Assis en tailleur sur le sable chaud du désert je ressassais mes souvenir en remuant avec une louche en bois mon futur repas, un battement d'aile me sortit de ma rêverie. Un aigle s'était posé quelques mètres en face de moi, l'odeur de la nourriture avait due l'attirer. Je prend une pierre sur le sol et l'envoi vers lui, je le manque de quelques centimètre et il ne réagit pas, il plante ses yeux jaunes dans les miens. Je le fixe, il s'avance, il a certainement faim. Je me rappelle avoir lu un livre sur les aigles du désert. Celui la était sans doute un aigle tyran une espèce qui vit près des oasis. Il était grand avec des plumes noir moucheté de blanc, un bec de plusieurs teinte de gris pour une envergure d'environ un mètre et de puissantes serres.

J'arrêtais de faire tourner la louche. Ni lui, ni moi ne bougeait. Il y avait quelque chose de noble dans sa posture, sans détourner ses yeux il s'avançât vers moi. Je me levai, le soleil caressant mon dos. Lorsqu'il fut assez près de moi je pus remarque une cicatrice qui lui barrait l'œil droit. Je m'accroupis, je pris un morceau de  viande et lui lançait, il le prit entre ses serres  et le dévorât devant moi, à la fin du repas, il s'envola. Ce rituel dura quelques semaines et en moins d'un mois il mangeait la viande à même ma main.

Un matin je vit un groupe venir vers moi. Un groupe de saltimbanques. Ils s'arrêtèrent quelques mètres devant, sauf un qui se posta face à moi. Il était petit et musculeux, des cheveux roux dépassaient de son casque et une large moustache barrait son visage. Il m'envoya:

«- Bonjour. Je me nomme Boetus. Je suis fauconnier et un aigle noir et blanc s'est échappé il y a quelques semaines.

- Vous savez, les oiseaux, je fait pas attention, je me concentre sur le gibier que je vais chasser pas sur les pigeons.
 
- Merci quand même.»

Il rejoignit le groupe, je les suivit jusqu'à la fin de la journée. Je me demandais si ils étaient des braconniers ou de véritables voyageurs. Ils s'arrêtèrent après la tombée de la nuit. Je les entendaient:

«- Foutu oiseaux. Sans lui on ne pourra plus traquer, rageât Boetus.  

- Si ça se trouve, il est trop stupide pour la traque, répondit une lourde voix

- Il a traverser les tests sans problèmes. Il aurait pu être un atout pour le gantelet. Son prédécesseur avait quand même capturé des trentaines de tiefflins et aux moins un quarantaine d'éladrins, finit-une dernière voix.»

Ils sont donc des chasseurs appartenant au gantelets, je ne porte pas cet ordre dans mon cœur, je pense que chaque personnes doit pouvoir vivre dans la paix, quelque soit sa race.
Le lendemain matin, il repartirent, vers midi ils trouvèrent l'aigle, l'animal était posé sur un arbre. Le rouquin s'approcha. Il détachât un filet de sa ceinture. Et l'envoya vers l'oiseau, il n'eu pas le temps de s'envoler et tomba sur le sable. Je sorti de ma cachette, l'arme à la main. Ils étaient cinq sans compter Boetus.

Le plus grand s'élance vers moi, un gourdin dans une main, il hurle, je virevolte, sa gorge est tranché, il tombe sans un bruit derrière moi.

Ils discutent, trois d'entre eux foncent vers moi. Le premier a une épée, le second aussi et le dernier une dague.
L'homme à la dague arrive en premier sur moi. Je plante mon arme dans ses poumons, il suffoque et s'écroule. Les hommes aux épées arrivent en même temps, ils ont le même visage, sont-ils frères? Je me baisse au moment où ils vont porter leurs coups, en me relevant je frappe l'un, l'autres envoi son épée vers mon coup, je la bloque de ma lame, et je l'abats sur son crâne. L'autre hurle et tente de me frapper, ses coups sont  imprécis, il ne réussis pas à me toucher, moi par contre je le décapite. Il tombe sur le cadavre de son frère.

Boetus murmure à l'oreille de son dernier compagnon, un homme portant un long manteau à capuche, l'homme en question rabaisse cette capuche, il est chauve et une longue barbe atteint le sommet de son torse. Il tient une énorme épée, il fond sur moi, son arme frappe lourdement le sol, je monte dessus, il ne peux plus la soulever, je le scalp, le haut de son crâne tombe et il s'écroule.

Boetus crie: Tu as gagné, l'aigle est a toi, ne me tue pas, par pitié. Il s'enfui en courant. Je me dirige vers l'oiseau, je le libère, il fonce vers le fuyard, il abat ses serres sur le visage de Boetus, le sang gicle dans le sable, lorsque je m'approche du cadavre il ne reste que deux trous béants à la place des yeux et un visage horriblement lacéré. L'aigle se posa sur mon épaule.

Tu vas t'appeler Traam, murmurait-je.