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 ♠ Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar]

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MessageSujet: ♠ Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar]   ♠  Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar] EmptyJeu 16 Jan 2014 - 6:43

« Dans un coeur troublé par le souvenir, il n'y a pas de place pour l'espérance. » [ALFRED DE MUSSET]


C’était une journée ordinaire. Helen ayant fait appel à moi pour tenir la boutique hier, j’avais passé la nuit au sein de la capitale. M’éveillant à l’aube, je prenais soin de me rafraîchir et de m’habiller en hâte. Un morceau de pain sec avalé, un verre d’eau (j’attrapais tout compte fait ce qui me passais sous la main, sans être exigeante), et me voilà prête à quitter le foyer. Refermant la porte derrière moi, j’arpentais désormais les rues de la cité d’argent. Malgré l’heure peu avancée,  il me fallait d’ores et déjà prêter attention aux passants qui s’affairaient, de ci, de là.

J’errais cinq minutes à peine, avant de frapper à la lourde porte en bois d’une maison modeste. Un coup à peine porté, et voici un homme à la barbe broussailleuse qui m’accueillait à bras ouverts. Brom n’était plus aussi jeune, et arborait désormais un ventre bedonnant, et de nombreuses rides de part et d’autre de son visage. Il conservait néanmoins une mine joviale, et rassurante. Me prenant par la main, il m’entraînait au sein du logis. Sans piper mot, je l’y suivais dès l’or, mon regard se portant alentours.



« Helen a été fait quérir très tôt ce matin, elle ne devrait plus tarder… », commença Brom.


Esquissant un sourire, je prenais place sur un tabouret de bois, non loin de la fenêtre.


« Je désirais simplement lui annoncer que je quittais la ville aujourd’hui, et ne saurais lui apporter mon aide pour tenir l’échoppe. Peut-être peux-tu lui transmettre ce message… »

« Evidemment, cela sera fait à son retour. »

« Je te remercie. Avez-vous besoin de quoique ce soit ? »

« Nullement, vas donc vaquer à tes occupations, et repasses nous voir rapidement…  Sois prudente. »

« Cesse donc de te soucier tant de moi, je serais prudente. Quant à toi, prend bien soin d’ Helen. Sa santé me préoccupe… Je repasserais très bientôt. »



Sur ces paroles, je me redressais et venais déposer un baiser sur sa joue. Esquissant un nouveau sourire, je reprenais la direction de la porte que j’ouvrais et refermais derrière moi en un grincement caractéristique. Levant les yeux vers le ciel, je distinguais quelques nuages, sans doute annonciateurs de pluie. Si cela ne me préoccupait guère plus que de raison, je retournais malgré tout chez moi, et glissait sur mes épaules une lourde cape. Lourde certes, mais du fait épaisse, et chaude.  Dans mon dos, dissimulés sous cet épais drapé, un carquois et un arc. Si je ne quittais que très rarement la ville sans ces effets, je n’avais pas en prévision d’en avoir recours, et ne m’inquiétais nullement de la non accessibilité dû à cet agencement. Il serait temps d’y remédier plus tard.

Pendait également à mon côté une besace, contenant deux ou trois bocaux emplis d’herbes diverses, deux morceaux de pain sec isolé en un morceau de tissus, et un peu d’eau dans une gourde.

Enfin, à ma taille, une ceinture de cuir à laquelle était attachée une dague légère. Ni ouvrage extraordinaire, ni lame reluisante. Une simple dague destinée à couper les herbes et qui, bien que bien entretenue, ne rivalisait d’aucune manière avec les dagues issues des mains des forgerons d’armes.  Une dague modeste, destinée à un usage modeste, voilà tout. Cela me convenait fort bien ainsi.



(¯`·.¸¸.·´¯`·.¸¸.->



Je marchais depuis un moment déjà, lorsque je parvins finalement à l’orée de la forêt. Levant les yeux vers la cime des arbres, tandis qu’un sourire naissait à la commissure de mes lèvres, j’inspirais profondément. La forêt possédait une odeur toute particulière… Une odeur de vie, de liberté. Si de sombres pensées me trottaient encore parfois à l’esprit, j’avais appris à les chasser, et à revenir à mes premiers amours.

Je pénétrais alors sous les premiers hauts feuillages et écoutais le bruit de la brise entre les branches, les feuilles craquant sous mes bottes, les branches des buissons dérangés par mon passage. L’odeur de la terre, humide, parvenait jusqu’à moi. Il avait d’ores et déjà du pleuvoir quelque peu durant la nuit. Les oiseaux quant à eux, se taisaient sur ma route tandis que ceux au loin continuaient à chanter.

Je décidais finalement de faire halte sous un arbre au feuillage dense, en prévision d’une quelconque averse.



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MessageSujet: Re: ♠ Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar]   ♠  Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar] EmptyVen 17 Jan 2014 - 18:46

Nadinie se leva après une nuit particulièrement longue et pénible avec un étrange malaise dans tout le corps. Tourmentée par une sensation désagréable de mort autour d’elle, la jeune femme n’était pas parvenue à fermer une seule fois l’œil de la nuit. Et la pluie n’avait rien arrangé. C’était comme si elle s’était endormie aux côtés d’une personne peu digne de confiance ; constamment à l’affût du moindre geste qui trahirais les mauvaises intentions de son ennemi. Dans pareil condition, il est impossible de dormir sans vraiment être sûr que tout danger est écarté. L’ennui, c’est qu’il est impossible de s’en assurer entièrement. Alors, la Sorcière des Grands Feuillus avait veillé toute la nuit, redoutant un danger invisible et surtout inexistant. Pourtant, elle avait fait usage plus d’une fois de ses pouvoirs, faisant appel aux forces occultes pour s’assurer de sa propre sécurité. Mais au plus elle usait de son don, au plus l’angoisse que ressentait la jeune femme ne faisait que croitre. La compagnie des morts était des plus désagréables en ce jour sombre, et cela n’annonçait rien de bon.

