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| Paix et Sérénité (terminé) | |
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Eleonor DelorneL'ange d'or
Âge : 34 Philosophie : Égalitarisme (neutre bon à tendance loyal) Divinité(s) : Eleonor croit en la déesse Phélemée. Faction ou Clan :
Attributs Races: Aasimar Réputation: (2690/5000) Adage: Perception énergitique des êtres l'entourant. | Sujet: Paix et Sérénité (terminé) Ven 5 Fév 2016 - 9:49 | |
| -Wouinnnn! Larmoya Kalaad en gigotant de plus bel, il réclamait son sein. Bien entendu, Kallypso suivit, tout aussi affamée que son frère. D'un soupir de fatigue, Eleonor se levait expressément et les prit dans chacun de ses bras pour leur donner la téter. Dès que leurs petites bouches prirent leur dû, ils arrêtèrent de pleurer. D'un sourire maternelle, Nora les dévisageait pour la millième fois d'un amour inconditionnel, tout en s'appuyant sur la parois rocheuse. Avec ses enfants et Azur, qui la suivait toujours aussi fidèlement, elle avait trouvé refuge dans une grotte à mi-lieu entre la mer des Larmes et Quiétude. Étant sur le territoire Norpalien, elle devait rester très discrète, le Gantelet devait rôder plus que jamais et elle ne tenait absolument pas à les rencontrer. Sa dernière rencontre avait été presque fatale et cette fois, aucun Archange allait la sauver. Un couinement fit baisser son regard vers sa fille, celle-ci la fixait de ses grands yeux verts émeraudes. D'un doux sourire, elle se penchait pour embrasser sa tête recouvert d'un duvet noir bouclé. Le bébé gigota avec bonheur,ses petites joues argentées firent un rictus narquois, tandis que son frère tétait avec plus d'ardeur, en couinant à son tour, réclamant son attention. D'un rire, Eleonor murmura:
-Mes trésors, je vous aime d'un même amour, mais je sens que vous allez souvent vous disputez. Hey là,là, que vais-je devenir entre vous deux?
En guise de réponse, ils me rendirent un heureux sourire,elle en fut éblouie. Il y a quelque temps, ils avaient commencé à sourire et leurs regards étaient maintenant capable de fixer une chose précise, et présentement, c'était son visage. Celui-ci semblait être la plus belle chose au monde à leurs yeux et cela lui fit chaud au cœur. Ils étaient sa famille, et depuis leur naissance, bien que l'accouchement fut très difficile,même elle avait failli mourir d'épuisement, ils étaient devenus les êtres les plus importants de son existence. Chaque décision qu'elle prenait désormais était pour eux, pour sa fille Kallypso et son fils Kalaad.
-Ouch...Doucement Kallou. Dit-elle d'un pincement de douleur. Décidément, allaiter n'était pas si facile que ça en avait l'air. Pour calmer leur appétit, Eleonor se mit à chanter une chanson de marin qu'elle avait apprit à bord de La Sirène. Ses jumeaux adoraient ce chant, eux qui étaient plus enfants de la mer que de la terre. Dire que l'Aasimar avait accouché en territoire Orcs, quel étrange début de vie, mais cela prouvait qu'ils étaient fait forts. Toutefois, Nora était heureuse d'être parti loin de cet endroit aride et de ces guerres sanglantes. Elle avait réussi à convaincre Sirèna de tenir sa promesse, c'est-à-dire de la ramener en Norpalie pour qu'elle atteigne Quiétude. Quel voyage éprouvant, surtout avec deux bébés, mais la petite famille avait tenu bon et bientôt, la Colline Divine serait à l'horizon. Oui, bientôt Nora serait loin du danger, qui autrefois piquait sa curiosité enfantine. Comme elle avait changé depuis! Fermant les yeux, elle laissa son esprit dérivé vers toutes les aventures, passionnantes et dangereuses que Phélemée lui avait destiné. Combien de fois avait-elle faillit mourir? Combien de fois elle s'était sentie plus vivante que jamais? Eleonor sourit de béatitude, se disant que tout cela allait lui manquer, mais elle n'avait aucun regret. Soudain, un coup de langue attira son attention, l'Aasimar ouvrit les yeux pour regarder Azur, le loup avait doublé de volume, sa taille était digne des guetteurs des glaces, dont il descendait sans aucun doute. Montrant ses crocs acérés, il grogna légèrement, l'avertissant d'un danger à proximité.
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| | | Eleonor DelorneL'ange d'or
Âge : 34 Philosophie : Égalitarisme (neutre bon à tendance loyal) Divinité(s) : Eleonor croit en la déesse Phélemée. Faction ou Clan :
Attributs Races: Aasimar Réputation: (2690/5000) Adage: Perception énergitique des êtres l'entourant. | Sujet: Re: Paix et Sérénité (terminé) Sam 6 Fév 2016 - 17:51 | |
| Avec chance, ses enfants s'étaient endormit, repus et comblés. Lentement, Eleonor les éloigna d'elle pour les remettre dans leurs sacs respectifs de transport, fait de peau de mouton et de daim. Confortable à souhait, les bébés continuèrent à dormir, tandis que leur mère sortit rapidement sa longue vue pour observer méticuleusement l'horizon. Rien, pas le moindre être vivant, juste un désert blanc et des conifères à perte de vue. Elle soupira de soulagement, c'était une fausse alarme, enfin, elle l'espérait. Cependant, Nora ne pouvait s'éterniser dans cette grotte, le soleil se levait, il était temps de partir. Promptement, l’œil aux aguets, Eleonor se vêtit de sa cape de fourrure, qui cachait ses ailes, puis mit Kalaad en arrière et Kallypso en avant d'elle, tenus par deux bandelettes de cuire solide. S'assurant qu'ils étaient bien placés, elle saisit son arc dans sa main gauche et son sac de bagage dans l'autre, et prête, elle sortit d'un pas sûr, mais prudent. L'Aasimar ne pouvait se fier au silence, c'était trompeur, un ennemi pouvait l'attendre dans un détour.
La route serait longue, mais tout semblait heureusement calme. Elle croisait parfois un cerf, mais à la vu d'Azur, les cervidés s'enfuyaient sans prendre leur reste. Le loup avait prit l'habitude de chasser avant la nuit, pendant que Nora se fabriquait un abris de fortune et souvent, il lui ramenait généreusement de la viande fraiche à souhait. C'était une chance pour elle de l'avoir comme compagnon, il lui procurait aussi un sentiment de sécurité. Toutefois, Eleonor aurait tout donner pour avoir Vel à ses côtés, son étalon noir laisser à Varak, mais malheureusement elle ne pouvait se risquer à acheter un cheval dans un village avoisinant, le risque était trop grand. Fatiguée, mais endurante, elle continuait néanmoins d'avancer, remerciant Phélemée du beau soleil. Une tempête aurait ralentit considérablement son voyage. Soudain, à travers la vaste forêt et les montagnes, l'Aasimar entendit des voix provenant du nord. Tout portait à croire que c'était un petit groupe d'étrangers, mais rien n'était certain. Silencieusement, Eleonor s'approcha et alla se cacher derrière un buisson, priant pour que ses enfants ne se réveillent pas en pleurant. Le groupe de rôdeur passa en face d'elle, en pleine conversation. Elle fut surprise de constater que c'était des Tiefflins et quelques Aasimars. Haussant les sourcils, Eleonor sortit de sa cachette, tandis que les inconnus se tournèrent d'un même mouvement vers elle,l'épée en main.
