice du doute à un inconnu. Il a la conviction profonde que les Suli forment un peuple d’élu. Une trop maigre part s’est éveillée à son rôle de Gardien et il est bien décidé à y remédier. Selon-lui, la Grande-Mère compte sur les Suli pour protéger sa création. Plus forts et plus adaptés que toutes les créatures intelligibles qui foulent la terre, ils sont les garants de l’intégrité de la faune et de la flore. Tsongor intègre les humains et toutes les autres espèces douées de parole dans cet faune. Cela dit, il pense que les humains ont besoin d’une attention particulière si on veut les protéger d’eux-même. Mais qu’on ne s’y trompe pas, l’Egide de Marashpour ne se considère pas au sommet de la chaîne alimentaire ou comme le digne représentant de la race suprême. Ceux qui l’ont cru en rejoignant le Sanctuaire de la Panthère ont déchanté depuis. Seulement, il se considère avec les autres Gardiens comme des éveillés, responsables devant Ëyà et son œuvre, ne perdant jamais de vu l’essence des choses, toujours connectés aux éléments. L’or qu’il porte sur lui est là pour lui rappeler à quel point la richesse matérielle est source d’égarement de l’âme. Très exigent envers lui-même, il l’est forcément avec les siens, mais son intransigeance est toujours tempérée par sa profonde empathie. Tsongor capte toujours très bien les émotions de ses interlocuteurs et il est bien difficile de se faire passer pour ce qu’on n’est pas face à lui. Enfin, le Nîger ne manque pas d’humour et ne se prive pas d’ironie.

.:: histoire ::.

Le souffle court, Tsongor faiblit. Près d’une heure qu’il fend la végétation comme un sabre lancé par un bras céleste, mais ils sont toujours sur sa trace, trop proches pour que Tsongor reprenne son souffle. Il a beau être ce qu’il est, un Nîger fulgurant et agile, la Jungle Noire n’est pas son territoire. La meute de Sanskrits lancée à sa poursuite ne le lâchera pas, elle veut la peau de ce « civilisé » et on ne trompe pas le flair de ces redoutables tueurs. Soudain les palmes sur son flanc gauche s’ouvrent sur une gueule et ses terribles crocs. Les massives pattes avant du chasseur s’abattent sur Tsongor qui a juste le temps de dégainer son poignard rugirë et de l’enfoncer au hasard dans le large tronc adverse. Il frappe durement le sol, esquive de justesse les pointes mortelles qui raffolent de sa jugulaire, parvient à enfoncer son second poignard dans la viande de l’enragé et finit par se dégager. Il se relève, sent qu’il manque de souplesse. L’autre se redresse sur les genoux, saisit les couteaux et les arrache de ses entrailles en hurlant sa douleur.

« Pourquoi ? Pourquoi tu n’mords pas ? »

Tsongor s’écroule par terre, le crâne traumatisé. Celui qui pose cette question est aussi celui qui possède un crochet foudroyant. Le Sanskrit observe un instant son frère encore à genou, renifle, regarde Tsongor qui porte une main à sa tête en gémissant. Un troisième de la meute saillit rageusement. Griffes toutes dehors, il avise son ami en sang et se rue bille en tête sur le Nîger.

« N’avance plus ! »

La voix du chef freine sèchement l’ardeur de son tueur qui s’arrête à moins d’un mètre de l’étranger.

« Attache-le. »

C’est là, perdu au cœur de la Jungle Noire, que notre Suli perdra son visage.

Bien avant ce tragique épisode de son existence, Tsongor grandit à Marashpour. De son père il tire son penchant pour le jeu, de sa mère sa curiosité du monde. Il passe plus de temps avec ses aînés qu’avec ceux de son âge. Il devient solide, fort comme son paternel, mais il jette parfois si loin son regard qu’il inquiète ses amis et son frère cadet. Son rituelle de passage à l’âge adulte, il le mène avec brio. Il plantera ses crocs symboliquement, dans la chair d’un alligator déjà mort de ses multiples blessures. Tsongor était de ceux qui pouvaient tuer sans faire usage de leur poison. Un nuage noir flottera longuement sur le front de sa mère après cette prise de risque insensée. Le jeune Nîger s’assagit avec l’âge et prend ses distances avec son père qui ne se soucie pas de grand-chose sinon de lui. Il se rapproche beaucoup de son cadet et de sa mère. Elle lui raconte le monde tel qu’elle a pu le voir, lui donne des pistes contre son gré, sachant très bien où ces paroles mèneront son fils aventureux. Mais elle n’y peut rien, elle aime tant parler de la vie qu’elle a mené avant de rencontrer son père. Et puis un jour Tsongor disparaît. Sa mère a encore la chaleur du baiser déposé entre ses deux yeux à l’aurore. Elle quitte sa couche et grimpe au plus haut. Ses grands yeux émeraude se posent sur l’horizon et elle sourit. Ses doigts se rassemblent en un poing sur sa poitrine.

