1er jour de Brives
Desert Varakirois

Je sentais que la mission serait un échec au moment ou je vis les soldats qui accompagnaient le prêtre et la cargaison. Ils n'étaient que sept pour braver les dangers du déserts Varakirois, ils était gras, leur uniforme était décousu et de travers par endroits. Ils empestaient la vinasse frelaté et leur flagrant manque d'intelligence se remarquer d'un coup d'œil, ils étaient rouge de sueur pourtant le voyage n'avaient pas commencé, sans moi, le désert les dévorerait. Quant au prêtre, il était grand, sec, vieux et hautain. Il avait refusé de me parler de leur cargaison, il se diriger vers la Norpalie et m'avait quémander en temps que guide. J'aurais refusé si je n'avait pas autant eu besoin d'or.
Nous partîmes à la tombé de la nuits pour que les soldats ne se plaigne pas du soleil malgré mon opposition au voyage nocturne. Mais le prêtre m'ordonnât de me taire sous prétexte que je n'était qu'éclaireur.
Nous partîmes donc à la tombée de la nuits dans avec ce puissant sentiment négatif et ces soldats pesant.

La nuit précédente...

La guilde. Elle vous contacte, sans jamais prévenir. C'était un chat noir, avec un collier. Un papier pendait au collier :


Le chat repartit immédiatement. Vulyn se prépara. Des onguents, des couteaux de lancers, une poudre qui a coûté extrêmement cher à préparer sensé aveugler mes ennemis.

Le soir du 1er jour de Brives...

La Tieffline se posta au sommet d'une colline. Elle pouvait ainsi avoir une vue sur toutes les entrées et sorties de la ville. Alors qu'un nuage passait devant la lune, elle remarqua une caravane suspecte : un vieil homme et une demie douzaine de garde et un autre. Un nouveau ? Peu importait. Elle se faufila jusqu'à un buisson et attendit. Elle sortit sa lame et se tint prêt à bondir dans la charrette.

Lorsque le soleil se leva, le prêtre décidât de camper entre deux dune.
L'homme d'église s'approcha de moi et me lança:

«- Faite un tour dans les environs, les bandits se ferait une joie de nous tuer.

- Ces dune sont sûr, je connais cette région comme le dos de ma main, répliquais-je calmement.

- Rappeler moi qui vous paie !

-  Si vous voulez, lançais-je froidement.»

Je me retournais, montais sur un des chevaux, et m'élançais à dos de cheval entre les dunes. Au bout de quelques minutes, j'entendis un hurlement. Il venait du campement, je fonçais dans sa direction.

Vulyn patienta dans la charrette un long moment. Elle s'arrêta. Un homme se posta devant. De toute évidence, la jeune Tieffline allait dormir dans la charrette. Elle se chercha un endroit et ferma les yeux.

Les rayons du soleil lui chatouillèrent les yeux. Elle les ouvra doucement. Elle vérifia qu'aucun garde ne gardait la charrette. Elle en descendit rapidement et fit comme si de rien n'était. Un garde arriva à grands pas.

-Hep Mam'zelle ! D'où est-ce que vous venez ?

La jeune femme se retourna.

-Euh... Votre campement était sur ma route donc j'ai pensé que nous pourrions faire chemin ensemble ?

Le garde regarda la jeune femme et sourit.

-Pourquoi pas, faudra voir avec le prêtre... Mais avant que dirais-tu de faire chemin avec moi ?

Par réflexe, Vulyn lui enfonça le genoux dans son bas ventre. Elle avait l'habitude des voyous de la Guilde et quand elle se rendit compte. Elle réfléchit quelques instants. Une idée simple lui traversa l'esprit.

-Au secours ! Cet homme a essayé de me violer!

Un vieil homme arriva, suivit de plusieurs autres plus jeunes.

-Cet homme... Elle versa une larme, puis se précipita dans les bras du vieil homme. Il a essayé de....