-Paix! Je suis un demi-être comme vous.Dit-elle calmement en baissant sa capuche, dévoilant sa chevelure dorée et sa peau lumineuse. S'apercevant qu'elle était une Aasimar, ils baissèrent leurs armes, tout en ayant un soupir de soulagement. L'un des étrangers,un Tiefflin, s'avança d'un pas en demandant:
-Que fait une Aasimar, chargée de deux bébés et accompagnée d'un loup, seule dans cette forêt? Vas-tu vers Trouble? Trouble? Qu'est-ce que c'était? Eleonor fronça les sourcils en hochant négativement de la tête et répondit:
-Non. Je fais plutôt route vers Quiétude pour élever mes enfants loin du danger. -Donc je présume que tu fuis le Gantelet, au lieu de t'y opposer? Répliqua l'un d'eux, un Aasimar aux cheveux blancs et à la peau lilas. Son regard était d'un bleu pure, mais une lumière hargneuse remplaçait l'étincelle lumineuse propre à sa race. Le dévisageant, Eleonor sentit une énergie obscure émanée de lui, peu commune aux êtres de lumière. Le groupe était hors norme, leur trait tendu et fatigué démontrait une certaine agressivité. Pesant ses mots, elle répondit doucement:
-Je m'oppose profondément au Gantelet, mais j'ai présentement d'autres priorités que de faire la guerre à ses disciples, pour l'instant. Disant cela, elle vint protéger le petit visage rondelet de Kallypso tandis que le groupe de guerrier observait avec intérêt sa progéniture. D'un étrange sourire, l'Aasimar s'avança et se pencha pour mieux détailler les traits de sa fille endormie. L'observant, il leva un sourcil tout en commentant l'aspect du bébé:
- Tes enfants sont à moitié Éladrin, n'est-ce pas? Je n'ai jamais vu un tel mélange...C'est, ma foi, étrange, mais vaut mieux être à moitié Éladrin qu'à moitié humain. Il eut un rictus, tandis qu'il plongea son regard dans celui d'Eleonor. Celle-ci ne comprit pas son allusion à la race des hommes. Pourquoi être Éladrin était mieux qu'être humain? Voyant son expression interrogative, il s'approcha d'avantage d'elle, tandis qu'Eleonor eut le réflexe de reculer. Voyant son recule, son étrange sourire s'agrandit.
-C'est bien, je vois que tu es méfiante, c'est une preuve d'intelligence, une qualité prônée par l'Insurrection. -L'Insurrection? Qu'est-ce que c'est?
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| | | Eleonor DelorneL'ange d'or
Âge : 34 Philosophie : Égalitarisme (neutre bon à tendance loyal) Divinité(s) : Eleonor croit en la déesse Phélemée. Faction ou Clan :
Attributs Races: Aasimar Réputation: (2690/5000) Adage: Perception énergitique des êtres l'entourant. | Sujet: Re: Paix et Sérénité (terminé) Sam 6 Fév 2016 - 17:52 | |
| Il y eut un silence, le groupe s'échangea un regard amusé, tandis que l'Aasimar prit un air sérieux en expliquant:
- Une nouvelle organisation insoumise au Gantelet. Je me nomme Gabriel et je viens ici au nom des Insoumis pour recruter et agrandir leur nombre. Je t'invite à nous accompagner. Nous serons protéger ta progéniture mieux qu'à Quiétude, où aucun Aasimar, ni Tiefflin, n'est prêt à résister au Gantelet s'il y a une attaque. -Parce qu'à Trouble vous êtes prêt à les affronter? Demanda-t-elle sceptique. L'insurrection était donc une organisation de rebelles contre le Gantelet. Pourquoi n'était-elle pas surprise par cette information? À force de se faire persécuter, plusieurs Aasimars et Tiefflins s'étaient tourner vers la voie de la vengeance et de la résistance, quoi de plus naturel? Le fanatisme attirait le fanatisme et la haine attirait la haine. Combien de fois Eleonor avait rêvé de voir les disciples du Gantelet se faire tuer de sa main? Puis un jour, elle avait comprit que sa haine la rendait aussi méchante qu'eux,et elle avait finalement réussi à pardonner, mais visiblement, ce n'était pas le cas des demi-êtres se trouvant devant elle. Or, la voix de l'Aasimar la fit revenir à la réalité:
-Bientôt, nous serons prêt, notre patience sera récompensée. J'insiste, viens avec nous, nos rangs auront besoin d'une personne intelligente, forte et belle comme toi.
Elle rougit légèrement, cela faisait longtemps qu'un homme l'avait complimenté de la sorte, mais néanmoins, Eleonor n'était plus une gamine se laissant convaincre par la flatterie. Non, elle était une femme, solide dans ses convictions, et de surcroît, une mère voulant épargner ses enfants des souffrances de la guerre. Si Gantelet osait s'en prendre à Quiétude, alors elle prendrait les armes, mais d'ici là, elle n'irait pas se jeter dans la gueule du loup inutilement. Kallypso et Kalaad méritaient de grandir dans la paix, l'amour et l'harmonie. Certes, les épreuves de la vie viendraient bien assez tôt, mais pas tout de suite, ce n'était pas encore le temps. Gentiment, elle refusa :
-Merci, mais je tiens à continuer ma route. J'ai fait un trop long voyage pour m'en détourner. -Bien, je n 'insisterais pas. Toutefois, si tu change d'avis, sache que Trouble se trouve au pied des montagnes bordant Varakir, c'est à une dizaine de jours à cheval de Fort-froid. J'espère te revoir là-bas. Murmura l'Aasimar d'un sourire polie, tout en faisait signe à ses compagnons de reprendre leur route. En guise de réponse, Nora hocha la tête en lui rendant son sourire, tandis que sans autre mot, Gabriel se détourna d'elle et le dos fier, il continua son chemin vers le village de Trouble. Les voyant s'éloigner,Eleonor soupira de soulagement, la sombre énergie provenant de l'Aasimar l'avait oppressé inexplicablement. Se dirigeant dans le sens opposé, elle se félicitait d'avoir caché ses ailes, si grandes et si robustes, preuves que Nora était capable de voler. Si Gabriel s'en était rendu compte, il aurait sûrement davantage insister,et peut-être même contrainte à l'accompagner. Une Aasimar capable de voler pouvait être une arme redoutable, mais Eleonor ne voulait pas en être une. Sur cette pensée, elle continua d'avancer, s'arrêtant parfois pour manger et allaiter ses jumeaux. Alors, après plusieurs heures de voyage, elle leva son regard émeraude vers l'horizon et le cœur battant, elle aperçut une jolie montagne au loin, la Colline Divine. Enfin...Quiétude!