S’installant sur l’unique chaise de sa cabane, la sorcière attrapa le restant d’infusion qu’elle avait préparé la veille. Pour tenter de chasser ce sentiment atroce d’inquiétude qui l’avait hanté toute la nuit, elle avait tenté de faire une sorte de thé à bases de plantes prise de manière aléatoire dans la forêt et de différents ingrédients peu ragoutants. Un bel échec… La préparation avait eu un relent atroce en bouche et n’avait bien entendu pas eu l’effet désiré. Elle n’aurait pas meilleure gout aujourd’hui, et ne serait sans doute pas plus efficace. Mais c’était la seule solution qu’elle avait pour remédier au mal qui l’obsédait. Elle porta alors sa petite tasse en argile à sa bouche et regretta déjà son geste rien que par l’odeur que dégageait son thé improviser. Ne pouvant avaler plus d’une seule gorgée de cette solution infecte qui semblait être encore plus imbuvable que la veil, Nadinie la redéposa. Supportant difficilement le poids de la tasse, le bois de la table se mis à grincer avant de voir une de ses pieds céder dans un craquement furieux et d’accompagner dans sa chute la tasse qui éclata en plusieurs morceaux au contacte du sol, le tout dans un fracas qui brisa instantanément le silence qui régnait au cœur de la forêt des Géants.

La cabane en bois de la Sorcière était vétuste, et ses murs, ainsi que ses meubles et son toit, étaient rongé par les insectes et les moisissures depuis très longtemps. Pourtant, la nécromancienne savait que ce n’était pas l’âge, pas plus que les termites qui avaient causé la rupture de cette table… Ce n’était pas un simple accident, c’était un signe. Et pour Nadinie, le message était clair : sa tisane ne servirait à rien, et le danger était bien réel. La jeune femme pris alors la décision de quitter sa « confortable » chaumière, ne préférant pas être dans les parages lorsque le mal s’introduira au cœur de la forêt des Grand Feuillus, et d’y revenir lorsque son malaise aura totalement disparu. Fuir était la meilleure des choses à faire.  

La sorcière enfila donc sa robe noire usée par les combats et les voyages, trouvant non loin sa dague qu’elle nicha dans sa manche, et choisit une petite fiole de potion, à peine plus grande que les tubes qu’utilisent les alchimistes de Bélin. Pas besoin de plus, surtout si elle prévoyait de revenir ici plus tard, lorsque le calme sera revenu dans la forêt. Elle sortit de sa cabane, et s’en éloigna pour rejoindre une partie de la forêt moins obscure et moins dangereuse. Un craquement effroyable retenti alors aux alentour, brisant à nouveau le silence malsain du cœur de la forêt. C’était comme si le tronc d’un des Géants venait de s’effondrer au sol. La jeune femme se retourna et vit alors un nuage de poussière et de débris qui remplaçait désormais le toit de son ancienne chaumière. Un nouveau signe, un nouveau message. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe, la Sorcière des Grand Feuillus ne remettrait plus jamais les pieds ici. Son habitation était maintenant détruite.
Plissant les yeux, non pas de rage mais d’inquiétude, la sorcière repris sa marche à la recherche d’un endroit pour méditer et recourir à sa magie pour tenter de résoudre le mystère entourant ces étranges évènements. Un endroit un peu plus vivant et un peu plus clair, où elle espérait atténuer ce malaise de plus en plus grandissant.

Cet endroit, elle le trouva après une longue marche à travers les racines immenses des arbres. Ici, rien n’empestait le danger ou la mort. La vie se faisait ressentir jusque dans le brassage des feuilles les plus hautes par le vent. Ce lieu était l’exact contraire de l’endroit d’où venait la nécromancienne. La seule chose qu’il avait en commun, c’était ce ciel sombre et lourd. Des nuages de pluie hésitant à déverser leurs larmes sur les terres bélinoises. Les Dieux ne pleureront pas sur le sort des malheureux qui se trouveront dans la forêt lorsque le mal apparaitra. Pas tout de suite…
Continuant d’avancer dans ce lieu de vie, Nadinie remarqua la présence d’une jeune femme en train de se reposer sous l’un des Grand Feuillus de la forêt. La première chose qui frappa la nécromancienne fut la petite taille de l’inconnue qui ne portait pourtant pas les traits bourrus des nains. La seconde fut la dague d’herboriste qui était attaché à sa ceinture. La petite femme ne semblait pas représenter un réel danger à première vue et Nadinie ne ressentait aucune sensation de malaise en sa présence. Ce n’était de toute évidence pas cette femme qui était l’origine du mauvais pressentiment de la nécromancienne. Mais mieux valait rester sur ses gardes…

Après avoir regardé un bref instant cette inconnue, Nadinie tenta d’observer le ciel à travers l’épais feuillage des arbres et décida de la mettre en garde contre le danger rodant à l’intérieur de la forêt.

« Cet arbre ne te protégera pas de la tempête qui se prépare, étrangère. »

La nécromancienne ferma alors les yeux et pris une grande inspiration avant de sentir un frisson lui parcourir tout le corps. Un frisson qui n’était pas dû au froid. Un signal qu’elle ne connaissait que trop bien.

« Quelqu’un approche… » se contenta de dire la sorcière avant de rouvrir les yeux et de se préparer à un éventuel combat. De qui devait-elle le plus se méfier ? De la petite femme ou de la personne qui se dirigeait dans leur direction ? Et quel était ce danger dont la nécromancienne redoutait tant ? Dans tous les cas, la Sorcière des Grands Feuillus ne ferais confiance qu’à elle-même.

