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 ♣ Elanille Therce

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MessageSujet: ♣ Elanille Therce   ♣ Elanille Therce EmptyMar 14 Jan 2014 - 9:24


.:: IDENTITE ::.

Nom: Therce
Prénom : Elanille
Surnom : Ela -

------

Âge : 21 ans

------

Race : Humaine - Bélinoise
Alignement : Neutre Bon
Profession : Vagabonde - Herboriste

.
Description Physique : « Je la rencontrais pour la première fois une nuit de pleine lune. Nous rentrions, Rhaunn, Lucard et moi-même, d’une journée de chasse peu fructueuse et nous nous rendions à l’auberge que nous occupions depuis sept jours maintenant, si mes calculs étaient exacts.

C’est alors que je croisais son regard, tandis que nous nous attablions pour le diner. Elle était isolée dans un coin de l’auberge, son épaule reposant contre le mur de pierre, tandis qu’elle portait, de son autre main, un verre jusqu’à ses lèvres.  Elle ne cilla, ni ne m’accorda la moindre marque d’attention. Je n’étais qu’un homme, parmi tant.

Je n’osais imaginer la dévisager avec tant d’insistance, et redoutais de la froisser. Je ne pouvais plus pourtant détacher mon regard. Laissez-moi vous la décrire, sans doute ma folie ne sera-t-elle alors plus sans raison :

Ses yeux avaient été le premier élément déclencheur. Légèrement en amande, ses iris étaient d’un bleu si clair… Un bleu semblable à celui de l’océan le plus clair et le plus pur, semblable à un ciel sans nuage.

Ses cheveux, quant à eux, retombaient en cascade sur ses épaules. Je mis un certain temps à en discerner la couleur, en raison de l’obscurité ambiante. Je les croyais tout d’abord d’un noir de jais, avant d’y discerner, à la lueur d’une bougie, quelques reflets auburn. Légèrement ondulés, ils retombaient au bas de son dos, en une tresse très lâche d’où se soustrayaient de nombreuses mèches.

C’est alors qu’elle ramenait  soudainement l’ensemble de sa chevelure par-dessus son épaule droite, que je vis un symbole, une arabesque peut être, tracé à même sa peau...  Je ne sus la reconnaître, et ne notais alors que la pâleur délicate de sa peau.

Les heures passant, la Demoiselle se leva alors. Je me penchais une nouvelle fois sur l’examen, malhabilement.  Sa cape était ouverte, et je discernais ses vêtements. Elle n’avait rien de ces Dames de bonne famille. Sans être outrageante, elle portait cependant une tenue légère, qui laissait libre place à ses mouvements. J’avais déjà rencontré pareille tenue, prisée par les chasseurs et duellistes. A ses poignets, des bracelets en cuir. De cette même matière, une ceinture délicatement ouvragée, et des bottes usées par de longs voyages. Le reste de sa tenue était faite de tissus aux tons de la forêt.

Elle n’était pas très grande, bien que fine. Un mètre cinquante-cinq, plus ou moins… Elle semblait très agile, et sûre de ses mouvements.

Je la vis  alors s’emparer d’un outil contre le mur, et me penchais légèrement pour le discerner à mon aise, et y mettre un nom. Un arc ! C’était une pièce finement ouvragée, façonnée de mains de maître. Je rougissais, honteux de mon propre arc, qui reposait nonchalamment à mes pieds. »
Description Morale : «  Trois lunes pleines étaient passées, sans que je ne croise à nouveau le chemin de cette inconnu. J’avais insisté pour que nous prolongions notre séjour en ces lieux. Après moult bougonnements, mes compagnons avaient cédé. Je passais des nuits entières dans la pièce principale de l’auberge, dans l’espoir de la revoir. Mais force était de constater que mes supplications resteraient vaines…

Une nuit pourtant, alors que la nuit était bien avancée et que nulle âme n’errait encore en ces lieux, la porte grinça. L’aubergiste, sur le qui-vive, vint à la rencontre de l’étranger nouvellement arrivé. Je levais le nez de ma chope, intrigué, mais ne discernais rien de plus qu’une cape, aussi sombre que mes songes. Ils échangèrent quelques paroles, simples murmures, avant que le vieil homme ne laisse finalement la silhouette gagner une table. S’en détournant en grognant tel un ours irrité, il partit à quelques affaires, avant de revenir lui servir à boire. Sans plus un mot, il s’en alla terminer sa nuit.

