Description physique  : Souvent on croit voir chez les autres un trait -la plupart du temps unique- que l'on s'imagine être le primaire ou encore de par ce trait nous avançons l'idée que la personne devant nous est majoritairement d'une telle manière ou pense d'une telle façon. Pour ceux qui ont rencontré Guerod une fois dans leur vie, c'est ses traits de visages durs qui le montrait doté d'un grand stoïcisme. La plupart du temps, les gens se trompent sur une première impression, mais pour Guerod, il est dur de voir autre chose que de la sévérité. Ses yeux gris-bleus vous analyse en silence pendant que vous le faite, mais sans dégager l'impression qu'il vous dévisage ou vous juge à tord, il semble le même avec tout le monde. Dur de ne pas voir, cependant, qu'il approche un âge vénérable et que la grande majorité des humains de son âge ne voyagent ni ne combattent plus, mais Guerod semble être l'exception à la règle. Portant son armure de plaque sur le dos tout les jours et toute la journée, il ne l'enlève que pour dormir. Celle-ci est d'un gris terne et semble appartenir à une autre époque, celle de la guerre de quatre-cent ans où la vie se résumait à une guerre. Bien entendu, cet ère a marqué le corps à maints endroits sans jamais le briser ; sa musculature est presque surdimensionnée, ayant pris du volume avec l'âge sans jamais en perdre et c'est sans parler des cicatrices le parcourant de toutes parts, s'alignant sur son dos jusqu'à empoigner ses épaules et marquer son visage indélébilement. On le nomme Cyclope justement à cause de la balafre couvrant son œil droite, crevé par la lame d'un adversaire depuis longtemps hors d'état de nuire, mais aussi parce qu'il n'a jamais perdu de sa férocité au combat malgré qu'il ne voit que d'un œil. À sa ceinture, il porte une épée longue qui semble aussi âgée que son armure, mais, -malgré quelques entailles sur le fil de la lame- elle est encore coupante comme un rasoir et celui qui la manie est un barbier dans sa profession. Il est Bélinois de naissance, il a donc une taille plus réduite que les autres humains du Continent, mais il est assez grand à comparé avec les autres représentant de sa race, atteignant un Varakirois de taille moyenne au moins.

Description mentale : Les préjugés ne sont pas à prendre à la légère. Si Guerod parait froid et sévère, ceux qui l'auront remarqué n'auront eu qu'à moitié raison. Son sérieux est légendaire parmi les Redresseurs qui ont apprit à ne pas le taquiner sous peine d'avoir droit à un coup d’œil des plus saisissant. Bien qu'il ne soit pas un rigolo, le chevalier a également le cœur sur la main. Bien entendu, jamais il ne vous encouragera ou ne vous félicitera, mais soyez certains que si vous êtes en danger, il sera toujours le premier à risquer sa vie pour vous. Ce chevalier est avant tout un soldat, vouant sa vie à la protection des faibles et des plus démunis ; il laisse à d'autres le soin d'embaumer les maux de l'âme par des paroles réconfortantes ou de sauver un corps blessé par la médecine. Il s'est toujours comme le mal nécessaire à une société de paix. C'est pourquoi, il est souvent en désaccord avec les dirigeants de son ordre, mais -en même temps- il répugne la philosophie barbare de la Main rouge et du Gantelet qui prônent le meurtre avant la justice. Oui, il voit ces deux factions d'un même œil, car même si la Main rouge se dit faire ce qu'elle fait pour le bien d'Ildirith, il n'échappe pas à Guerod qu'ils utilisent le meurtre pour arriver à leur fin. Alors, bien qu'il soit pragmatique, il garde toujours en tête le code d'honneur des Redresseurs qui -selon lui- l'empêche -lui et les autres chevaliers- de sombrer dans la masse unique des tueurs d'Ildirith.


Histoire du personnage : L'histoire de Guerod Valar est longue à raconter car il a déjà beaucoup vécu. Elle commence dans un village forestier de Bélin; Simpliste. Tout comme son père et son père avant lui, Guerod avait été bucheron et avait exercé ce métier toute sa jeunesse en compagnie de son père et de ses frères, tous savants du travail du bois. Durant la saison de la floraison et la saison chaude, la famille coupait le plus de bois possible pour en revendre le maximum. Quand la saison de la mort arrivait, il continuait de couper, mais en quantité plus restreinte car ces buches ne serait que pour eux-seuls en attendant la saison froide où il pouvait compter sur une chaleur adéquate dans leur grande chaumière. Parfois, le père confectionnait de petits meubles et des décorations qu'ils revendaient ou échangeait en échange de nourriture. Guerod adorait cette vie et adorait son père qu'il prenait sans cesse comme exemple. C'était un homme sévère, mais d'une excellente répartie et il donnait toujours à sa famille ce dont elle avait de besoin. Bien entendu, ses membres en était affectés. Leur mère était malheureuse car son mari était distant et introverti et les garçons manquaient d'amour paternel, même si Guerod n'osait l'avouer.

La saison froide était là quand une dispute éclata au sein de la famille. Hélène, leur mère, n'en pouvait plus du mutisme constant d'Erak -leur père. Elle menaça le quitter s'il ne se décidait pas à s'ouvrir à sa famille, mais Erak était un homme fier et on ne pouvait le changer, peu importe ses défauts. Alors, Hélaine s'en alla et les trois frères de Guerod décidèrent de la suivre, maintenant adultes. Ils ne voulaient pas laisser leur mère seule et au fond d'eux, ils étaient en accords avec ses propos. Seul Guerod resta, car il était le plus jeune et son adoration pour son père n'avait pas d'égal.