Spoiler:
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Anar Curunir
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MessageSujet: Re: ♠ Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar]   ♠  Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar] EmptySam 18 Jan 2014 - 6:27

Depuis sa capture et sa mise au fer, il lui en était arrivé des choses à celui qui fut anciennement Anar Curunïr, le sang mêlé au passé inconnu et mystérieux. Son comportement dit rebelle au sein de la fraternité des gladiateurs, lui avait apporté les foudres de "Son maître" à plusieurs reprises, avant que celui-ci ne trouve son point faible sur lequel il pouvait jouer. Sa fille, sa fille cadette, vendue en tant qu'esclave dans de lointaines contrées. De là vint là fameuse promesse et de là vint l'asservissement de celui qui est devenu Vérus. La suite des évènements ne fut qu'une succession de mort, de sang, de combats, mais aussi de Gloire, d'honneur et de manipulations. Mais il restait Vérus, l'invincible, celui qui était Loyal à la maison "Bachus", jusqu'à ce que le Maître lui retrouve sa fille. Après cela, il payerait sa liberté, pour continuer sa vie loin de tout ceci, en présence de sa fille.

Néanmoins, Vérus ne connaissait pas un point important: La soif de pouvoir de son maître. Et par elle, il était prêt à commettre toutes les atrocités possible et inimaginable. Et pour atteindre le sommet du pouvoir et de la Politique, il avait besoin de son champion, de le manier comme bon lui semblait et dans la direction qu'il le souhaitait. Et depuis le début, son esprit machiavélique avait formé un plan pour retenir encore son Champion. Mais pour l'heure, il devait laisser les choses se faire, et c'est en feintant l'hésitation qu'il avait accepté et permis à l'Invaincu de prendre une journée pour lui dans les régions extérieur de Bélin. Il n'avait rien à craindre quand à sa fuite possible, Bachus le maintenait en lui faisant miroiter son espoir. Tel un chien à qui l'on montre son os! Néanmoins, pour s'assurer que rien ne lui arriverait, il lui donna deux épées courtes, avec lesquels il était si habile. Sait-on jamais ce qu'il pouvait lui arriver, là où il désirait aller.

Véus n'attendit pas plus longtemps, armé de ses deux épées et d'un simple pagne cachant à la face du monde son membre viril. Il prit sans aucune hésitation, les portes du village pour se diriger vers les forêts et pas n'importe lesquels. La légendaire forêt des cimes géants. Sa femme lui en avait souvent parlé, comme étant un lieu magnifique et béni des Dieux. Elle parlait toujours qu'un jour, elle voudrait emmener toute leur famille pour être baigner dans le gigantisme de ses arbres. Ressentir cette sensation de "se sentir tout petit" et montrer le pouvoir des Dieux, les cadeaux qui leur laissaient à eux,Mortels. Malheureusement, elle n'était plus là pour le voir. IL ne restait plus que Vérus, et sa fille où qu'elle soit. Il y avait bien une autre personne depuis peu de temps dans sa vie, mais combien de temps resterait-elle? La Tigresse! La jeune fille qui lui faisait penser cruellement à sa fille ainée, morte devant ses yeux. Cette jeune fille, qui après une hasardeuse et comique situation, s'était retrouvée sous sa responsabilité. Une fille qui lui en attirerait des problèmes, il en était sûre. Mais comme d'habitude, il n'avait pas réfléchi et s'était précipité dedans pour une question d'honneur et de respect. Malgré ce début houleux, le Gladiateur ne put s'empêcher de sourire à cette rencontre, à cette Suli, une innocence et un sale caractère qui lui faisait du baume au cœur!

Celui qu'on considérait comme la brute espèce, montrait une toute autre facette, plus sensible, plus humaine. Les ruines de ce qu'il avait été un jour et qu'il avait préféré oublier, pour se concentrer entièrement à cette vie de violence. Rien y personne l'aurait pré-destiné à cela, et pourtant un homme détruit devenait une véritable bête. Ici, en un tel lieu, l'esclave pouvait libérer la pression, se vider un peu l'esprit et le cœur. Car étrangement plongé dans son esprit à réfléchir, il n'avait pas vu le chemin défilé devant lui, comme si une main invisible le menait directement en ce lieu...Les Dieux? C'est surement ce qu'aurait dit sa Tendre femme, de son vivant. Mais Vérus ne savait s'il fallait y croire ou non, et puis il était accaparé par bien d'autres choses, pour penser à cela. Il s’engouffra dans la forêt poussée par une force invisible, pour se retrouver bientôt en plein milieu de celle-ci. Entouré d'arbre bravant les cieux de leur hauteurs, et bloquant les rayons du soleil. Un paysage magnifique et majestueux, se présentait à lui, alors qu'il tomba à genou, les yeux rivés sur la hauteurs des arbres qui murmuraient entre eux. Il était directement touché par cet endroit magique, et des larmes pointèrent dans ses yeux, avant de chuchoter pour la défunte quelques mots:

-Tu avais raison,mon amour! Tu avais raison. J'aimerais tant que tu sois là pour partager cela avec moi.

A cet instant précis, le vent souffla doucement sur son visage et son corps, telle une caresse amoureuse. Une coïncidence, ou les Dieux et sa femme avait entendu ses paroles. Peut importe où était le vrai du faux, mais ce simple contact qu'il préféra mettre sur le compte de sa femme, lui réchauffa le cœur, bien plus que milles feus de joie.

-Tu me manques, mais je ne peux te rejoindre. Mais je t'assure que je prendrez bien soin de notre Fille. Elle a besoin de moi, à présent!

Une autre bourrasque, tout aussi légère se leva, pour caresser les courbures de la Fureur-Dragon. Et s'envoler finalement au loin. Au même instant, où des bruits se firent entendre, non loin, attisant la curiosité et la méfiance de Vérus. Qui pouvait se trouver ici, aussi profondément dans la forêt? Il se releva, son visage impassible, reprenant le dessus. Un courant d'air plus violent se fit sentir, comme si on tentait de le prévenir d'un futur danger. Mais Vérus n'était pas homme si facilement impressionnable par les bruits imaginaires d'une forêt. Néanmoins, quoique se soit, ça semblait se rapprocher, et l'encercler. La végétation, autour de lui, bougeant dans tous les sens mal-mené par une force invisible à ses yeux. Puis finalement, l'origine de tout ceci, continua son chemin, poursuivit par le Gladiateur, qui perdit sa trace rapidement. Il s'était encore plus enfoncé dans la dites forêt, sans grande chance de retrouver son chemin. Néanmoins, béni par les dieux ou non, il surpris l'intonation d'une voix féminine, qu'il suivit.