Lorsque je rejoins le campement, le prêtre vint à moi et me demandât de le suivre dans sa tente, une fois à l'intérieur il commença à me parler:

«-Une tiefflin s'est introduite dans le campement et un garde à tenté de la violer. Elle à su se défendre et à mettre à terre un soldat, je veux que vous interrogiez cette femme, vous qui connaissez si bien le désert.

-Que vous à t'elle dit, le questionnait-je.

-Qu'elle voyageait, seule bien sur, et qu'elle voulais faire la route avec nous. Qu'est-ce que vous en pensez, me demandât le prêtre en réfléchissant.

-Je pense qu'elle ment, je n'ai trouvé aucune trace s'approchant du campement. Les gardes l'ont-elle fouillé?

-Non, admit-il.»

Je me dirigeais donc vers la tente ou était la tiefflin, la tente était gardé par deux gardes, l'un dormait, le second avait enlevé sa cotte de maille et posé sa lance sur le sable chaud du désert.

La tiefflin était très belle, assez pour charmer un homme qui préférait en tout point les varakirienne aux autres, mais cette tiefflin m'envoutait, quelque chose n'allait pas.
Ses yeux, des yeux saphirs, pas ceux d'une femme apeurée mais ceux d'une femme froide et mortelle, une tueuse. Je lui lançais le plus froidement possible.

"Je sais que tu as menti au prêtre, aucune trace ne se dirige vers le chariot, donc dit moi qui tu est, d'ou tu viens, ou tu vas et pourquoi."

Le vieil homme la repoussa doucement et deux garde l'encadrèrent pour l'éloigner. Quelques moments plus tard, elle vit un jeune homme s'approcher. Il avait une longue crinière noire, de cheveux lisses et brillants. Ses yeux bleus, qu'elle aurait bien volé si elle le pouvait. Ils étaient plus beaux que les siens. Vulyn fit une petite grimace. Tout comme lui. Il ne semblait ni d'humeur à discuter, ni d'humeur à se faire avoir par les charmes d'une jeune femme.

-Je sais que tu as menti au prêtre, aucune trace ne se dirige vers le chariot, donc dit moi qui tu es, d'où tu viens, où tu vas et pourquoi.

Des accusations directes, mais fondées. La Tieffline répondit du tac au tac.

-Je m'appelle Nabeth Azaan. Je viens de Térovia et je vais vers Quiétude. J'ai entendu dire que vous vous dirigiez en Norpalie, donc j'ai voulu faire du chemin avec vous. Mais... Elle rougit. J'avais peur de votre réaction, donc j'ai préféré me glisser dans votre chariot sans vous prévenir. Je suis désolée. Elle regarda le sol.

Elle avait l'habitude de mentir et jusqu'à présent, elle s'en était toujours sortie.

-Si ça vous dérange, je peux continuer à pied... Mais aller jusqu'en Norpalie serait un long voyage alors qu'en votre compagnie, je serais à la fois protégée et le voyage serait plus rapide.

Elle lui fit un sourire gêné.

-Si ça vous dérange, je peux continuer à pied... Mais aller jusqu'en Norpalie serait un long voyage alors qu'en votre compagnie, je serais à la fois protégée et le voyage serait plus rapide dit Nabeth en esquissant un sourire gêné.
Je parlait doucement:

-Je vais être clair avec toi, le prêtre ne veut pas de toi, tu divertis ses fidèles soldats, et justement, les soldats vont attendre la nuit et vont tous t'agresser. Donc tu es plus en sécurité loin d'ici. Si tu y tiens vraiment je peux te cacher dans la charrette et t'apporter de la nourriture chaque matin, mais ça reste un plan dangereux.

Son regard avait changé, il était devenu doux et craintif, une seconde avant, il était froid et violent. Je sentait que quelque chose n'allait pas mais j'avais un plan.

-Que choisi-tu envoyais-je finalement.

La jeune femme sourit sincèrement à la proposition du jeune homme. Sa mission allait être grandement facilitée.