L’étranger vint alors abaisser les pans de sa cape, laissant échapper une chevelure auburn, qui encadrait délicatement un visage fin, et marqué de quelques teintes curieuses. Deux longues plumes étaient accrochées à la racine de ses cheveux. Lisses et soyeuses. C’était elle.

Je me sentais tout à coup assuré et courageux (notons que l’alcool que j’ingurgitais depuis quelques heures déjà n’était sans nul doute pas totalement étranger à ce soudain excès de confiance), et me levais. Vacillant légèrement, j’inspirais profondément et me dirigeais vers cette mystérieuse étrangère.  Je ralentissais à mi-chemin, retrouvant la voie de quelques doutes… Puis, secouant la tête, je reprenais ma route, tel un soldat allant à son destin ! (notons une nouvelle fois que, l’alcool aidant, je ne sus que plus tard que ma démarche ressemblait d’avantage à celle d’un canard boiteux ivre - rien que cela ! -, qu’à un fier soldat partant en quête… mais passons.)

Enfin, elle se tenait face à moi. Je m’installais sur une chaise, sans attendre permission. C’est alors seulement qu’elle daignât  m’adresser un coup d’œil, suivi d’un léger haussement de sourcil. Avec quelques temps de recul, je dois m’avouer chanceux qu’elle ne se soit pas tout simplement levée, offusquée par mes mauvaises manières. Quoiqu’il en soit, elle n’en fit rien, attendant que je ne prenne parole pour justifier de ma présence.

C’est ainsi, après quelques « couacs », que je parvenais à instaurer un semblant de conversation. J’ignore si c’était dû à quelque sorte de pitié, mais quoiqu’il en soit, elle prit part à cet échange sans trop rechigner. Je parlais de moi, elle me parlait d’elle en contrepartie.

C’était une personne ouverte, et douce. Elle ne semblait à nul moment emmètre quelconque jugement sur ma personne, ce que j’appréciais fortement en l’état des choses. J’appris son prénom : Elanille. C’était une femme sans réelle attache. Elle aimait à découvrir le monde, les sentiers les moins fréquentés… Elle aimait sentir l’herbe sous ses pieds, et écouter les oiseaux chanter. Agile, elle se prenait souvent à grimper aux arbres, et s’y prélassait longuement.

Pour autant, elle restait quelqu’un de solitaire. De nombreuse fois blessée, elle n’accordait plus aisément sa confiance. Néanmoins, une fois celle-ci acquise, elle devenait une alliée fidèle. Le reste du temps, elle restait impassible, n’accordant d’attention qu’à ceux dans la demande, ou dans le besoin.

Calme de nature, elle ne répondait pas aisément à la provocation. Ceci dit, si duel il devait y avoir, elle ne se dérobait pas. Ancienne duelliste, elle savait manier les armes légères, bien qu’elle ait voué sa passion à l’arc qu’elle maniait aujourd’hui exclusivement. Chose curieuse, elle ne chassait pas, ou très peu… »

.:: Parcours / Histoire ::.

« La vraie noblesse s’acquiert en vivant, et non en naissant » (Guillaume Bouchet)

---------------------------


Bélinoise de naissance, Elanille a vu le jour au cœur même de la Cité d’Argent : Hydrasil.  De ses parents, elle ne découvrit que peu de choses ; sa mère, décédée en couche, et son père ayant quitté le foyer à l’annonce de sa venue. Très tôt, elle fut donc recueillie par sa tante, Yrelle.

Yrelle était une femme solitaire et qui ne savait prendre soin que d’elle seule.  Aussi, Elanille fut bien tôt considérée comme une contrainte et dut subir de nombreuses maltraitances face à sa condition d’enfant, et à sa dépendance face aux adultes. Lorsqu’elle fut en âge de comprendre parfaitement, de se déplacer à son aise, elle fut mise à contribution aux tâches de la maison. C’était une enfant silencieuse, et renfermée. Elle s’exécutait, lorsqu’on le lui demandait, sans jamais rechigner.  

Lorsque Elanille atteint l’âge de 11 ans, Yrelle fut atteinte d’une maladie fulgurante, dont nul guérisseur ne parvint à venir à bout. Elle en mourut dans l’année.

Faute de parents proches, la jeune fille fut alors recueillie par un couple charmant, qui n’avait jusqu’alors jamais eu la chance de concevoir une famille, pourtant tant rêvée.