C'est ainsi, qu'il tomba sur deux femme en tout logique, deux humaines. Un rapide coup d’œil d'expert, lui appris, que les deux jeunes femmes étaient armées de dagues, ou plutôt de couteaux peu dangereux. Enfin après, il fallait toujours se méfier. A l'abri des arbres, il attendait patiemment d'en apprendre plus sur elle, parfois le danger pouvait venir de n'importe où! Accroupi, tel un chasseur guettant une piste, il écouta. Et fut étrangement, surpris d'apprendre qu'il avait été déjà repéré. Qui était cette femme en robe noire, pour l'avoir remarquer aussi facilement et sans aucune peine?

Dans tous les cas, il n'avait plus à se cacher, et doucement, pesant chacun ses mouvements, pour ne pas paraitre agressif, hormis, son visage froid, il sorti de l'abri des feuillages. Tenant une certaine distance de sécurité, il toisa les deux jeunes femmes de toute sa hauteur. Une étrange rencontre dans un lieu mystérieux... Décidément, il les collectionnait ces temps-ci. Après un petit silence, auquel il prenait bien soin d'analyser ses deux interlocutrices, il s'exclama finalement de sa voix la plus neutre possible:

-De quelle tempête parles-tu?

Bien sûr il avait compris que s'était une métaphore, vu le soleil qu'il faisait, ce ne pouvait être autre chose. Toutefois, il se demandait si cela avait un rapport avec l'expérience qu'il venait de vivre quelque temps plus tôt. Il devait l'avouer après coup, peu importe l'origine des bruits qu'il avait entendu, cela ne l'avait pas mis très à l'aise. Y avait-il un rapport? Savait-elle quelques choses? Ce qui était sûre, c'est que le Gladiateur était bien content à ce moment, d'être armé de ses deux épées...
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MessageSujet: Re: ♠ Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar]   ♠  Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar] EmptySam 18 Jan 2014 - 10:54



Le temps passait sans que je ne cherche à le rattraper. Quelques minutes seulement, quelques heures peut-être ? Cela n’avait guère d’importance. Je prenais pleinement conscience de chaque chose. Si j’avais pour habitude de me recueillir en silence, il était ici troublé - qu’osais-je prétendre, disons plutôt "complété", peut être encore bien "agrémenté" par les bruits ambiants. Je cru même percevoir le pas délicat d’une créature non loin. Caractéristique, je n’esquissais pas l’ombre d’un mouvement à ce son qui, bien tôt, s’éloignait tant et si bien qu’il ne fut plus perceptible à l’oreille humaine.

Je m’attendais à tout moment à accueillir une averse qui tardait désormais à poindre. L’odeur de la terre, humide, semblait pourtant croître en chaque instant, venue de quelque endroit non loin. Ce n’était qu’une histoire de minutes.

J’ouvrais brusquement les yeux, quittant songes et réflexions, tandis que la forêt résonnait d’un tumulte aussi soudain que fulgurant, dont l’écho semblait être porté par la brise elle-même. Pouvait-on encore parler de brise ? Je refermais les pans de ma cape, tentant d’estimer l’origine, et la distance de cet impétueux tapage. Je le considérais finalement hors de portée, mais n’en étais pas moins, et dès lors, attentive à toute source éventuelle de danger.

De longs instants passèrent sans que je n’esquisse le moindre mouvement. Là où les environs s’étaient parés d’un silence pesant, là même où la vie devrait reprendre peu à peu… Là, il n’en était rien. Le silence, ce silence, restait oppressant et surnaturel. Et c’est dans cette atmosphère sans nom que je La vis, avant de L’entendre.

Elle semblait se mouvoir avec aisance en ma direction. Fine, de haute stature -admettons que mon mètre soixante à peine atteint en raison de mes origines bélinoises accentuait quelque peu cette vision-, elle dégageait une aura toute particulière et semblait tourmentée. Je n’avais pas encore décidé de l’introduction à cette rencontre inopinée, que déjà, elle prenait la parole en une mise en garde.

« Cet arbre ne te protégera pas de la tempête qui se prépare, étrangère. »


La tempête qui se prépare ? D’une averse à une tempête, il était une certaine nuance… Quelque chose pourtant… Je glissais promptement un coup d’œil sur ma gauche, puis sur ma droite, et décelais un changement si radical, que je ne comprenais comment il avait pu avoir lieu à mon insu. La pénombre était devenue plus épaisse, presque palpable. Les ombres semblaient se mouvoir, tantôt plus profondes, tantôt plus discrètes. Je levais les yeux vers l’épais feuillage et esquissais quelque pas sur le côté, en quête d’une ouverture dans l’embranchement des Géants. Je parvenais finalement à discerner un pan de ciel et laissais quelques plis soucieux marquer mon visage.

J’entrouvrais la bouche, comme prête à prendre la parole, tandis que mes iris se reposaient sur mon interlocutrice. Je n'eus cependant pas l’occasion de venir à bout de mon intention, car elle laissait échapper quelques mots, lourds de sens, les yeux clos.

« Quelqu’un approche… »


Je croisais à nouveau son regard. Sans prendre le temps de chercher à savoir si je me devais, ou non, de lui accorder quelconque crédit, je braquais mon regard par-dessus son épaule, tandis qu’une branche craquait. Admettons, elle l'avait vu venir. La tension était désormais palpable en ces lieux. Que cela soit en raison du temps, annonciateur de tourments, ou de cette cohue soudaine, j’esquissais un pas en retrait. Un froissement de tissus, une cape qui retombe lourdement sur le sol, et en un rien de temps, je laissais mon arc regagner mon côté, en un bonne prise en main. Sans outre posture menaçante - comprenez par cela que je n’avais pas encore pris la décision de porter la main au carquois, je portais une nouvelle attention sur l’arrivant, bien que gardant stratégiquement la jeune femme dans mon champ de vision.