-Je ne voudrais surtout pas déranger, mais j'accepte votre proposition avec joie.

Elle déposa un petit baisé sur la joue du guerrier et lui demanda combien de temps le voyage allait durer.

Elle passa le reste de la journée cachée dans le chariot. Quand Vulyn était sûre que personne ne pouvait la voir, elle fouilla le chariot à la recherche de l'artefact. Elle n'avait pas eu le temps de tout fouiller que le jeune homme revenait déjà.

Bonsoir. Il commence à faire frais. Elle eut un frisson. Est-ce qu'il y a beaucoup de bandit sur les routes Varakinoise ?

Bonsoir. Il commence à faire frais. Elle eut un frisson. Est-ce qu'il y a beaucoup de bandit sur les routes Varakinoise ?

Vous deviez avoir plus froid que ça dans les montagnes, Nabeth. Ne vous inquiétez pas des bandits, il préfèrent rester près des villages que de mourir de soif au milieux du désert. Voila de quoi vous permettre de ne mourir ni de faim, ni de soif, dit-je en lui tendant du pain et une gourde rempli d'eau. Le prêtre m'a accordé un temps de repos, je vais dormir dans la charrette pour rattraper le sommeil que j'ai perdu cette nuit. Ça me permettra de garder un œil sur vous.

Puis je m'éloigna pour aider aux préparatifs du départ.

Lorsque Vulyn remarqua le pain et la gourde d'eau, elle les prit à grande joie et commença de suite. Le pain n'avait rien à voir avec celui que la guilde servait, même si leur repas était un brin plus divers. Il avait beaucoup plus de goût. Alors que le jeune homme s'éloignait pour aider au préparatif, la jeune femme l'interpella.

-Euh... Excusez-moi, mais la journée a été très chaude... Je suis en sueur... Pensez-vous que je puisse prendre une douche ? Elle fit un sourire gêné. Il y a bien des oasis dans ce désert, non ? On pourrais faire un petit détour...

Elle espérait par cette raison gagner du temps pour trouver la relique.

Il y a bien des oasis dans ce désert, non ? On pourrais faire un petit détour...

On va voir ça, lançait-je sans me retourner.

Je discutait avec le prêtre du meilleur chemin. Il accepta finalement de s'arrêter près d'une oasis. Je parti défaire ma tente. Lorsque tout fut près pour partir je montait dans la charrette et je m'endormis.

Des hurlements me réveillèrent, pas un hurlement de douleur, mais ceux d'une douzaine de bandits qui fonçaient vers nous.

Je sortis mon épée et je me lançais dans le combat.

Un premier bandit tente une attaque circulaire, je l'évite et frappe sa tempe de mon pommeau, il tombe assommé, sans un bruit, un garde à ma gauche transperce un assaillant de sa lance. Le bandit hurle. Je pense à Nabeth qui est vulnérable dans la charrette. Je jette un regarde derrière moi, aucun bandit ne s'est approché de la charrette. Ces quelques secondes d'inattention me trahisse, un homme rasé et rougeaud me blesse sous l'œil droit, je le renvoi d'un coup de crâne. Il saigne du nez, je lui plante l'épée dans la poitrine, il tombe en se convulsionnant.

Les bandits on fait une brèche dans les défenses des soldats. Ils s'approchent du prêtre, ils vont le tuer, voler la charrette et battre en retraite. Je cAours dans le sable. Le vieillard sors une dague et la plante dans l'œil du hors-la-loi, il hurle, un deuxième lui envoi sa matraque   dans les dents, le prêtre tombe. Il tente de se relever, je ne suis plus qu'a quelque pas du prêtre . Je glisse dans le sable, et frappe l'homme à la matraque sur les mollets. Il tombe en hurlant, je me relève, quatre soldats gisent dans leur sang, les trois derniers battent en retraitent.
Une seconde vague de malfrats arrivent en contournant une dune, un soldats tombe, sa gorge est tranchée.