Les steppes ardentes. L’humidité cède sa place à la sécheresse mais Tsongor s’en accommode. Les orcs sont plus gênants. Ils n’ont de cesse de quadriller leur territoire pour éviscérer la première créature douée de parole qui passerait leur frontière sans sauf-conduit. Tsongor, comme tout Nîger digne ce nom, démontre une grande maîtrise dans l’art du camouflage. Il se permet même de jouer un jeu dangereux avec les Orcs, se révélant à eux pour mieux les narguer et les perdre. C’est après l’une de ces courses-poursuites hautement risquée qu’il fera une rencontre déterminante.

Les plus grands des Suli l’accueillent chez eux, s’amusent beaucoup de lui et partagent avec le jeune noiraud leur savoir. C’est au contact des Rugirë qu’il complète et repousse les limites de ses connaissances sur le monde civilisé. Si sa mère entendait ça. Dès lors, sa soif d’écumer les terres d’Ildirith devient inextinguible. Il se confronte aux guerriers à crinière et apprend de nouvelles façons de combattre à l’arme blanche. Il progresse vite et impressionne. Malgré l’avis de plusieurs de ses compagnons d’entraînement aussi aguerris que bienveillants, il poursuivra tout de même son voyage au nord, avec cette histoire de temple en ruine et de trésor légendaire en tête. Si il avait triomphé des terribles Orcs sans avoir à verser une seule goutte de sang, que pouvait-il craindre des Sanskrit ? Il payera cher son orgueil, d’une façon qu’on n’oublie jamais.

Ses quelques étoffes se confondent avec ses chairs, toutes deux en lambeaux. Son visage n’est plus qu’un amas de sang séché, on lui a pris les pointes de ses oreilles et son regard est perdu entre ses arcades et ses joues enflées et déchiquetées. Si l’on prend le temps de détailler le tableau, on peut distinguer le tracé d’un X en travers son visage. Il a été lacéré et déchiré en seulement deux mouvements, amples et puissants, précis. Quand il aperçoit les marins en train de charger leur bois précieux, ses forces l’abandonnent et il s’effondre sans le sable. On fait cercle autour de lui. Le capitaine ne se presse pas pour rejoindre ses hommes mais lâche avec force :

« Ne l’touchez pas ! »

Il arrive, on s’écarte. Il regarde l’équipage tout à la fois effrayé et intrigué. Il regarde Tsongor le gisant. Il opine du chef, prend une décision.

« Regardez-le un peu. Il porte ce qui reste d’une cape de voyage et son sexe est couvert. Il paraît qu’on peut parler avec ceux de cette sorte. Vu son état, je vous fais prendre peu de risques bande de lavettes ! »

On hisse les voiles, cap à nord jusqu’à la Pointe Ecarlate pour attraper les vents qui permettent la grande traversée. La mer des Larmes en a fait pleurer des femmes, la mère de Tsongor pourrait être la prochaine à cette heure. Son premier véritable contact avec la mère se fait dans la fièvre pour notre Nîger. Pendant des semaines il souffre le martyr. Si il s’en sort vivant, il le devra d’abord à lui-même, car les moyens à bord ne pèsent rien. A part de quoi désinfecter ses plaies et le nourrir, il ne peut compter que sur les paroles du capitaine Scorta, un jour ivre un jour sobre, mais toujours alerte et compétent, la mer coulant dans ses veines. Et puis Tsongor reprend du poil de la panthère. Enfin il peut répondre à cet homme qui lui veut du bien. Sourire lui fait encore mal mais ses yeux expriment toute la reconnaissance qu’il doit au marin au long cours. 15 jours plus tard, il est debout sur le pont, une main fermement agrippée au bastingage et l’œil clair. Il est tellement heureux d’apercevoir le port de Varak, de voir ses contours grossir, ses couleurs de plus en plus franches. Il n’a jamais rien vu de tel et oublie complètement son faciès monstrueux.

« Nous voilà mon ami. »

Scorta laisse le Nîger s’oublier un moment, un sourire tendre se formant sur ses traits tannés. Et puis il le ramène à la réalité, parcequ’il le faut bien.