« De quelle tempête parles-tu ? »


Penchant légèrement la tête sur le côté, je plissais les yeux pour faire face à la pénombre, plus pesante de minute en minute. L’espace d’un instant fugace, je revenais croiser le regard de la nécromancienne. Mon expression devait alors être semblable à une interrogation pure, mélange d’intrigue, de stupeur et de soucis ; puis se fermant telle une porte rabattue sur une faiblesse, redevenant froide impassibilité.

J’attendais patiemment que l’homme ne se place hors de l’ombre la plus profonde des cimes. Cela fait, je l’examinais avec attention… un examen rapide, mais nécessaire à l’évaluation de cette nouvelle situation. Il restait à distance respectable, sans plus un mouvement, ce qui me facilitait dès lors la tâche. Je ne passais bien entendu pas à côté des deux lames en sa possession, ni même de son expression, neutre mais froide.

Je n’avais toujours pas pipé le moindre mot, et conservais une désagréable sensation quant à la tournure des évènements. J’ignorais quel danger était prioritaire, si danger il y avait… A dire vrai, mon instinct me criait haut et fort que danger il y avait, sans parvenir pourtant à mettre un nom dessus. Ceci me troublait au plus haut point. M’irritant peut être même, un tant soit peu.

Une nouvelle fois, j’entrouvrais les lèvres, prête à quémander quelques réponses à mes interrogations muettes. Je n’en eus pourtant pas l’occasion - cela devenait une habitude. Une rumeur se laissait entendre désormais… Tout d’abord légère, puis grandissante. Nombreux piétinements précipités. J’écarquillais les yeux, tandis que la première créature pointait à vue. Puis une seconde. Combien ?

« Ecartez-vous ! »


J’avais tout juste eu le temps de lancer ces quelques mots, comme une évidence qui avait tout de même besoin d’être énoncée. Dix, onze peut être, sangliers parvenaient à leur hauteur, sans même prendre la peine de ralentir leur course. Je ne pris pas non plus la peine de les compter, bondissant en arrière. Mauvaise direction, car j’échouais contre le tronc d’un arbre en un succinct gémissement, si bien agacé que douloureux. Mais qu’importe, je désirais simplement me mettre hors de leur trajectoire, et espérais que les deux étrangers avaient eu cette même bonne idée.

Ils passèrent au travers en une course folle. "Folle" était un terme adapté, car les créatures semblaient guidées par la terreur seule. Et elles disparurent aussi vite qu’elles étaient apparues. Toute, à l’exception d’une seule. Je mis un certain temps à la discerner, à l’écart du petit groupe formé par nos trois personnes. Elle gisait au sol, inerte. M’approchant à pas de loup, je lui découvrais une respiration faible. Un morceau de bois transperçait sa poitrine. J’eus à peine atteint la créature, qu’elle expirait son dernier soupir. Me penchant sur son corps, je retirais ce qui s’avérait être une pointe de flèche, sans doute malmenée par cette course insensée. Des chasseurs avaient-ils pu déclencher une telle panique ? J’en doutais au plus haut point…

Je me redressais et m’inquiétais alors seulement du bon état de santé de ces deux protagonistes, encore inconnus. Simple examen visuel, car ma question était toute autre.

« A qui ai-je l’honneur ? »


Si cette question semblait peu en contexte, elle était pourtant essentielle. Cette forêt, d’ordinaire si calme, connaissait un enchaînement d’évènements hors du commun. J’avais besoin de remettre de l’ordre dans ces faits, et dans mon esprit, le morceau de flèche reposant toujours au creux de ma main, en attente lui même d'un examen plus poussé. Il fallait faire cas des priorités.



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Anar Curunir
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MessageSujet: Re: ♠ Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar]   ♠  Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar] EmptyLun 27 Jan 2014 - 20:05

La tension! Telle était le terme pour qualifier au mieux la situation. Venait-elle de leur rencontre mutuelle et incongrue, ou bien y avait-il des forces inconnues dans l'ombre et les profondeurs de la forêt. Tous étaient méfiant les uns envers les autres, et il y avait de quoi, s'en était même normal. Personne n'était naïf, et stupide au point de faire confiance au premier venu. Surtout quand on était aussi éloigné d'une quelconque forme de civilisation. Car oui la forêt magique, ou ancestrale ou comme bon vous semble de la nommer, avait-bien repris ses droits. Tout ici n'était que sauvage, impossible à cerner ou même à saisir. Une création des Dieux, une richesse ancienne et puissante, où les prémices de cette rencontre se déroulait. Mais où allait-elle déboucher? L'inquiétude était palpable, tout comme l'atmosphère bien tendue. Et toujours de son œil vif et discret, il avait pu voir le moindre geste de ses deux interlocutrice. Aucun mouvement ne lui échappait, pas même le pli d'une de leur robe. Un tel comportement lui avait sauvé, plus d'une fois la vie. Car pour n'importe qui c'était ses gestes insignifiant en apparence, qui définissait les prochains gestes, ou actions. Une épaule reculant légèrement, pour fuir ou mieux frapper, un regard de quelques secondes se dirigeant dans une direction, prévenant inconsciemment de l'endroit ou l'adversaire allait frapper!