-Mes trésors, je vous promets que nous allons être enfin heureux! Murmura-t-elle à ses nourrissons qui dormaient toujours contre elle. Émue, Eleonor se mit à pleurer de joie. | |
| | | Eleonor DelorneL'ange d'or
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Attributs Races: Aasimar Réputation: (2690/5000) Adage: Perception énergitique des êtres l'entourant. | Sujet: Re: Paix et Sérénité (terminé) Dim 7 Fév 2016 - 16:03 | |
| Épuisée de monter la montagne, Eleonor fut tentée de voler jusqu'au sommet, mais elle ne pouvait abandonner Azur, désormais trop lourd pour qu'elle le transporte dans ses bras. Elle fit de nombreuses haltes, question de s'habituer à la pureté de l'air et à la pression atmosphérique, puis enfin, le sommet était à sa porter. Longeant un chemin enneigé, difficile d'accès, elle suivit les indications de la carte qu'elle avait trouver dans la Grande Bibliothèque du Quartier-Général des Redresseurs. Kalaad, se trouvant désormais en face d'elle, se mit à gigoter d'impatience, ses petits pieds avaient froid. Sentant le mécontentement de son frère, Kallypso se mit à pleurer à plein poumon. Leur mère, maintenant habituée à leur caprice de bébés, continua d'avancer, mais elle dû finalement arrêter, parce que leur vagissement risquait de déclencher une avalanche. Par Phélemée! Qu'ils étaient bruyants!
-Qu'est-ce qui passe? Vous avez faim? Chuttt, Kallou, arrête de pleurer...Kal...Chutt,là là, maman est là, maman est là...
À cet instant, elle aurait voulu que sa propre mère soit présente pour la conseiller. Elle était épuisée, et bien qu'elle les aimait profondément, ses enfants lui prenaient beaucoup d'énergie. La nuit, elle dormait peu, et le jour, elle devait sans cesse s'occuper d'eux, ils étaient si vulnérables. S'assoyant sur une roche, Nora vint les bercer et les rassurer, mais rien n'y faisait, ils continuaient à pleurer. Visiblement, ils n'avaient pas faim, leurs couches en tissus étaient propres...Alors quoi? Qu'est-ce qui n'allait pas?
-Il fait un temps glaciale pour sortir des bébés aussi jeunes! S'exclama une voix rauque en hauteur. Sursautant, l'Aasimar leva les yeux vers l'inconnu, c'était un Tiefflin armée d'un arc. Son regard sévère lui disait rien qui vaille, mais au moins, il ne semblait pas aussi sombre que ses compatriotes qu'elle avait croisé tout à l'heure. Serrant ses enfants contre elle, tandis qu'Azur se mit entre eux et le Tiefflin en grognant sourdement, Eleonor répondit avec lassitude:
-Je cherche Quiétude. J'ai fait un long trajet pour arriver jusque ici. -J'imagine! Il est rare de voir une Aasimar habillée de peaux, accompagnée d'un loup et de bébés Éladrins. Se sont les vôtres? Questionna naïvement le Tiefflin. Levant la tête fièrement, Eleonor répondit: -Absolument, ce sont mes enfants et comme vous l'avez si bien remarquer, ils ont froids. Suis-je encore loin du village?
Le demi-démon dévisagea attentivement les nourrissons, en se demandant qui pouvait être le père? Sans nul doute un Éladrin, mais il était rare de voir un tel mélange dans le coin, étant donner que les habitants de Quiétude étaient des Tiefflins et des Aasimars pure laine. Heureusement, étant à moitié Aasimar, les bébés allaient pouvoir vivre à Quiétude auprès de leur mère. Sur cette pensée,il reporta son attention vers l'étrangère. La jeune femme avait dû voyager au-delà du monde, car son apparence, ainsi que la profondeur de son regard vert, en disait long sur ce qu'elle avait vécu. Cela faisait si longtemps qu'il vivait à Quiétude, qu'il en avait oublié la diversité des cultures et des races d'Ildirith. Cette jeune Aasimar allait pouvoir répondre à sa curiosité inassouvie. Son air sévère devint chaleureux, il répondit d'un large sourire:
- En fait, vous y êtes presque! Montez, je vais vous y conduire.
Azur sur ses talons, Eleonor gravit promptement le sentier escarpé, tenant toujours ses bébés, qui s'étaient calmés en entendant la voix du demi-être. Celui-ci était assez grand, sa peau était rougeâtre,un peu fripée par le temps, et l'une de ses cornes étaient brisées. Voyant le regard limpide s'attarder à sa vieille blessure, il crut bon d'expliquer:
-Oh, un souvenir du Gantelet. -Je suis désolée...Moi, ils ont failli m'arracher mes ailes. Confia tristement Nora. Le sourire du Tiefflin fit place à une expression amère. -Les monstres! Le monde se porterait mieux sans eux, j'en suis certain. Tant de mes amis sont morts à cause de leur cruauté, mais bon...Il soupira de tristesse, puis chassant ses noirs souvenirs, il continua d'un ton plus léger. C'est le passé, et nous avons encore la chance d'être en vie et de vivre à Quiétude, n'est-ce pas? Au fait, je m'appelle Barn Ferone et vous? - Eleonor Delorne, et voici Kalaad, Kallypso et Azur, mon fidèle compagnon. Répondit l'Aasimar en souriant. Barn répondit à son sourire tout en observant plus attentivement la petite famille. S'attardant au loup, il fut impressionné par sa taille et sa fourrure blanche rarissime. Néanmoins, sentant la peur monter en voyant les crocs de l'animal, il détourna expressément son attention vers les bébés, qu'il trouvait décidément magnifique. À vrai dire, ils se comparaient au jour et à la nuit, tant leur différence était notoire. Kalaad avait une peau lumineuse, comme sa chevelure blonde, et le tout accentuait son grand regard gris. À l'exception de ses oreilles effilées, l'enfant tenait plus de l'Aasimar que de l'Éladrin. Au contraire, sa jumelle avait tout d'une Éladrine, par sa peau sombre, plus précisément grisâtre, et ses petites boucles noires faisant ressortir le vert émeraude de ses yeux, héritage de sa mère. Elle promettait de devenir une beauté,ainsi que son frère.
-Vous avez de superbes enfants! -Merci, je trouve aussi. Dit Nora jetant un regard attendrit à ses bébés, qui à la voix masculine du Tiefflin, se mirent à sourire et à gazouiller. Cela fit rire l'Aasimar et le Tiefflin qui s'échangèrent un regard complice, puis ils décidèrent d'un commun d'accord de gravir le reste de la Colline Divine. Comme avait dit Barn, le village paisible était proche. À travers la lumière immaculée du Soleil, Eleonor aperçut ce qu'elle avait tant rêvé.