« Enfile ça. Tu auras l’allure d’un homme de Varakir et ton visage sera camouflé. A mes côtés personne ne te posera de questions embarrassantes. Laisse-moi dire. »

Au cœur de cette ville tumultueuse, l’instinct de Tsongor défaille, après l’émerveillement, une drôle d’angoisse le saisit. Sur ces pavés, à travers ces ruelles, à l’ombre des hautes constructions, il se sent totalement déconnecté de la nature. Il est frappé de voir avec quel ingéniosité les hommes sont parvenus à s’affranchir du végétal. Partagé entre l’admiration et un sentiment amer, son œil délivre un étrange reflet, comme si son âme venait de réorganiser tout son être. L’homme qui discute avec Scorta s’en aperçoit et un voile d’inquiétude passe sur son visage. Ca n’échappe pas au capitaine qui s’empresse de présenter le prince Khalel à cet éminent ventripotent omnipotent. Le velours et le miel qu’il met dans ses mots coulent délicatement dans l’oreille du notable. Ce dernier finit par saluer très respectueusement le Suli qu’il prend pour la descendance d’un roi bien humain.

Le soir venu, à la tanière de Scorta, le marin et le voyageur boivent un thé dans l’intimité des murs d’une jolie demeure rarement occupée.

« Maintenant que tu te trouves de l’autre côté, j’aimerais savoir ce que tu veux faire. »

Un sourire mal formé se griffonne sur sa face noire et irrégulière.

« Je prends le nord ou le sud ? »

Scorta fait doucement non de la tête, un mince sourire étirant ses lèvres.

« Tsongor… »

Il sait que cette tête de pioche n’en démordra pas, alors il dit :

« Demain tu m’accompagneras chez un bon artisan de mes amis. Il est le bâtard exilé d’un seigneur de Norpalie et ses affinités avec l’acier ne sont plus à démontrer. Il te rendra pour une part ce qu’on t’a enlevé. »

Et ce que Tsongor demande il l’obtient en trois jours. Car Scorta y met beaucoup d’argent et Skoll tout son temps et son art. Et de cette forge impie naît son nouveau visage. Les angles durs, la texture froide et pure, un masque sombre qui délivre toute la puissance et le velours de la panthère noire. A la sortie nord de la ville, Scorta et Tsongor se donnent une chaude accolade. Le capitaine peine à lâcher l’épaule de son ami. Ils se regardent avec la certitude de se revoir un jour. Tsongor fait volte-face et se met à marcher droit vers la montagne. Le marin s’assoit et l’observe s’éloigner, il ne se relèvera pas avant de l’avoir perdu de vue.

Bon grimpeur, le Suli avale des centaines de mètres de dénivelé en une journée. Ce retour abrupte à la nature lui rempli l’âme de bonheur. Il n’a jamais escaladé de sommet, mais il se sent tellement plus chez lui qu’à Varak. Le deuxième jour de son ascension, il fait la rencontre de Jaspard. Il se méfie, sa dernière rencontre avec un congénère la ramenant à la Jungle Noire. Mais Jaspard est un Montanea plutôt avenant et ce lointain cousin des couguars se propose comme guide. Il est plus jeune que Tsongor mais son envie d’aventure ne date pas d’hier. En Tsongor et son masque impressionnant il trouve un compagnon de voyage à sa mesure. Les voilà donc partis pour le défilé qui mène à Bélin, ces deux mâles sans peur qui ignorent encore la place que leur réserve le destin.

Ce voyage au nord enseigne aux deux félidés de quoi est constitué le cœur des hommes. Avec leur nouvelle amie Noer ramassée dans la forêt qui entoure Hydrasil, ils investissent la cité et apprennent ce que le mot « rejet » signifie. On les accueille toujours très bien, mais derrière les mots empreints de tolérance, des regards chargés de mépris et de défiance. Mais l’image de la cité merveilleuse compte beaucoup aux yeux de ses résidents et nos trois compères se cognent seulement deux fois aux Bélinois, la nuit, dans des quartiers déserts. Leurs assaillants mordent durement la poussière, mais pas de morts. Outre leur fausseté, les Suli peuvent constater la faiblesse des hommes. Ils sont nombreux et là est leur atout, mais pris individuellement, ils ne peuvent rivaliser de puissance avec Tsongor et Jaspard. Nos visiteurs fréquentent aussi un petit cercle d’intellectuels chez lesquels ils trouvent toujours un toit et un repas. Ils rient ensemble et échangent quelques utopies. Le Nîger se dit une chose étrange sous l’effet d’un drôle de breuvage qui brûle les entrailles : il y a certainement plus de différences entre deux êtres humains qu’entre un singe et un être humain.