Helen, sa mère adoptive, était herboriste. Nulle plante ne lui était inconnue. Elle possédait une petite échoppe où Elanille aimait à se retrouver.  Elle s’installait sur le rebord de la fenêtre, et écoutait les conversations alentours.  De temps à autre, Helen s’absentait, et la jeune fille prenait place derrière le comptoir. Quelques minutes durant lesquelles elle se sentait… importante. Parfois, elle se rendait auprès de ceux qui en faisaient la demande, leur apportant des soins doux mais qui eurent tôt fait de faire leurs preuves. C’est avec fierté qu’Elanille l’accompagnait en ses déplacements. Chaque jour était riche en connaissances.

Son père d’adoption était, lui, moins présent. Il travaillait au port de Bélin, portant main forte au chargement et déchargement des transports.  Ainsi, il quittait le foyer très tôt, et lorsqu’il rentrait, tard le soir, il était bien souvent éreinté et peu disposé à quelque conversation ou quelque tâche que ce soit.

Pour autant, cette famille restait une bonne famille, douce et aimante. La jeune fille y connut une enfance plus clémente.


(¯`·.¸¸.·´¯`·.¸¸.->


Quatre ans s’étaient écoulés depuis la mort d’Yrelle, et Elanille devenait une jeune femme ouverte, et agréable. Aussi, elle était studieuse et dévouée, apportant ses services dès lors que cela lui était possible. Lorsque le temps le lui permettait, elle quittait la capitale pour se rendre en forêt. Tantôt pour rêvasser, tantôt pour aller chercher quelques plantes nécessaires aux ouvrages d’Helen.

Ce jour-là, elle s’était installée sur une branche basse d’un arbre (ce qui en soit, l’emmenait tout de même bien haut), et admirait rêveuse les rayons du soleil dansant avec les ombres des feuillages.  Elle songeait à son passé, s’attardait sur son présent, et supposait son avenir. Elle était tant et si bien perdue en ces rêves, qu’elle n’entendit pas le craquement d’une brindille, ni même le froissement des feuilles mortes sous quelques pieds. Pas plus d’ailleurs que la première interpellation. Voici la seconde :

« Eh ! »

Sortant tout à coup de ses songes, elle se redressera brusquement… Trop, sans doute, car voici que la branche vieillie sur laquelle reposait son poids vint à céder. La chute fut brève, l’atterrissage pénible.  Sans doute avait-elle perdue connaissance, car elle mit un certain temps à remettre de l’ordre à ses émotions. Lorsqu’elle tenta de se redresser, une vive douleur dans le bras gauche l’en empêcha. La douleur fut telle qu’elle se retrouvait à nouveau en proie aux vertiges, et se laissait lourdement retomber sur les feuilles mortes.

Conservant les yeux clos un moment, elle tentera un nouvel examen. Elle se souvint alors de cette voix, qui l’avait interpellée et surprise… pour ne pas dire effrayée. Restant allongée, elle tournera alors sa tête, d’un côté, puis de l’autre. Il n’y avait rien alentour. Rien, ni personne… Puis, tout à coup, elle prendra conscience de la pénombre ambiante. Faisait-il nuit ? Combien de temps était-elle restée inconsciente ? Ses parents devaient s’inquiéter, il lui fallait rentrer sur le champ !

Sur cette pensée, elle tentera une nouvelle fois de se relever, gémissant sous l’effort. Elle se sentait meurtrie, épuisée… Une nouvelle fois assaillie par de violents vertiges, elle se laissa retomber dans l’inconscience.


<-.¸¸.·´¯`·.¸¸.·´¯)


Elle se réveillera au petit matin, tandis qu’une délicate odeur parvenait jusqu’à ses narines. Elle avait l’impression d’être passée sous une charrette, et laissera sa main glisser sur les diverses parties de con corps, comme pour s’assurer sur tout était bien en place.  Elle écarquilla les yeux, en dénombrant le nombre de pansements apposés ici et là. Etait-elle montée si haut ?

Par l’entrebâillement de la porte, elle reconnut deux voix familières, palabrant en un murmure. Son père et sa mère échangeaient frénétiquement. Elle était donc revenue chez elle…

« Ils ne les ont pas retrouvés… » commençait sa mère.
« Ils ne les ont surtout pas cherchés ! » grognait alors le père, hors de lui.
« Calmes-toi donc, cela ne nous avancera en rien… »
« Ta fille a été battue, meurtrie, souillée ! Comment peux-tu me demander de rester calme ! »

Elanille, que l’on songeait encore inconsciente, ne perdit pas une miette de cette conversation. Elle sentait perler bien malgré elle de nombreuses larmes de part et d’autre de son visage. Elle referma les yeux, tandis que l’on entrait dans la pièce.