Bref tant de détails que personne ne prenaient attention et pourtant qui en disait long sur les personnes.C'est ainsi, qu'il avait pu voir le pas de recul de l'humaine, se gardant bien de se mettre derrière la femme en robe, tel un bouclier vivant. Tout en gardant à porté son arc, ou du moins ce qui ressemblait à un arc. Autant que son hésitation, devait-elle fuir ou attaquer? Ou encore attendre de voir ce qui se passerait! Rien ne lui avait échappé, et il admettait bien volontiers qu'elle prenait de grandes précautions, ce qui évidemment était un fait vital, en cette période. Et pourtant, il ne réagit pas à tout ceci, préférant ne laisser rien paraitre, pas même ce qu'il avait pu voir, de ses magnifiques yeux azuréen. Néanmoins, cette dernière l'avait intriguait, sans être menaçante, elle se comportait bien plus intelligemment que n'importe quels hommes ou femmes qu'il avait pu voir! En d'autres termes, ce n'était pas une inconsciente, même si on pouvait polémiquer sur son envie de somnoler au pied d'un arbre.

Le trio se tenait et se regardait en chien de faïence, comme des animaux sauvage et curieux à la fois des autres. Plus personne n'avait repris la parole, et c'est le silence naturelle qui reprit ses droits sur les bois. Un silence peut être pesant, mais qui, quand on y réfléchit leur sauva surement la vie, car au-delà de la désagréable sensation qu'un danger arrivait, tel un sixième sens. Vérus ressentait un étrange tremblement de terre arrivait derrière lui, alors que le bruit d'une charge se faisait entendre dans son dos. Malheureusement, il ne pouvait se détourner des deux femmes, puisque le danger venait peut être d'elle directement. Il se retrouvait donc dans une impasse... Jusqu'à ce que le bruit se fit oppressant, comme une araignée à huit patte qui grimpait le long de son échine. Et que l'humain -qui n'avait encore prononcé aucun mot- s'exclama avec urgence.

Peut être que les mots furent prononcé de justesse, mais ceci, lui permit d'éviter la première charge d'une des créature avec Brio, par une esquive habile sur le côté, afin de se placer face à face avec le danger. Une multitude de créatures, qui n'étaient autre que des sangliers affluèrent de toutes part, déferlant comme une vague de terreur, et broyant tout sur leur passage, tout ce qui n'était pas assez solide pour supporter cette course. Quand au Gladiateur, il continua ses esquives, de plus en plus risquées, au vu du nombre et de leur vitesse, en remarquant bien que chaque animal n'était plus doué de conscience, poussé par un sentiment primaire de peur et de survit. Que fuyaient-ils, ainsi? Surement pas un simple prédateur, surtout que ses herbivores étaient considérés comme solitaire...Ici, ils étaient une véritable tribu. Trop de fait étrange et sans réponses, dans une forêt qui s'avérait de plus en plus dangereuse et inquiétante. Fuyaient-ils l'étrange phénomène qui s'était produit avec lui, quelques temps auparavant? Il ne pouvait pas malheureusement réfléchir et essayer de trouver les réponses, tout en esquivant le tout, surtout que l'une des créature réussit presque à le renverser, ce qui l'éveilla à l'adrénaline de la Fureur-Dragon. Le sang bouillonnant en lui, inexplicablement, il bondit sur le dos d'un des "monstres", dégainant ses deux épées au passage, forcé d'en tuer une au passage pour ne pas se faire lui même broyer par la masse. Et une fois sur son piédestal mobile sauta de plus belle à hauteur d'une des branches, avec une agilité surprenante.

Cette fois-ci à l'abri, il se contenta d'attendre que la Horde passe, réfléchissant à l'origine d'une telle panique, essayant de percer le mystère dans les bosquets environnant, sans bien sûr trouver quoique se soit. Forcément cela aurait été trop simple. Une fois assurée que le danger était écarté, l’Invaincu, descendit de son perchoir, pour rejoindre l'une des femmes,sans savoir où était passé l'autre, puisqu'il ne la voyait pas dans les environs. Emportée par les animaux, ou simplement disparut? Mais au final, c'est le même détail qui attira l'attention des deux protagonistes, le cadavre d'un des sangliers et la flèche plantée dans son corps. Pas besoin de se concerter, pour savoir que les deux pensaient la même chose: Ce n'était absolument pas de simple chasseur ou un simple archer, qui avait pu provoquer une telle effervescence. Alors la grande question était: un subterfuge? Ou un autre piège pour les mener en bateau? Toutefois, il fut vite tirer de ses pensées, par une question qui semblait momentanément futile. Après ce qu'il venait de vivre, demander simplement leur identité, comme si de rien n'était. Ou du moins si, comme si on parlait du beau temps. Mais sans se laisser démonter, l'esclave, se tourna vers elle, plongea son regard dans le sien, sans se prononcer de suite. Il fut un simple échange silencieux, et surement incompréhensible pour elle. Lui réservant un simple visage impassible! Pour finalement, après quelques minutes, s'exprimer, avec un léger sourire et une révérence polie, voir gracieuse et charmante:

-Je me nomme Vérus! Veuillez m'excuser pour cette entré en matière si peu conventionnelle! Il faut croire qu'ici, rien ne puisse se faire normalement! Et puis-je savoir à qui ai-je l'honneur moi- même?

Il avait été d'un naturel et d'une sincérité bluffante et surprenante. Et pourtant, l'Invincible n'avait rien a caché, que pouvait-il bien caché après tout. Au mieux, il ne serait qu'une personne inconnue à ses yeux, au pire le tristement célèbre Vérus des arènes illégales. Et en ce qui concernait son passé, il n'en avait plus, du moins il avait oublié, scellé pour toujours dans les méandres de son esprit. Jusqu’à son véritable prénom!En d'autres termes, il n'avait rien à craindre à se présenter, surtout que ce qu'il inquiétait bien plus était "la présence" dans les ténèbres de la forêt, qui surement les épier déjà. Maintenant que le danger était écarté de sa personne à elle, il pouvait éviter de se méfier complétement. Même si comme à son habitude, la méfiance était source de survit. Comme on dit souvent, ne jamais se fier à la couverture d'un livre.