65 jours plus tard, Jaspard et Nora suivent Tsongor hors de la cité des mages. Ils ne savent pas bien pourquoi, mais leur instinct leur intime l’ordre de le suivre, où qu’il aille. Depuis quelques semaines déjà, le Nîger parle avec des mots plus grands, des regards plus lointains, et les deux acolytes se demandent bien où il veut en venir. Et puis ils le voient dans la montagne rassembler des congénères dont la solitude commence à peser, ils observent l’attraction que son regard métallique exerce sur un autre suli. Ils l’entendent louer leur puissance et leur intelligence. Il parle de Gardiens, d’éveillés. Et ils comprennent, Tsongor est de ceux qui inspirent les âmes en quête, il est un guide, il pourrait être un roi.

C’est à la tête de 44 Montanea et de 11 Noer que Tsongor redescend sur Varak. L’entrée dans la ville se fait de nuit et les sentinelles sont possédées par les félidés. Tsongor sait que Scorta est sur le continent et quand il le surprend chez lui le capitaine balaye sa peur d’un revers de joie explosif. Il accueille toute la troupe avec des yeux émerveillés. Qu’ils sont beaux, ces êtres aux pelages soyeux tapissant une puissante musculature. Le capitaine fait des compagnons de son ami ses propres amis. Ils veulent rallier l’ouest à son bord ? A la bonne heure ! Dès le lendemain, le Leviathan appareille. Et cette fois c’est en plein jour que les Suli traversent la ville jusqu’au port. La populace, estomaquée, regarde ces grands bipèdes en silence. Les 56 sont déjà à bord quand la garde se présente à cheval sur les quais. Scorta fait ramener les amarres et hisser la grand voile. Riant aux éclats, il salut les cavaliers à terre d’un ample geste cordial. Sa main, comme de juste, finit sur l’épaule du Nîger.

« Aaah Tsongor, regarde un peu la tête de tous ces vulgaires ! »

Et Tsongor sourit sous son masque. Et Scorta le devine et le prend dans ses bras avec toute l’amitié qu’ils peuvent transmettre. Là-bas, à l’ouest, attendent des Suli prêts en entendre un mot qui dansent dans les têtes de chacun des hôtes du Leviathan, le brûlant mot nation. Le Leviathan accoste 24 jours plus tard au Bayou. Scorta est connu comme le loup blanc ici, son passif de contrebandier le précède. Guidés par Tsongor, la troupe s’enfonce dans Marashpour, droit vers son destin.

Dès lors, les choses iront très vite. Accueilli par son clan en enfant prodigue, il convainc tout le monde de bâtir un sanctuaire suspendu dans les arbres. Il raconte ce qu’il a vu, parle longuement des hommes et élève les siens avec des mots qui résonnent dans les esprits. Sa mère est tellement fière de lui. Son père ne le reconnaît plus et quand Tsongor est nommé chef du clan il vide les lieux. Le sanctuaire suspendu est édifié dans la plus grande discrétion mais les Nîger affluent de toute part pour rejoindre l’Egide Tsongor. En deux saisons, le Sanctuaire de la Panthère, car tel est son nom maintenant, compte près de 1000 occupants, 1000 Gardiens de l’œuvre d’Ëyà. Tsongor s’épuise à la tâche, il est partout. Il supervise les constructions intégrées, forme les guerriers qui n’ont jamais pratiqué la lance ou les poignards, reçoit les émissaires rugirë, règles nombre de conflits internes, et cherche sans cesse les solutions pour concrétiser ses ambitions. Avec toute sa verve et la lumière de son regard, il entraîne les Rugirë avec lui. A leur tour, les clans à crinière s’unissent et trouvent leur chef, leur Egide. Avec l’aide des Nîger ils bâtissent leur propre sanctuaire, celui du Lion. Il est temps d’assumer leur rôle de Gardien, pour que l’ouvrage de la Grande-Mère ne soit pas sacrifié sur l’autel de ce que beaucoup appellent le progrès. Les Rugirë sont de puissants alliés. Les quelques 1500 guerriers que peuvent aligner les deux sanctuaires réunis sont maintenant une force que plus personne ne pourra ignorer. Mais ce n’est pas suffisant pour Tsongor. Il faut d’autres sanctuaires, un dans chaque habitat suli, au nord, par-delà l’océan aussi, à l’est. Et il faut plus d’alliés, pas seulement de son espèce. Il pense à cette femme, maîtresse du plus redoutable clan formé par les Orcs, farouche protectrice de la terre féconde. Il pense à sa mère, son frère cadet, son peuple. Il pense à sa nation, à son avenir.