-Bienvenue,à Quiétude, Eleonor! S'exclama le Tiefflin d'un air heureux. Le visage de la belle Aasimar s'éclaira d'un sourire émerveillée, tandis que des gardes, poster à la porte du village secret, les laissèrent entrer sans aucune hésitation. Une Aasimar était toujours la bienvenue parmi les siens. | |
| | | Eleonor DelorneL'ange d'or
Âge : 34 Philosophie : Égalitarisme (neutre bon à tendance loyal) Divinité(s) : Eleonor croit en la déesse Phélemée. Faction ou Clan :
Attributs Races: Aasimar Réputation: (2690/5000) Adage: Perception énergitique des êtres l'entourant. | Sujet: Re: Paix et Sérénité (terminé) Mar 9 Fév 2016 - 11:52 | |
| Les rayons du soleil la réveilla lentement. Clignant des yeux, Nora bailla et s'étira avec aise, comme elle avait bien dormi. Cela faisait une éternité qu'elle avait eu droit à dormir dans un lit si confortable. Avec béatitude, l'Aasimar observa le décor intérieur, qu'elle n'avait pas eu le temps d'admirer à son arrivé, car elle s'était tout de suite coucher dans le lit, après avoir bercer ses enfants. Ceux-ci dormaient paisiblement dans un grand berceau que les aubergistes avaient eu la gentillesse de lui prêter. S'appelant Filyë et Anzet, ceux-ci étaient des Tiefflins qui avaient eu un enfant du nom de Baalhem, maintenant assez grand pour dormir dans un lit. La veille, dès que Filyë avait aperçu l'Aasimar et ses deux poupons, la Tiefflin s'était tout de suite empressée de s'occuper d'elle. Baalhem sur ses talons, qui trottinait fièrement, l'aubergiste avait offert une assiette de nourriture à Nora, ainsi que des couvertures chaudes et l'ancien berceau de son fils. D'un sourire reconnaissant, Eleonor l'avait remercier :
-Merci pour vos soins,ça fait énormément du bien, surtout après un tel voyage. -De rien, il y a rien de mieux que l'entraide à Quiétude. Ici, vos enfants vont avoir une vie paisible et stable. -Tout à fait, c'est pourquoi je compte m'y installer, définitivement. J'ai assez voyager pour toute une vie, j'ai besoin, comme vous le dites, de stabilité. Avait approuvé Eleonor d'un sourire fatigué. Oui, la stabilité, quel mot magnifique. Maintenant, le passé était derrière elle et la journée promettait d'être belle et rayonnante. Revenant à la réalité, elle se leva avec énergie du lit et se dirigea aussitôt vers le berceau en bois, assez grand pour contenir ses bébés endormit. Avec amour, leur mère les observait longuement. Kalaad eut un petit tic de la bouche, tandis que Kallypso tourna sa tête vers la gauche, expira profondément, et fit une moue satisfaite. Eleonor eu le sourire aux lèvres, se demandant si elle faisait la même moue quand elle dormait. C'est alors que l'Aasimar sentit son ventre gronder, il était temps de manger. Laissant ses enfants à leur sommeil profond et réparateur, elle descendit les marches qui menaient à la salle commune où de nombreux Tiefflins et Aasimars déjeunaient et conversaient. C'était étonnant de voir autant de demi-êtres dans la même salle, Eleonor en avait jamais vu autant de son existence, pas même au QG des Redresseurs.
-Bien dormi Eleonor? Demanda Anzet, le mari de Filyë. D'un sourire, elle acquiesça tout en acceptant avec joie l'assiette de gaufres au miel accompagnée de fèves au lard. C'était un délice. Affamée, elle mangea avec une rapidité déconcertante.
-Oh là, vous avez faim toute belle! Doucement, vôtre estomac risque d'exploser. S'exclama son hôte en riant. S'essuyant la bouche avec sa manche, mauvaise habitude prit chez les Orcs, Eleonor répliqua:
-Oh, je peux en prendre encore. Voyagez donne l'appétit. -C'est certain, surtout avec deux jumeaux! Dit-il en lui redonnant une autre assiette. Puis, il se penchant légèrement, et l'oeil intrigué, il demanda d'un murmure: Si je puis me permettre, est-ce que l'accouchement a-t-été difficile? -Très, j'ai failli mourir. Répondit-elle en se rappelant du vingt heures de travail acharné qu'elle avait dû subir pour accoucher de ses enfants. Les contractions avaient été très fortes dès le départ et une importante hémorragie avait suivit la naissance des jumeaux. Heureusement, son expérience de guérisseuse et de sage-femme avait été d'une aide précieuse, ainsi que le soutien de Sirèna et des chamanes. Sans cela, Nora était convaincue que l'épuisement aurait eu raison d'elle, mais possédant les plantes adéquates pour la soutenir et arrêter le saignement, elle avait survécu. Le regard pensif, Anzet sourit tout en confiant:
-Ma femme aussi a eu beaucoup de difficulté à accoucher, j'ai eu réellement peur pour sa vie, et celle de Baalhem, notre petit miracle. Grâce à Evelyne, une Aasimar comme vous, Eliaë et à la sage-femme, notre enfant a pu naitre sans séquelle. Dire que ses cornes bloquaient le passage! - Ça été mes ailes, lors de ma naissance! Naître demi-être n'est pas toujours de tout repos, n'est-ce pas? Répliqua Eleonor d'un rire. Anzet rit à son tour, tout en admirant la beauté des ailes en question, il en avait jamais vu d'aussi belles et d'aussi grandes. Penchant sa tête sur le côté, il demanda avec curiosité:
-Entre nous, savez-vous volez?
Eleonor hésita à répondre, mais l'aubergiste semblait être une personne de confiance, alors elle répondit d'un murmure:
-Oui, je sais volez, mais gardez ça pour vous, d'accord? -Ah, je le savais! S'exclama l'aubergiste en cognant fortement son poing sur la table. Cela attira le regard des curieux, tandis qu'Eleonor le pria de se montrer plus discret. D'un rictus, il s'excusa de son manque de subtilité en continuant: Pardon de mon emballement, mais c'est la première fois que je rencontre une personne de vôtre race qui sait voler. C'est très rare, vous savez?! -Oui, je sais. En fait, je tiens cela de mon père. Selon la légende, on aurait comme descendant un Arc-Ange, d'où la grandeur de mes ailes. -Fascinant! S'exclama Anzet le regard brillant d'intérêt. Puis d'un air rêveur, il se demanda à haute voix s'il tenait ses origines d'un obscure seigneur démon. Devant ce candide questionnement, Eleonor ne put s'empêcher de rire en répliquant:
- Je ne pense pas, vous êtes bien trop angélique pour provenir d'une lignée si sombre! -J'approuve tout à fait! Acquiesça-t-il en riant à son tour. Leurs rires attirèrent l'attention de plusieurs, dont celui de Baalhem, qui quitta les jupes de sa mère pour monter sur les genoux de son père. L'Aasimar et l'enfant se dévisagèrent mutuellement. Le bambin, haut comme trois pommes, avait des petites cornes noires, sa peau était d'un gris cendré, contrastant avec ses yeux jaunes et sa tignasse rousse. Un vrai petit diablotin. Fixant les peaux de carcajou que portait Nora, celui-ci s'exclama d'un balbutiement d'enfant en pointant du doigt:
-Peaux chiens beaux! Moi veut ça! Papa, veut ça! | |
| | | Eleonor DelorneL'ange d'or
Âge : 34 Philosophie : Égalitarisme (neutre bon à tendance loyal) Divinité(s) : Eleonor croit en la déesse Phélemée. Faction ou Clan :
Attributs Races: Aasimar Réputation: (2690/5000) Adage: Perception énergitique des êtres l'entourant. | Sujet: Re: Paix et Sérénité (terminé) Mar 9 Fév 2016 - 15:53 | |
| À cette exclamation, qui semblait être un compliment, Eleonor ne put s'empêcher de rougir. Habituée de s'habiller à la façon des orcs, elle avait oublié la civilisation et le mode de vie des Aasimars. La plupart était vêtu avec des couleurs pâles, les femmes portaient des robes vaporeuses, les hommes des vêtements amples et élégants, rien à voir avec le monde rustique des Plaines de feu et de la jungle noir. Néanmoins, plusieurs revêtaient aussi l'uniforme des Redresseurs, tâche grise dans un décor luminescent et blanc. Se promettant de s'acheter des vêtements plus conformes à ceux de sa race, l'Aasimar sourit néanmoins à l'enfant, qui tenait vraiment à avoir ses peaux. Se penchant vers lui, Nora prit entre ses doigts les petites paumes chaudes, et d'un regard tendre, dû à sa récente maternité, elle murmura comme un secret:
-Si tu veux, je peux te les offrir. -Oh, c'est gentil, mais ce n'est pas nécessaire. Refusa poliment Anzet qui n'aimait pas l'idée que son fils soit vêtu comme un ours. De nature têtu, l'enfant se crispa, devint écarlate, tellement que Nora dû lâcher ses mains, car celles-ci commençaient à s'enflammer.