(¯`·.¸¸.·´¯`·.¸¸.->


Six ans passés… six ans durant lesquels la vie avait été une succession de jours, fades. Elanille n’était plus la même. Si elle conservait sa bienveillance, elle était redevenue quelqu’un de distant envers l’inconnu. Durant ces neufs ans, elle avait rencontré un homme, du nom d’ Aldeas. Bretteur et chasseur hors pair, elle avait appris à ses côtés à manier les armes légères, puis avait accordé sa préférence à l’archerie.  Elle s’entraînait, jour après jour, sans relâche. Elle était devenue une femme forte mais froide avec qui ne saurait passer outre ce masque protecteur.

Si elle continuait à partager  la passion de sa mère pour les plantes médicinales, et qu’il lui arrivait même régulièrement de prendre sa place au sein de l’échoppe, elle avait néanmoins quitté la demeure familiale, pour un logis modeste dans lequel elle ne passait tout compte fait que peu de temps. Elle était devenue solitaire, et se complaisait davantage dans les voyages que dans la cohue de la ville. On la retrouvait ainsi régulièrement sur les routes et chemins divers.

C’était une femme libre, bien que prisonnière d’un passé où manquait une pièce essentielle. Avait-elle jamais cessé de chercher des réponses ?


.:: Hors RP ::.



Code de validation : ~Validé par Thaom ~

J’ai commencé le RP il y a maintenant quelques années. Grande rêveuse, la tête dans les nuages, j’ai toujours été passionnée par l’univers médiéval fantastique. Je lis, beaucoup (quoique moins ces derniers temps). J’ai commencé le RP sur Caramail, qui a perdu beaucoup de joueurs lors du passage à Smail (un chat, donc, et pas celui qui fait "miaou" ^^). J’ai découvert par la suite le support RP par forum, dont j’ai pleinement profité, en créant mes propres forums, en participant à d’autres… Beaucoup de personnages sont passés sur mon chemin… Puis est venu le RP sur table !

Je suis restée un certain temps sur un forum RP assez complet… Je l’ai connu dans ses débuts, naissant, l’ai vu évoluer, grandir… grandir… et grandir encore… Tant et si bien qu’IRL faisant, la motivation pas toujours au rendez-vous, il fallait bien souvent reprendre le contexte dans son intégralité après une absence. Découragée après des années, j’ai décidé d’y mettre un terme, et me suis plongée dans le MMORPG.

Cela fait tout juste quelque mois que je suis de retour sur forum. J'ai mes impératifs IRL, une vie de famille, un enfant… Néanmoins, je ne suis pas du genre à répondre une fois par mois, lorsque je me lance dans un RP, j’aime qu’il avance… Le manque d’inspiration est bien la seule chose à pouvoir me bloquer, mais cela arrive rarement lorsque la personne en face est également motivée. ^^


Mise en page © Elanille
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Phelim Albérick
Fondateur / La colère de Revoran
Fondateur / La colère de Revoran
Phelim Albérick
Âge : 50
Philosophie : Conformisme
Divinité(s) : Revoran
Faction ou Clan : La Main rouge

Attributs
Races: Sang-mêlé
Réputation:
♣ Elanille Therce Left_bar_bleue2770/5000♣ Elanille Therce Empty_bar_bleue  (2770/5000)
Adage: Un homme se mesure à ses actions.
MessageSujet: Re: ♣ Elanille Therce   ♣ Elanille Therce EmptyMar 14 Jan 2014 - 11:37

Bienvenue parmi nous et merci de nous avoir rejoint.

Dans un premier temps, je vois facilement l'expérience dans ces lignes. Le récit reste fluide, simple, mais pourtant complet. Rien à redire là-dessus.

Dans un second temps, je trouve le personnage intéressant, avec un bagage lourd qui pourra évoluer aisément -j'en suis sur- dans notre monde.

Finalement, il y a très peu de fautes, ce qui reste très agréable à lire.

Je te valide à l'instant. N'oublie pas de générer ta fiche d’Identification dans ton profil.

Bon jeu !

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https://ildir.forumactif.com
 

♣ Elanille Therce

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