Les sanctuaires.

Tsongor Marashpour

Tsongor rêve de voir s’ériger 7 sanctuaires à travers le continent. Il en existe déjà deux, celui de la Panthère, qui veille sur Marashpour, et celui du Lion, protecteur des Steppes Ardentes. Mais il en faudrait un pour la Jungle Noire, les chaînes de Terovia, les forêts de Bélin, les dunes et les monts du Varakir, et les montagnes de Norpalie.

A la tête de chaque sanctuaire, un Suli nommé Egide. Il représente tous les frères et sœurs qui assument leur rôle de Gardien au sein du sanctuaire. Les habitations sont parfaitement intégrées à l’œuvre de la Grande-Mère et l’on continue de se nourrir traditionnellement, c'est-à-dire de la chasse. La monnaie n’a aucune valeur au sein des sanctuaires, rien n’est marchandise. Ici on échange connaissances et fruits de la nature, on offre sans penser à recevoir. Aucune discrimination n’est tolérée, tous les Suli peuvent aller et venir librement. Le sanctuaire de Marashpour a beau avoir été baptisé la Panthère, ce n’est qu’un symbole, et l’on trouve tous les pelages en son sein. Comme de juste, les Nîger y sont majoritaires, étant les plus à l’aise dans les marais, mais en aucun cas leurs droits et leurs devoirs diffèrent de ceux de leurs congénères tachetés ou rayés. On peut se vêtir tout à fait librement, le cache-sexe n’est pas imposé. L’intolérance n’a pas sa place dans les sanctuaires et n’importe quel Suli peut y trouver refuge.

Les Gardiens d’un sanctuaire sont les protecteurs d’un territoire bien délimité mais ne se réclament d’aucune souveraineté. En clair, les Egides de Marashpour et des Steppes Ardentes ne contestent pas la domination des Orcs sur ces terres et ses derniers peuvent même compter sur le soutien des Gardiens en cas d’attentat à la nature.

.:: magie ::.

Flux magique


 Aucun


École de magie

Aucune

 
Sorts maîtrisés


 Nom + Description ici.

.:: hors Jeu ::.

Quel est le code de validation caché dans les règlements ?  

 →

 De quelle façon as-tu trouvé le forum ?

 → TdJ

 As-tu des suggestions ou des commentaires ?

 → Pas pour le moment, super fofo qui tient la route.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Tsongor   Tsongor EmptyJeu 20 Fév 2014 - 12:19

Salutation à toute la communauté du fofo.  cheers 

Pour le BG, je sais ça manque de couleur dans les répliques, j'en mettrai en jeu promis.

Sur le fond, j'y vais pas avec le dos de la cuillère, j'attends votre retour (création d'une faction et de deux nouveaux lieux). Vous pourrez toujours compter sur moi pour mettre la main à la patte question pnj pour animer la race suli. Mon BG comporte un beau lot de prédéfinis potentiels en passant. Wink
Revenir en haut Aller en bas
Thaom Melcrudak
Fondatrice/Chef du clan Ours-hurlants
Fondatrice/Chef du clan Ours-hurlants
Thaom Melcrudak
Âge : 42
Philosophie : Idéalisme
Divinité(s) : Revoran
Faction ou Clan : Clan Ours-hurlant

Attributs
Races: Orc
Réputation:
Tsongor Left_bar_bleue3020/5000Tsongor Empty_bar_bleue  (3020/5000)
Adage: Mérite mon respect par la bravoure
MessageSujet: Re: Tsongor   Tsongor EmptyJeu 20 Fév 2014 - 13:52

Tu as saisi parfaitement l'essence de l'existence des Sulis ! Tu décris Ildirith comme nous le voyons dans notre tête et tous les aspects que tu utilises sont bien à leur place. Fan-tas-tique ! Communique avec moi en MP pour tout me dire sur ta faction que nous souhaitons ajouter sur le forum Smile As-tu l'intention d'utiliser un avatar que Phelim t'as proposé , puisque le tiens est trop petit, mais c'est toi qui voit au final Wink

Tu es validé, bienvenue et nous avons très hâte de te voir évoluer Very Happy


à bientôt !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


MessageSujet: Re: Tsongor   Tsongor Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Tsongor

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Vallée d'Ildir ::  :: La Goule souriante :: Écrits archivés-