-AHHHHH! Se mit à hurler Baalhem d'une façon stridente. Le silence se fit, tandis que les convives les fixèrent avec des yeux ronds. Veut peaux! Papa, donne moi peaux! -C'est non, Baalhem et cesse de pointer du doigt, c'est impolie. Rugit son père devenu aussi en colère que sa progéniture enflammée. Eleonor se mordit les lèvres, terriblement gênée par cette dispute dont elle était en partie responsable. Entendant son enfant crier et pleurer, Filyë se précipita vers lui, le pris dans ses bras pour le consoler, tout en jetant des regards assassins à son mari.
-Allons, maman est là, mon petit baapoul. Qu'est-ce qui ne va pas? -Veut peaux, papa méchant! -Enfin, je ne suis pas méchant du tout! S'indigna l'aubergiste furibond. Je ne veux juste pas qu'il aille ses...ses..ça! Pardon Eleonor, mais je ne veux pas.
L'Aasimar fit un geste évasif qui voulait dire: pas de problème, je comprends. Cependant, Filyë ne l'entendit pas de cette façon:
-Et pourquoi pas, hein? C'est important à son âge qu'il découvre de nouvelles textures, je n'y vois aucun problème qu'on lui offre ces peaux. -Quoi? Tu plaisante? Tu veux que notre fils a l'air d'un sauvage sortit du cul du monde? -Enfin, Anzet, calme-toi! S'indigna à son tour Filyë en jetant un coup d’œil désolé vers Nora. Celle-ci la rassura d'un sourire, la basse opinion qu'avait Anzet de sa tenue la laissait froide. C'est alors qu'à travers leur dispute, elle entendit des pleurs de bébés qui venaient de sa chambre. Les vagissements étaient typiques à ceux de Kallypso, qui se réveillait souvent du mauvais pied.
-Pardon, mais je dois m'occuper de mes enfants... -Non, mais tu le couvre toujours trop! S'insurgeait Anzet, totalement indifférent à l'Aasimar qui venait de s'éclipser, tout comme plusieurs de leurs clients. Quand ça commençait à chauffer entre le couple, valait mieux revenir plus tard. Eleonor ne put s'empêcher de sourire devant le ridicule de la situation, contente finalement d'être célibataire et de pouvoir librement s'occuper de ses enfants. Qu'aurait-pensé Flynn de cette chicane? Il s'en serait sûrement moquer, comme à son habitude. Pensant à lui, Nora soupira de nostalgie, il lui manquait, beaucoup, mais elle s'était habituée à son absence, bien que son amour pour lui n'avait pas changé, malgré leur séparation et le temps. Toutefois, elle était inquiète pour ses enfants; ceux-ci allaient-ils souffrir de l'absence de leur père? Sûrement, qui n'en souffrirait pas? Pour eux, allait-elle devoir se trouver un autre compagnon? Mais qui? Qui voudrait partager la vie d'une femme ayant deux enfants? Sur ses noires pensées, elle entra dans la chambre et se dirigea aussitôt vers le berceau, où les bébés réclamaient son attention. Déposant ses mains sur chacun des bedon ronds, elle sentie des étranges gargouillements, ils avaient faim.
-Là, mes amours, je suis là!
À sa voix, ils se calmèrent un peu, mais la faim matinale était si grande, que les jumeaux continuèrent à larmoyer jusqu'à temps que leurs lèvres de vermeilles viennent boire le lait maternel.Ah...Quel réconfort, ils cessèrent aussitôt de pleurer. D'un baiser, Eleonor vint sécher leurs larmes, tandis qu'Azur mit sa grosse tête sur ses genoux, comme s'il la remerciait d'avoir enfin arrêter ce vacarme. Elle lui sourit tendrement, puis reporta son attention vers ses petits aux regards fatigués, mais soulagés.
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| | | Eleonor DelorneL'ange d'or
Âge : 34 Philosophie : Égalitarisme (neutre bon à tendance loyal) Divinité(s) : Eleonor croit en la déesse Phélemée. Faction ou Clan :
Attributs Races: Aasimar Réputation: (2690/5000) Adage: Perception énergitique des êtres l'entourant. | Sujet: Re: Paix et Sérénité (terminé) Mar 9 Fév 2016 - 16:00 | |
| -Bon matin, mes chéris. Murmura-t-elle d'une voix remplit d'amour et de tendresse. C'est bon, n'est-ce pas? Oui, il y a rien mieux que le lait de maman. Je vous aime beaucoup, mes mignons.
C'était son rituel de leur dire souvent qu'elle les aimait. C'était important pour elle qu'ils ressentent son amour, qu'ils se sentent en sécurité, car c'était tout ce qu'ils avaient, leur mère. Celle-ci vint s'assoir sur une chaise berçante et se mit à chantonner une douce chanson, tandis que les bébés continuèrent de téter en la fixant de leurs grands yeux innocents. Souriant, elle pensa qu'ils l'aidaient à vivre au moment présent, car en effet, toutes ses inquiétudes s'étaient volatilisées. En leur compagnie, elle se sentait profondément heureuse, bien que souvent fatiguée, mais une vie plus stable l'aiderait à retrouver son énergie. Soudain, quelqu'un cogna à la porte et Eleonor souffla un «entré!» sonore. Levant les yeux, elle vit que c'était Filyë. Entrant, la Tiefflin fut émerveillée par la vision émouvante et magnifique de cette un ange allaitant ses deux enfants. C'était digne d'une statue céleste symbolisant la vie et la maternité. Pendant un instant, elle dévisagea d'un sourire béat Eleonor, celle-ci haussa les sourcils tout en demandant:
-Est-ce que La chicane s'est calmée? -Oh, oui... Marmonna la Tiefflin en revenant au moment présent. Je suis profondément désolée, mon mari peut manquer terriblement de tact quand il veut. La vieillesse le rend grognon. L'Aasimar la dévisagea pendant un instant, puis d'un sourire, elle rassura: -Oh, ne vous en faites pas, je comprends. C'est moi qui suit désolé, je n'aurais pas dû offrir mes peaux à votre enfant. -Il en est rien, Eleonor. Au contraire, c'est très généreux de votre part. Ces peaux sont rustiques, je les aime, je n'en ai jamais vu de semblables. De quel animal proviennent-elles? -Du Carcajou, un animal rare, vivant dans la jungle noir. C'est un ami qui me la offert pour mon départ.