J'empoigne le prêtre et l'envoi dans la carriole. Il gémit. J'entends des bruits de pas derrière moi, un soldat, le dernier, il tombe, une flèche dans le dos. J'entends une autre flèche siffler. Je saute sur un des chevaux. Nous nous élancions à travers le désert, laissant le massacre derrière nous.

Lorsque l'aube se lève, j'arrête les chevaux. Le prêtre est traumatisé, il tremble, il tient sa dague poisseuse de sang dans la main. Je vais chercher Nabeth dans le chariot.

Hors-rp:

Vulyn fut agréablement surprise. Le prêtre avait accepté de s'arrêter près d'une oasis. Pendant qu'il préparait le campement, elle rejoignit discrètement l'oasis, qui était à quelques dunes du campement. La chaleur étouffante et la clarté de l'eau turquoise l'invitèrent. Elle retira ses vêtements qu'elle déposa soigneusement et se glissa dans l'eau. L'eau était bien plus propre que les rivières de la jungle et il n'y avait aucun risque qu'un poisson ou reptile ne s'en prenne à elle. De temps à autre, elle sortait pour cueillir des fruits qui poussaient dans les plantes alentours puis retournait dans l'eau. Elle s'allongea de manière à n'avoir que la tête hors de l'eau, posé sur un tas de grandes feuilles qu'elle avait soigneusement plié.

Elle fut réveillée par le même bruit qu'elle entendait depuis des heures : le bruit caractéristique des sabots sur la route clairsemée de sable fin. Elle enfila ses vêtements rapidement puis se dirigea et plongea dans le chariot. Personne ne l'avait remarqué. Les combats commencèrent. La Tieffline posa la main sur sa dague, caché contre ses côtes. Le tintement des lames se rapprocha et dans un fracas, le prêtre est projeté dans la charrette. Tout deux ébahis, Vulyn prend l'initiative et assomme le prêtre. Le seul endroit où elle n'avait pas fouillé à porter de main. Elle déchira l'habit du prêtre. Une petite boite, maintenu contre lui par un bandage, Elle l'extrayait délicatement. Elle l'ouvra : c'était la relique ! Sans perdre un instant, elle repéra un cheval. Elle bondit hors de la charrette et débarrassa l'étalon de son cavalier et prit sa place. Elle galopa le plus vite possible en direction de Varakir. Vulyn jetais de temps en temps un regard derrière elle. Personne ne la suivait, à part les rayons ombrageux de la lune.

Elle se faufila dans la ville. De quartier en quartier, de rue en rue, elle retrouva l'entrée du bâtiment de la Guilde. Elle se dirigea vers son contrat. Le contrat lui demanda comment s'était déroulé la mission, elle négligea les détails, mais finit par dire c'était quelqu'un de très... intéressant. Elle empocha les pièces et s'offrit une bonne nuit de repos.

Je fouille le chariot, je ne trouve pas Nabeth. Je lâche un juron.
Je m'accroupis devant le prêtre. Ses yeux sont vide. Je lui mets deux petite frappe sur la joue. Il lève la tête. Du sang coule de sa bouche et ses dents sont brisées.

«- J'ai perdu la confiance des dieux, murmure t'il. Ramenez-moi à Belin.
- Je vais vous emmener à Varak puis nous paierons un guide pour Belin. Maintenants reposez-vous, dit-je doucement.
- Merci, répondit-il.»

Je remontais sur le cheval et je partis vers Varak. Le voyage fut calme, parfois le prêtre pleurait. Il me faisait pitié. Une chose me gênait. La seul personne qui aurez pu voler la relique était Nabeth, était-ce son véritable visage, était-ce une simple voleuse ou plus que ça.

Une fois à Varake, le prêtre paya un guide qui le ramena à Belin. Je rentrai à mon campement, je vivais près d'un puits, dans une tente, c'était peu mais ça restait confortable.

Je sentais que je reverrais cette jeune fille et je lui montrerais que l'on ne se moque pas de moi impunément.