Histoire

  Mon histoire est remplie de moments autant merveilleux que tragiques. Je suis née où il est bon de vivre, dans une forêt aux feuilles verdoyantes, où le vent nous murmure à l’oreille de belles choses. Le vieux château où je suis née, reperd de l’ordre des Redresseurs, fut le lieu de mon enfance aux mille légendes. Ancien château en ruines, il a été redressé par ceux qui se battent pour la justice. Là furent mes plus beaux moments de bonheur. Ma famille et mes amis, gens courageux et combatifs, ont toujours été là pour moi, m’apprenant ce que je devais savoir de la vie, me préparant aux dangers de ce monde, qui peut être à la fois doux et hostile. Mon père se nommait Aysur Delorne et  tout comme ma mère, il était un Aasimars. Il était grand, beau et majestueux avec ses ailes gigantesques et son armure d’argent ornée de jolies gravures.  Mon  père était mon héros, il a toujours su m’apporter amour, protection et sagesse. Mes plus beaux moments passés avec lui étaient quand il venait me border avant de dormir et me racontait ses exploits aux combats. Comme cela était inspirant! Je rêvais d’être comme lui, un chevalier de la justice. Notre ordre le réclamait souvent dans les batailles, car il était capable de voler, contrairement à beaucoup d’Aasimars qui ont perdu cette faculté. De plus, il pouvait emmagasiner l’énergie de la lumière dans son épée pour purger les goules et toutes autres créatures de l'outre-tombe. Il était un grand combattant, et avant de mourir, il m’a appris tout ce qu’il savait, y compris voler. C’est récemment qu’il est mort, loin de moi et de notre vieux château, à Garde-Fort, quand les Nopaliens et leurs alliés ont essuyé une attaque de goules ravageuses et voleuses d’enfants.  Sa mort m’a brisé le cœur, pour la seconde fois, car ma mère aussi est morte, le Vendelia, 7 de Branfale 14e année de l’ère du second souffle. Accouchant d’un enfant mort-né, elle est morte au bout de son sang. Elle se nommait Sora Gaëllia, une Aasimars d’une grande beauté, au pouvoir de guérison puissant. D’elle, j’ai appris à compacter l’énergie de la lumière afin de guérir mes semblables et elle fut pour moi un exemple de douceur et contrôle de soi incomparable. Son absence me pèse énormément, ainsi que celle de mon père. À présent, ce qui me reste comme famille c’est mon peuple et mes amis. Sans eux, j’aurais perdu  ma lumière, je serais devenue une errante sans but, abandonnée. Grâce à leur soutien, je me suis redressée et  j’ai continué de vivre. J’ai quitté le village de Lisière,afin d'accomplir des missions pour le clan des Redresseurs. Je désire poursuivre ma quête de justice, faisant le bien, sauvant le plus de vies possible, surtout les bébés naissants et leurs mères. Par reconnaissance, les familles que j'ai sauvé, ainsi que les malades, me surnomment l'ange d'or. J'aime bien ce surnom, mais je préfère davantage Nora, mes parent aimaient m'appeler ainsi.
Or, secrètement, je suis aussi à  la recherche de l’amour véritable. Je rêve de m’établir, de trouver un être à aimer et de fonder une famille, afin de me sentir chez moi à nouveau. Que ma déesse Phélemée réalise ce souhait le plus cher et que mon avenir soit heureux et paisible, bien que le futur s’annonce sombre et plein de dangers. Pour moi, tout est possible.

Hors-jeu

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