Intriguée, Filyë vint s'assoir au côté de l'Aasimar tout en l'écoutant avec intérêt. Qu'était-ce que la jungle noire? Un Carcajou? Tant de choses existaient en dehors de Quiétude, fascinantes et mystérieuses. L'aubergiste se prit à penser qu'Eleonor risquait de s'ennuyer à long terme dans ce petit village où rien se passait, à part des petites disputes qui se réglaient rapidement. Elle allait devoir se trouver un projet stimulant, sinon la nostalgie serait l'étreindre et le malheur suivrait. D'un sourire amicale, l'aubergiste demanda:
-Dites-moi, que prévoyez-vous faire une fois établit ici? Avez-vous un projet en tête, autre qu'élevez vos enfants?
Quel était son projet? Cette question, elle se l'était posée maintes fois durant son séjour à l'auberge de Filyë et d'Anzet. Certes, élever des enfants en était un, mais au fond d'elle-même, Eleonor sentait qu'elle désirait faire quelque chose qui lui était propre, mais quoi? Aucune idée ne lui venait. Oui, elle pouvait guérir les malades, mais il y avait tant d'Aasimars ici qui avait le don de guérison, qu'elle se sentait inutile. Soupirant, Nora décida d'aller faire un promenade en compagnie d'Azur et de ses poupons, qui se reposaient gentiment dans leur nouvelle poussette à deux places, très confortable grâce à des coussins en longueur, recouvert d'une fourrure de marte. Eleonor se pencha pour bécoter leurs joues, Kalaad retroussa son petit nez et sourit timidement, tandis que Kallypso gigota ses pieds menus en gazouillant. | |
| | | Eleonor DelorneL'ange d'or
Âge : 34 Philosophie : Égalitarisme (neutre bon à tendance loyal) Divinité(s) : Eleonor croit en la déesse Phélemée. Faction ou Clan :
Attributs Races: Aasimar Réputation: (2690/5000) Adage: Perception énergitique des êtres l'entourant. | Sujet: Re: Paix et Sérénité (terminé) Mer 24 Fév 2016 - 12:33 | |
| -Mais oui, on va faire un promenade. Une promenade pour mes petits trésors...Brouuuu...
Le bisous-bedon fit un son de trompette, les petits gigotèrent de plus bel, tandis que leurs sourires s'élargirent. Nora ne put s'empêcher de rire en voyant leurs mignonnes frimousses, tandis que terminant son repas matinale, Azur ouvrit la porte avec sa patte et s'assit patiemment sur le seuil. Il était temps d'aller dehors. Nora lui sourit tendrement et comprenant son message, elle se vêtit de sa nouvelle robe d'hivers, fait en laine verte pâle, et de sa cape de fourrure.Respectant son rituel du matin, elle s'approcha du loup pour lui gratter affectueusement l'arrière des oreilles. Il eut un profond soupir, signe d'une grande satisfaction, tandis l'Aasimar murmura dans son pelage blanc: -Bon matin, mon Azur, mon si beau loup. Veux-tu aller dehors? Au mot «dehors», la queue du loup s'agita frénétiquement de gauche à droite. D'un rictus, Nora se releva, tourna la poussette vers l'extérieur de la jambe et sortit, Azur sur ses talons. L'air était si pure à Quiétude et le soleil éclairait de milles feux la neige environnante. Marchant sur l'une des artères principales, uniques routes pavés du village, Nora admira les jolie maisons aux alentours,dont la majorité avait été construite en pierre, d'autres en brique et certaines en bois. Étant au sommet d'une montagne, la vue était sublime et céleste, et bien que le sol était inégale et rocailleux, permettant difficilement la culture de légumes ou de plantes, Eleonor trouvait que les cailloux sous ses pieds valaient la peine d'être contempler. En fait, tout à Quiétude était digne de contemplation, chaque chose inspirait la paix. Ce fut dans cet état d'esprit que Nora continua sa visite, se sentant de plus en plus chez elle. Les habitants marchèrent paisiblement, la majorité passait leur journée au marché pour faire leurs emplettes quotidiennes. Or, de nombreux marchands ambulants faisaient rire les passants, tout en essayant de vendre leurs produits bons marchés, ils étaient l'unique divertissement de ce lieu. Après avoir acheter des plantes médicinales et deux poupées pour Kalaad et Kallypso, Eleonor revint doucement à l'auberge. Bien que la journée était agréable et ensoleillée, l'Aasimar ne pouvait se permettre de rester longtemps dehors, ses enfants étaient encore trop jeunes et fragiles pour supporter une température aussi froide.Entrant dans l'auberge, elle sortit une pommade à base de miel et de zinc pour en appliquer délicatement sur leurs joues rougies et un peu gercées. Comme à son habitude, son fils fit une moue de mécontentement, il n'aimait pas sentir cette crème grasse sur sa peau, et bien entendu, il se mit à pleurer.
-Là, là c'est fini Kal, c'est fini. Murmura tendrement Nora en le prenant dans ses bras. Or, sentant l'absence de son frère, Kallypso pleura à son tour. Par Phélemée, ils se sentaient si insécures l'un sans l'autre, qu'est-ce qu'ils allaient devenir s'ils se trouvaient séparés? D'un soupir, Eleonor s'apprêta à prendre aussi sa fille, mais deux mains sombres la devancèrent. C'était Filyë. D'un clin d’œil affectueux, elle réconforta la petite en caressant doucement son dos et sa nuque. Rassurée, la bébé cessa ses pleurs, tout comme son frère, qui se sentait si bien contre le sein de sa mère. Celle-ci dévisagea la Tiefflin avec reconnaissance et avoua avec lassitude:
-Merci, Filyë. Ça fait du bien d'avoir une aide. Je me sens souvent dépasser par leurs pleurs. -Oh, je comprends tout à fait! Répondit d'un air compatissant l'aubergiste. Je l'ai souvent vécu quand Baalhem avait ses dents de lait, il pouvait pleurer jusque tard dans la nuit, je pensais devenir folle. Heureusement qu'en grandissant, il s'est calmé, mais tout de même, il pleur encore quand ses dents pousses. Disant cela, elle jeta un coup d’œil à son enfant, qui regardait avec fascination Kallypso. -Bébé! S'exclama-t-il avec entrain. Sa mère lui sourit et répondit tendrement: Oui, c'est un bébé, Baalou. Un jolie bébé comme toi. -Vous savez je pourrais vous fabriquez une pâte de curcuma et de Cayenne, ça soulagerait ses maux de dents. -Vraiment? Ça serait merveilleux! Par curiosité, où avez-vous appris ça? -C'est ma mère qui me l'a enseigné. Elle était guérisseuse et sage-femme. Naturellement, j'ai suivi cette voie. Le regard de Filyë s'illumina et son sourire s'élargit de joie en apprenant la profession de l'Aasimar. Celle-ci la dévisagea d'un air interrogateur, tandis que la Tiefflin s'expliqua: -Oh, c'est qu'il y a peu d'Aasimars qui connaissent la médecine traditionnelle ici. Certes, plusieurs savent utilisés leur don de guérison, mais sans plus. Je vous l'assure qu'une guérisseuse de votre expérience, et surtout sage-femme, sera toujours utile à Quiétude. Cette confidence vint rassuré au plus haut point Nora. Finalement, elle pourrait aidée ici, être utile comme disait Filyë. Soudain, la porte s'ouvrit et une jeune Aasimar aux cheveux platines et aux yeux de lavande entra précipitamment. Essoufflée, elle dit d'une voix chevrotante:
-Filyë! Où sont-elles? Je ne trouve nulle part Aderona et Evelyne Pianec! -J'ignore où elles sont, Aimée. Que se passe-t-il? Demanda l'aubergiste inquiète. Les larmes aux yeux, l'Aasimar bafouilla:
-Mon frère, il est gravement malade depuis hier, il fait beaucoup de fièvre. J'ai essayé mon don de guérison, mais rien n'y fait! Je craint le pire! Le sang de Nora fit un tour.Promptement, elle se leva, mit Kalaad dans les bras de l'Aubergiste en disant: Prenez soin de mes enfants, s'il vous plaît, je dois aller le soigner. La Tiefflin accepta sans hésité, tandis qu'Aimée se tourna d'un air surpris vers Eleonor. La dévisageant, cette belle inconnue ne lui disait rien. Perplexe, l'adolescente demanda: Vous savez soigner? Eleonor acquiesça d'un sourire bienveillant, la tristesse de la jeune Aasimar fit place à l'espoir. Prenant ses mains dans les siennes, elle supplia: Je vous en supplie, sauvez-le! Devant autant de détresse, Nora déposa sa main sur l'épaule de la jeune femme en disant d'une voix rassurante: N'ayez crainte, Aimée, votre frère vivra.