Mais sans attendre et avec un simple signe de la tête respectueux, il s'empara de la dite flèche, la tournant et l'observant sous toutes ses coutures, l'air perplexe et concentré. Ses sourcils s'arquant par moment, alors que ses yeux exprimaient une certaine surprise et incompréhension à d'autre. Puis, il lui tendit à nouveau la flèche:

-Tout ce que je peux dire c'est que votre trouvaille n'est pas une création humaine, et encore moins de ces contrées. Et je ne serais dire comment ou pourquoi, mais je ressens une aura... Sombre en elle. Je n'ai jamais vu ça auparavant... Votre "amie" avait raison, une tempête se prépare!


Il tourna son visage de droite à gauche, montrant ainsi qu'il ne voyait nul part la dites jeune femme, celle-ci disparut durant la charge de la horde. Néanmoins, il se doutait qu'elle n'avait rien avoir avec tout ce merdier. Oui on pouvait appeler ça un merdier... A présent, il était forcé de s'allier avec une inconnue, du moins pour le moment, affrontant une forêt bien étrange...
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MessageSujet: Re: ♠ Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar]   ♠  Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar] EmptyMar 28 Jan 2014 - 6:13



Je pris le temps d’examiner la scène avec plus d’attention, une fois le dernier mot prononcé. De nombreuses branches éparses, buissons malmenés, racines arrachées. Quant aux  deux protagonistes ?

Je remarquais cet homme, en tout premier lieu. Il semblait avoir pris refuge au sein d’un arbre, et regagnait désormais la terre ferme. A ses côté, une créature sans vie reposait en son propre sang. Fermant les yeux le temps d’une seconde, c’est un regard noir que je lui adressais par la suite, accusateur. Si je n’avais pas été témoin de la scène, le sang sur ses lames en revanche ne m’échappait pas. Je ne pipais mot, cependant. Je n’avais pas encore connaissance de la personne, et ne saurait en ce sens me prononcer sur la nécessité première quant à cet acte. Je lui laissais dès lors le bénéfice du doute, retrouvant une expression plus neutre.

Je portais alors mon attention alentours, en quête de la seconde personne censément présente à nos côtés. A droite, puis à gauche. Sur la cime, ou peut-être à terre. Devant, et enfin derrière. Rien. Je ne parvenais à m’expliquer ce fait, et laissais quelques plis soucieux marquer mon visage.

Je fus cependant bien tôt extraite à mes réflexions. J’en avais oublié ma question, et n’y attendais plus de réponse immédiate. Je me devais pourtant de reporter mon attention sur l’homme parvenu à ma hauteur. Je croisais son regard, et le soutenais un instant, sans piper mot.  Certains prétendaient que l’essence même d’un Homme transparaissait au travers de ses yeux. Qu’il était ainsi possible de discerner un Homme foncièrement bon, d’un Homme foncièrement mauvais. Je ne discernais nulle malice en son regard… Pour autant, quelque chose me poussait à conserver une certaine distance. Quelque chose qui m’échappait encore, mais que je ne saurais tarder à découvrir.

Son visage était impassible, le mien guère plus expressif. Les secondes passèrent ainsi, se muant en minutes interminables. Le temps semblait comme suspendu, jusqu’à ce que la plus inattendue des révérences ne se dessine sous mes yeux. J’esquissais un pas en arrière, surprise, et discernais alors seulement un mince sourire marquer son visage, tandis qu’il prenait la parole.


« Je me nomme Vérus ! Veuillez m'excuser pour cette entré en matière si peu conventionnelle! Il faut croire qu'ici, rien ne puisse se faire normalement! Et puis-je savoir à qui ai-je l'honneur moi- même ? »


Je restais interdite encore l’espace de quelques instants.

« Vérus… »


J’avais laissé échapper ce nom en simple échos, reprenant doucement mes esprits. Non, ce nom ne m’évoquait rien de plus que celui d’un inconnu rencontré au hasard d’une bien curieuse journée.

« Je me prénomme Elanille. »


Je n’avais rien à ajouter à cela. J’ignorais encore si je devais être "enchantée", "honorée", ou tout autre qualificatif de rigueur.  J’étais pour l’heure purement et simplement désorientée. L’absence soudaine de notre compagne d’infortune me tracassait toujours et inévitablement. Je continuais à laisser mon regard vagabonder alentours, comme si elle se devait de ressurgir d’un instant à l’autre.

Lorsqu’il prit ma main pour s’emparer de la pointe de flèche qu’elle contenait toujours, je le laissais faire sans protester. Et alors qu’il l’examinait, je passais sur sa droite et m’éloignais quelque peu. Mes pas me menèrent tout d’abord vers la seconde créature à terre. Je passais ma main sur son flanc, lui murmurant deux ou trois mots inaudibles, puis me redressais. Je cherchais désormais la moindre trace de la nécromancienne, tout en prêtant une oreille attentive au discours tenu par le jeune homme.


« Tout ce que je peux dire c'est que votre trouvaille n'est pas une création humaine, et encore moins de ces contrées. Et je ne serais dire comment ou pourquoi, mais je ressens une aura... Sombre en elle. Je n'ai jamais vu ça auparavant... Votre "amie" avait raison, une tempête se prépare ! »


Je réagissais tout particulièrement à ces derniers mots, pivotant en sa direction. Je pointais de l’index la branche dans laquelle il s’était posé quelques instants auparavant.

« Avez-vous pu discerner quelque chose de là-haut ? »


Je parlais bien entendu quant à la disparition soudaine de cette étrangère qu’il m’avait nommée comme "amie".

« Il est nécessaire de la retrouver, elle peut-être blessée… »


… ou pire. J’ignorais tout de cette inconnue. J’ignorais jusqu’à ses intentions. Mais en mon âme et conscience, je ne pouvais clore les yeux dans le seul doute. Elle avait croisé ma route, et n’était pas seulement un avertissement de passage. Je me devais d’avoir la conscience tranquille, et de m’assurer de sa bonne santé. Quelque chose n’allait pas en ces lieux, et cette curieuse disparition n’était qu’une mésaventure de plus. Une mésaventure désagréable.

