Comme la plupart des femmes de sa race, Darïne n'est pas bien grande. Mesurant tout juste un mètre vingt, la naine arbore un corps trapu mais néanmoins harmonieux. Musclé et tout en forme, ce corps est façonné pour plaire aux mâle nains. Sa chevelure châtain généralement décorée de tresses annelées de métal, encadre un visage un visage ovale aux traits assez dur et rigides pour une femme. Son regard brun aux reflets ambrés est empreint de sévérité et d'austérité. Son nez fin surplombe une bouche charnue, qui se fend souvent de sourires enjoués. Darïne porte généralement des complets de cuir doublés de peaux, ce qui lui permet de conserver une agilité certaine et d'endurer les périodes de grand froid. Ce genre d’affublement est généralement plus agréable pour voyager et bien moins lourd qu'une armure. La naine ne se sépare que rarement de ses deux haches à une main, accrochées à sa taille, des destrales sorties des meilleures forges ... Naines bien entendu. Ses armes jumelles ont été façonnées pour la polyvalence, elles sont aussi redoutable pour le corps à corps, que pour le jet.

On parle beaucoup du caractère des nains, mais ce que l'on oublie de dire, c'est que les femmes sont toute aussi bourrues que les hommes. Darïne n'échappe pas à cette règle, dotée d'un fort caractère, la guerrière sait se faire entendre et se faire respecter. Quand ce n'est pas par son regard dur, c'est sont ses répliques cinglantes qui lui attirent le mépris de son entourage. En dépit de cet aspect rustique, Darïne est une femme assez ouverte d'esprit qui œuvre pour ce qu'elle croit juste. Les règles ce n'est pas son fort, elle a tendance à les enfreindre et à se faire taper sur les doigts pour cela, d'autant que la femme n'est pas une adepte de la discipline. Si il y a une chose que Darïne exècre au plus haut point c'est le mensonge, on ne la berne pas facilement et gare à ceux qui tenteraient de lui faire un sale tour, madame à le coup de hache facile... Quoi qu'il en soit, la descendante des Durgals reste un être sociable et ouverte aux échanges sous conditions. Lunatique et colérique, il ne lui faut pas grand chose pour s'emporter, cette force de la nature ne favorisera pas la diplomatie .. certes, son comportement n'a rien de très féminin mais en dépit de son adaptation à un univers "d'hommes", Darïne peut faire preuve de sensualité quand la situation l'exige. Vous l'aurez compris, pour résumer elle n'est pas le genre de femme à laquelle on oppose des refus, ou qu'on amadoue avec quelques paroles mielleuses. Darïne défends certes les nobles causes de la main Rouge, ainsi que leurs intérêts, mais elle n'en oublie pas les siens et l'Or reste pour elle, la meilleure des motivations.

C'est à château écarlate que Narvena donna naissance à sa fille... Malheureusement, comme beaucoup de femmes, la naine décéda en couche. Dorïn, forgeron de ces lieux fut obligé d'éléver seul sa fille Darïne. Sans modèle féminin, la jeune naine développa un caractère aussi bourru que son paternel et des gouts pour des activités manuelles fort masculines. D'abord Darïne s'essaya à la forge pour faire comme son aïeul, mais cela exigeait trop de patience et devoir supporter son père à longueur de journée ne fut pas une tâche des plus aisées. Il fallu du temps à la femme avant de trouver sa voie, pour passer le temps, elle s'entrainait secrètement avec les armes forgées par son ferrailleur de père.

Douée dans le maniement des armes (particulièrement avec les haches), Darïne s'enroula pour faire son service militaire... Peu courant chez les femmes naines. Non pas que cela fut trop dur mais... en réalité la naine s'ennuyait à mourir. Ce qu'elle voulait, c'était voyager, être véritablement utile (et aussi se remplir les poches , tant qu'à faire), ainsi elle quitta l'armée pour suivre un groupe de mercenaires nains. L'avantage c'est que darïne vu du pays tel qu'elle l'avait voulu... Elle forgea même une amitié solide avec Ulfin, l'un des mercenaires du groupe. Brave guerrier qui péri au combat dans la région de Térovia. A dire vrai, ce jours presque tout le groupe perdit la vie contre un des rares démons encore un vie. Darïne s'en sortit de justesse parce qu'Ulfin lui avait permi de fuir en sacrifiant sa vie. Un geste noble que la naine n'oublia jamais. C'est ainsi que le groupe fut dissolu et que la combattante retrouva sa liberté.

Deux solution s'offrirent à elle : reprendre son voyage seule ou rentrer à chateau écarlate pour reprendre une vie insipide et morne mais rester en sécurité. La refléxion ne fut pas longue, Darïne préférait une vie faite d'intriguants périls qu'une existence d'oisiveté, à finir ses jours totalement désoeuvrée. Harnachée et prête à en découdre, elle s'illustra au sud de Norpalie, rencontrant là bas un fier nain qui deviendrait par la suite, un précieux allié et ami. Le jour de cette rencontre, Darïne ne s'était pas attendue à devoir prêter mains forte à une patrouille de la Main rouge. Elle fit face à une Liche... Elle qui s'était persuadée que les immondices appartenaient à l'histoire, elle qui avait déjà sacrifié Ulfin à un Vrock ... La Dulgar prêta donc main forte à Dolgarim Bris-Bec et une partie de ses compagnons, avec pour mission de contenir et occuper la liche et ses suppots, tandis qu'un détachement du groupe s'attelait à détruire le phylactere du Seigneur Déchu. Le combat achevé, non sans mal, Darïne fut enrôlée par "Hautfrontel", le fier estampilleur, pour suivre les desseins de la main rouge. Ayant prouvé sa bravoure au combat (surtout pour une femme), la naine marqua son mérite au sein de la faction de renom à travers plusieurs faits d'armes et depuis ce jour, c'est avec son grand ami Dolgarim qu'elle baroude.

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