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| | | Eleonor DelorneL'ange d'or
Âge : 34 Philosophie : Égalitarisme (neutre bon à tendance loyal) Divinité(s) : Eleonor croit en la déesse Phélemée. Faction ou Clan :
Attributs Races: Aasimar Réputation: (2690/5000) Adage: Perception énergitique des êtres l'entourant. | Sujet: Re: Paix et Sérénité (terminé) Mer 24 Fév 2016 - 15:46 | |
| À la course, Aimée et Eleonor se rendit chez l'adolescente, plusieurs regards de curieux les suivirent au passage. Entrant dans la modeste, mais chaleureuse maison, Nora suivit l'Aasimar jusqu'à la chambre du malade, où il était allongée et bouillant de fièvre. Eleonor fut surprise de voir non pas un enfant, mais un homme âgé d'environ vingt-sept ans. Il était grand et musclé, son torse recouvert d'une fine chemise était trempée par la sueur. La guérisseuse fut troublée par ce beau visage virile, à la mâchoire bien découpée, au front romain et aux traits harmonieux. Sa peau était aussi lumineuse que sa sœur, mais contrairement à celle-ci, il avait une chevelure dorée et bouclée, tombant sur ses épaules larges. Par Phélemée, qu'il ressemblait tant à Samael! Nora baissa précipitamment les yeux, le cœur serrer, le destin se jouait bien d'elle. La voix douce d'Aimée la fit sortir de sa torpeur en disant: «Sa fièvre n'a pas baissé, il faut agir!» Elle avait raison, reprenant le dessus sur ses émotions et faisant fie de la beauté du malade, Eleonor sortit ses herbes en ordonnant: «Fait chauffer de l'eau, amène moi aussi un seau d'eau tiède et des lingettes.». Sans s'obstiner, Aimée fit ce que lui demanda la guérisseuse tandis que celle-ci toucha le front du malade. La fièvre était très forte et son corps était secoué de spasme violent, son être combattait un féroce virus. Entendant des pas approchés, Nora se retourna vers Aimée qui amenait ce qu'elle avait demander.
-Merci. Maintenant, aidez-moi à le déshabiller. Elles s'y prirent à deux, Aimée rougie pudiquement en voyant le corps d'apollon de son frère, mais ce n'était pas l'heure d'être chaste. Mettant quelques gouttes d'huile d’eucalyptus et d'huile d'amande douce, Eleonor trempa les lingettes dans l'eau tiède et les appliqua sur le corps nue. L'homme frissonna et se contracta en serrant les dents. Ouvrant faiblement les yeux, il secoua de la tête en soufflant: «Non, non...Froid, non...». D'une main maternelle, Nora lui caressa la joue en murmurant:« ça va vous faire du bien, courage.» À cette voix douce, le malade se détendit aussitôt, tandis que les vapeurs d’eucalyptus imprégnèrent ses pores en le rafraîchissant. Progressivement, il cessa de frisonner et son sommeil se fit profond. Toutefois, ce traitement n'allait pas suffire, il fallait combattre à la source. À cette pensée, elle prit la théière qu'Aimée lui avait amené et versa de l'eau bouillante dans une tasse pour faire une infusion d'archillée-millefeuilles,de thym, d'ail, d'echinacée et de sureau rouge. Assis au chevet de son frère, Aimée regarda faire Eleonor avec intérêt et respect, la guérisseuse semblait savoir ce qu'elle faisait. Jetant un coup d’œil à l'adolescente, Nora demanda:
-Comment s'appelle ton frère? - Lysandre Flaryel et vous? -Eleonor Delorne. Répondit l'Aasimar d'un doux sourire.Souriant à son tour, Aimée prit plaisir à la contempler. De leur origine céleste, les Aasimars étaient majoritairement pourvu de grâce et de beauté, mais elle trouvait que cette nouvelle venue était réellement divine. Il y avait quelque chose dans sa prestance qui était digne d'une reine.Voyant Eleonor penchée sur son frère pour lui faire boire l'infusion, l'adolescente rougie à nouveau, se disant que ces deux là feraient un superbe couple, dommage que son frère fut si toqué à rester célibataire. Oh, il aimait les femmes, même, il avait eu plusieurs amours de passages, mais rien d'assez sérieux pour qu'il veuille s'engager. Pendant que l'adolescente rêvassait, Eleonor murmura à l'Aasimar sommeillant:
-Lysandre, réveillez-vous, il vous faut boire cette tisane. Lentement, Le malade ouvrit les yeux et croisa ceux de la guérisseuse.Il fut chaviré par la magnificence de ce regard vert émeraude, si bienveillants et si pures. Était-ce la maladie qui le rendit si troublé? Sans doute,car à travers sa fièvre, il crut voir une célestielle dans toute sa splendeur. D'un mince sourire, il marmonna: «Je suis au ciel, n'est-ce pas?». Nora eut un rictus et narquoise, elle rétorqua: «Non, pas encore,mais vous risquez d'y aller si vous ne buvez pas ce remède.». Lysandre rit légèrement, puis toussa beaucoup. Cela faisait deux semaines qu'il était taraudé par cette maladie qui l'épuisait à petit feu. Son regard noble, d'un violet doré, se reporta sur la beauté penchée sur lui.D'un air sérieux, elle insistait pour qu'il boive un liquide chaud à l'odeur amère. Acquiesçant, il but docilement, tout en soutenant le regard d'Eleonor, qui réussit à ne pas rougir. Il était décidément très beau, et même dans la maladie, il réussissait à être séducteur. Quel sorte d'Aasimar était-ce là? Avalant une dernière gorgée, il fit une grimace en laissant lourdement tombé sa tête sur son oreiller. Fermant les yeux, il souffla un «merci..» puis il s'endormit aussitôt, le sourire aux lèvres. Eleonor le dévisageait pendant un instant et acquiesça d'un air satisfait en disant à Aimée: « Sa fièvre va baisser,mais à sa toux, il a sûrement attraper une bronchite. Ça peut prendre plusieurs semaines de guérison, il doit se reposer et boire cette infusion trois fois par jour.». D'un regard reconnaissant, Aimée opina et demanda: «Pouvez-vous rester avec moi jusqu'à temps que sa fièvre baisse?» Voyant l'hésitation dans le regard de Nora, les yeux de lavande se firent implorants, la guérisseuse n'eut d'autres choix que d'accepter, tout en espérant que ses jumeaux se portaient bien. Elle se sentait soudainement coupable de les avoir délaissé, c'était la première fois qu'elle se séparait d'eux, mais elle n'avait pas eu le choix. C'est alors qu'elle revit le visage de l'aubergiste, maternel et doux,et Nora fut aussitôt rassurée, ils étaient entre de bonnes mains. C'est ainsi que pendant tout l'après-midi, elle veilla sur Lysandre, tout en conversant avec Aimée. Le regard triste, la jeune Aasimar riva son attention vers son frère en confiant:
-Il est tout ce que j'ai comme famille. Mes parents sont morts quand j'avais cinq ans, emporter par la maladie. À cette époque, mon frère avait seize ans et il s'est occupé de moi, plus comme un père que comme un frère. C'est lui qui m'a élevé et protégé. J'ai eu si peur de le perdre aujourd'hui, si vous n'aviez pas été là...Aimée ne put finir sa phrase qu'elle éclata en sanglot. Compatissante, Eleonor vint l'étreindre doucement tout en caressant sa chevelure blonde et lisse. Après un instant de silence, Aimée se dégagea de cette étreinte maternelle et demanda en reniflant: «S'il vous plait, Eleonor, apprenez-moi à soigner! Je veux savoir comment faire, je ne veux plus me sentir impuissante face à la maladie.» Devant cette supplication, Eleonor la dévisageait d'un air surpris, puis elle eut un sourire resplendissant. L'enseignement? Quel belle idée! Grâce à Aimée, Nora avait enfin trouvé un nouveau but à sa vie: enseigner la guérison.Pourquoi n'avait-elle pas pensée à ça plus tôt?Reconnaissante, elle caressa sa joue encore juvénile en disant: «Je t'enseignerais tout ce que je sais, mais avant, je dois me trouver un logement convenable. Sais-tu s'il y a une maison de libre dans le coin?» Le regard d'Aimée étincela et elle s'exclama: «Venez vivre chez nous! Notre maison est assez grande pour vous accueillir!» Devant cette proposition, Eleonor eut un regard perplexe. L'offre était généreuse, mais la maison ne convenait pas au projet qu'elle tenait à concrétiser. Refusant de la tête, Nora répondit: «Merci, mais je tiens à avoir ma propre demeure, assez grande pour y vivre avec mes enfants, tout en enseignant la guérison. Je vais avoir besoin d'espace, de beaucoup d'espace.» Écarquillant les yeux, l'adolescente souffla: «Une telle demeure va vous coûter une fortune!». À cette affirmation, Eleonor eut un sourire mystérieux. Certes, cela allait coûter cher, mais elle en avait les moyens,car l'Aasimar avait accumulé une somme considérable durant ses voyages; travailler auprès de Sirèna fut très fructifiant.L'argent n'était pas un problème, mais la véritable difficulté était de trouver la maison de ses rêves. Or, quelques jours plus tard, Anzet et Filyë l'informèrent qu'une maison était à vendre près du marché. En compagnie de ses jumeaux, Eleonor alla la visiter et elle fut tout de suite conquise. Haute de deux étages, la maison avait été construire en pierre, surmonter de colonne de bois. Son toit était en tuiles brunes et deux grandes fenêtres éclairaient l'arrière et l'avant du logis. En soi, c'était une demeure spacieuse et chaleureuse, parfaite pour sa petite famille et pour la réalisation de son projet. Sans hésitation, elle l'acheta et dans la même semaine, Eleonor s'y installa avec ses enfants et Azur. Une maison à elle! Un rêve qui devenait réalité. | |
| | | Eleonor DelorneL'ange d'or
Âge : 34 Philosophie : Égalitarisme (neutre bon à tendance loyal) Divinité(s) : Eleonor croit en la déesse Phélemée. Faction ou Clan :
Attributs Races: Aasimar Réputation: (2690/5000) Adage: Perception énergitique des êtres l'entourant. | Sujet: Re: Paix et Sérénité (terminé) Ven 7 Juil 2017 - 7:52 | |
| Compatissante, Eleonor vint l'étreindre doucement tout en caressant sa chevelure blonde et lisse. Après un instant de silence, Aimée se dégagea de cette étreinte maternelle et demanda en reniflant: «S'il vous plait, Eleonor, apprenez-moi à soigner! Je veux savoir comment faire, je ne veux plus me sentir impuissante face à la maladie.» Devant cette supplication, Eleonor la dévisageait d'un air surpris, puis elle eut un sourire resplendissant. L'enseignement? Quel beau projet! Grâce à Aimer, Nora avait enfin trouvé un nouveau but à sa vie: enseigner la guérison.
Reconnaissante, elle caressa sa joue encore juvénile en disant: «Je t'enseignerais tout ce que je sais, mais avant, je dois me trouver un logement convenable. Sais-tu s'il y a une maison de libre dans le coin?» Le regard lavande d'Aimer étincella et elle s'exclama: «Venez vivre chez nous! Notre maison est assez grande pour vous accueillir!» Devant cette proposition, Eleonor eut un regard perplexe. L'offre était généreuse, mais la maison ne convenait pas au projet qu'elle tenait à concrétiser. Refusant de la tête, Nora répondit: «Merci de ta proposition, mais je tiens à avoir ma propre demeure, assez grande pour y vivre avec mes enfants, tout en enseignant la guérison. Je vais avoir besoin d'espace, de beaucoup d'espace.» Écarquillant les yeux, l'adolescente souffla: «Une telle demeure va vous coûter une fortune!». Devant cette affirmation, Eleonor eut un sourire mystérieux. Certes cela allait coûter cher, mais elle en avait les moyens,car l'Aasimar avait accumulé une somme considérable durant ses voyages; travailler auprès de Sirèna fut fructifiant.L'argent n'était pas un problème, mais la véritable difficulté était de trouver la maison de ses rêves.
Lysandre se portant mieux, la guérisseuse retourna à l'auberge où ses jumeaux dormaient profondément, au grand soulagement de Filyë. Sentant l'absence de leur mère, les petits s'étaient mis à sangloter à pleins poumons, la Tiefflin avait tout essayé pour les consoler, mais en vain. D'un air désolé, Eleonor se pencha à leur berceau et les embrassa longuement. Avec amour, elle murmura à leurs oreilles effilées: «Mes pauvres petits chéris, maman est là maintenant, je ne vous délaisserais plus.» À dire vrai, Nora l'espérait, mais elle ne pouvait rien promettre, car une guérisseuse était souvent appelée à se déplacer. Or, quelques jours plus tard, Anzet et Filyë l'informèrent qu'une maison était à vendre près du marché. En compagnie de ses jumeaux, Eleonor alla la visiter et fut tout de suite conquise. Haute de deux étages, la maison avait été construire en pierre, surmonter de colonne de bois. Son toit était brique brune, surmonté d'une cheminer, et deux grandes fenêtres éclairaient l'arrière et l'avant du logis. En soi, c'était une demeure spacieuse et chaleureuse, parfaite pour sa petite famille et pour la réalisation de son projet. Sans hésitation, elle l'acheta et le jour même, Eleonor s'y installa avec ses enfants et Azur. Une maison à elle! Un rêve qui prenait réalité. | |
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