Erak changea après cet évènement et diminua son temps de travail sur le chantier. Bientôt, Guerod dut mettre la main à la pâte seul pour faire vivre son père qui -semblait-il- avait perdu le goût pour la vie. Guerod savait que son père ne comprenait pas les actions d'Helaine ou du moins il ne voulait pas comprendre. Un an passa et le vieux Erak trépassa, la tristesse comme seule responsable. Mais Guerod lui ne perdit rien de son entêtement. Il continua à travailler au chantier en oubliant les autres parties de la vie dont les jeunes hommes de son âges jouissait. Après avoir perdu sa mère, ses frère puis son père, il refusait de perdre la maison familiale, mais c'était peine perdue, car il ne récoltait pas assez pour l'entretenir. Alors, il la vendit à une connaissance et quitta Simpliste en pleine saison froide, sa hache de bucherons et quelques vêtements pour seuls compagnons. Il voyagea jusqu'en Hydrasil où il fit connaissance avec la vie urbaine. Elle l'étourdissait à un tel point qu'il ne put se résoudre d'y rester et après avoir fait quelques métiers d'homme à tout faire, retourna sur les route, mais cette fois vers le sud, sa destination cette fois inconnue.

Il trouva une voie à sa vie lorsqu'il rencontra un groupe hors-la-loi pourchassant une vaillante marchande qui tentait de les semer en pilotant d'une allure ahurissante sa calèche. Les trois hommes étaient à pied, mais il avaient déjà cassé l'une des roues du chariots de la bonne dame et réussirent donc à la rattraper. Guerod avait voulu faire quelque chose, mais au début avait douté de lui-même. Il n'était d'ailleurs qu'un bucheron à peine capable de garder auprès de lui sa propre famille, alors comment serait-il capable d'empêcher une honnête dame de se faire dévaliser et violenter ? Le regard de la marchande lui fit comprendre qu'il ne devait pas douter. Elle avait besoin de lui et maintenant lui d'elle; il avait découvert son but. Guerod avait donc interpellé les trois bandits avant qu'ils ne décident à faire du mal à la vieille femme. Leur lâcheté le dégoûtait et il empoigna sa hache avec colère, mais se ravisa. Il comprit qu'il ne vaudrait pas mieux que ces criminels s'il les tuaient; il abandonna donc le tranchant de sa lame pour son dos et réussit à en assommer un. Il vit alors l'hésitation dans le regard des deux autres, et s'en servit. Guerod cria de toutes ses forces et réussit à faire fuir le duo sans vergogne.

Après ce jour, il sut que son but était de protéger ses compères contre le mal. Il se fit mercenaire et remplit des contrats qu'il trouvait juste, ce qui ne lui rapporta pas beaucoup, mais assez pour manger et voyager afin de continuer sa quête de justice. Sur les routes, il fit la rencontre d'une femme mystérieuse qui l'attira tout de suite. Elle se nommait Gaelle et elle était d'une beauté ahurissante dû à ses origines angéliques. Elle avait beau être une Aasimar, son besoin de liberté primait sur son devoir de bonté. Son seul devoir résidait en l'amour qu'elle portait pour Guerod; ils vécurent par paire jusqu'à ce que Gaelle ne meurt prématurément d'une maladie cardiovasculaire rare. C'est d'ailleurs cette absence qui enjoint Guerod -à l'âge de ses soixante ans- à rejoindre de nouveau l'ordre des Redresseurs qu'il avait quitté une quinzaine d'années plus tôt.

Entre temps, le couple eurent un fils; Phélim. Gaelle était pourtant stérile, mais cela ne l'empêcha pas d'élever cette enfant comme s'il avait été attendu. Guerrod pour sa part essayait d'être à la maison le plus souvent possible, mais c'était impossible de mener une vie de Justiciar et celle d'un père à la fois; il décida donc de quitter l'ordre de justice qu'il aimait tant pour la femme et le fils qu'il adorait. Néanmoins, le désire de retourner sur les routes était puissant et se répercuta sur l'éducation de Phélim qui fut plus dure que celle d'un père ordinaire. Les parents élevèrent leur fils d'une façon correcte jusqu'à ce qu'il décide de quitter la maison tout comme l'avait fait la mère de Guerrod des années plus tôt. La douleur de voir partir son fils la rage au ventre l'étreignit durement, mais il ne le montra jamais à Gaelle et ce jusqu'à sa mort.

Aujourd'hui, il est de retour parmi son ordre, même s'il ne reconnait que très peu de visage familier, une génération ayant fait place à une autre. Son désir de justice est toujours aussi grand, même si quelque chose de nouveau s'est ajouté: retrouvé son fils devenu Recruteur chez la Main rouge.


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Code pour l'activation : VALIDE par Fergal

De quelle manière as-tu trouvé le forum ? Par un top-site

As-tu des suggestions, des améliorations à apporter ? J'aimerais dire que le forum est bien étoffé, mais qu'il manque de gens !

Pourquoi as-tu choisis notre forum plutôt qu'un autre ? Je ne sais pas, je l'ai aimé du premier coup d’œil. La description, le décor ? Sans doute les deux.

Autre chose ? Oui, je terminerai ma fiche dans la semaine, merci de la compréhension.

Bienvenue parmi nous, Justiciar ! J'aime beaucoup le personnage et le valide sur le champ ! Par contre, fait attention à ta syntaxe dans l'avenir, elle est parfois répétitive et chaotique.

Une nouvelle fois bienvenue, papa !