Je retournais à l’endroit même où il m’avait été donné de la voir pour la dernière fois, y cherchant quelconque trace susceptible de me mettre sur la voie. Une empreinte, une tâche de sang, peut être… Je ne trouvais rien de concret. Elle ne pouvait avoir disparu, purement et simplement. Il m’était impossible d’admettre une telle chose.


(¯`·.¸¸.·´¯`·.¸¸.->

Une goutte, puis deux. Une troisième par ici, et une quatrième par là. Un ronronnement non loin qui se mue en grondement. Et voilà le début de l’averse, tandis qu’une étrange lueur illumine les lieux, le temps d’un court instant. Prudence, prudence, car il est bien dangereux de rester sous la cime des géants tandis que l’orage tonne. Prudence étrangers, car la Nature est bien plus puissante et plus sauvage que tous les dangers. Tonne, tonne l’orage. La terre bien tôt devient boue, et le feuillage ne saurait épargner les pauvres voyageurs.


(¯`·.¸¸.·´¯`·.¸¸.->

Je levais les yeux vers la cime des arbres tandis que les premières gouttes rencontraient ma chair. Revenant sur mes pas, je récupérais ma cape, laissée tomber au sol quelques temps auparavant, et qui avait heureusement échappé à la horde précipitée. Je la replaçais sur mes épaules, gardant mon arc à portée de main. J’étais désormais décidée à ne pas quitter ces lieux sans trouver réponse à mes interrogations. J’ignorais ce qu’il en était de l’homme encore en ma compagnie, et m’interrogeais d’ailleurs quant à l’origine de sa présence en ces lieux. Allait-il simplement juger la situation comme n’étant pas de son ressort, et retourner purement et simplement vaquer à ses occupations ?

Prête à me mettre en marche, malgré l’averse croissante, je me tournais vers sa personne, un coup d’œil interrogateur, alors que j’en étais restée à mes dernières paroles. J’avais momentanément mis de côté la horde de sangliers, celui d’entre eux blessé par une créature obscure et inconnue… Je gardais cela en un coin de mon esprit, mais jugeais pour l’heure comme priorité absolue de ne pas laisser ma première interlocutrice en danger potentiel. Peut-être n’y avait-il pas lieu de s’inquiéter… Peut-être même était-ce le but recherché… Peut-être encore que celle-ci n’aurait, elle, pas jugé cela nécessaire. Tant de "peut-être", qui laissaient également sous-entendre qu’il n'était "peut-être" nulle autre meilleure idée que celle-ci. Ma nature voulait la chose ainsi, et je ne pouvais aller à l’encontre de mon moi premier.


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MessageSujet: Re: ♠ Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar]   ♠  Sous la cime des Géants [Nadinie & Anar] EmptySam 15 Fév 2014 - 7:36

Un homme sortit des fourrés et se dirigea vers le duo de jeune femme. Pourtant, ce n’était pas sa présence que la nécromancienne avait senti. Il y avait autre chose aux alentours. Quelque chose de plus sombre et de plus oppressant que ce guerrier.
Nu comme un vers, si ce n’est ce morceau de tissu qui lui cachait ses parties intimes, l’étranger était musclé mais semblait se mouvoir avec une certaine adresse, pesant chacun de ses pas pour ne pas paraitre agressif. Malgré cet effort, la vue de ses deux épées força la nécromancienne à reculer d’un pas. Sur la défensive, Nadinie sentait bien que le danger ne viendrait pas de cet homme. Mais ça ne voulait pas dire qu’il n’était pas dangereux pour autant. Et ce sentiment semblait être partagé par la petite femme à ses côtés. D’un simple geste, elle fit tomber son arc dans sa main, prête à riposter en cas d’attaque. Mais l’homme s’immobilisa, préférant avoir la réponse à la question que se posait la nécromancienne. Quel était l’origine de cette tempête qui s’annonçait ? Qu’est ce qui faisait sombrer cette majestueuse forêt dans la peur et l’obscurité ?

« Nous ne tarderont pas à le savoir… » se contenta de répondre la Sorcière derrière un sourire en coin.

Il était désormais trop tard pour fuir le danger. Leur destin était scellé. Les ténèbres les avaient rattrapés et ils étaient maintenant pris au piège de ce mal qui menaçait la forêt. Il était désormais impossible pour la sorcière de continuer à fuir, mais en aucun cas elle ne le reprocha aux deux aventuriers. Au fond d’elle-même, Nadinie savait qu’il lui aurait été impossible d’éviter ce nouveau combat qu’elle aurait à mener. Ce sentiment oppressant, à la limite de l’obsession, ne faisait que croitre à chaque seconde et la nécromancienne s’était senti poursuivit par ce mal. Tel était son destin. Tel devait être la volonté des Dieux. Mais ce nouveau combat, elle n’aurait pas à le mener seul. Quel que soit la nature de cette force qui l’avait poussé jusqu’ici, elle avait menée la jeune femme à croiser la route de ces deux inconnus. Ils seraient ses seuls alliés, et ne connaissait pourtant ni leurs intentions, ni leur forces.

La plus jeune du groupe voulu s’exprimer à son tour, mais le grondement de la terre l’interrompit. D’abord léger, le tremblement se fit de plus en plus entendre. Quoi que ce soit, ça se rapprochait d’eux. Et soudain, le trio put mettre un visage sur l’origine de ce tremblement de terre. D’abord un, puis trois, puis une dizaine, un troupeau de sanglier chargea dans leur direction, effrayé par cette force noire qui annihilait la clarté de la Forêt des Grand Feuillus. La sorcière ne perdit pas de temps en réflexion, se contentant de suivre son instinct. Elle se mit à courir dans la même direction que les sangliers pour fuir cette horde sauvage qui lui fonçait dessus. Sa robe pénalisant sa course, le troupeau ne mit pas longtemps avant de la rattraper. En un dernier reflexe, elle se jeta hors du chemin, juste à temps pour éviter de finir piétiner ou embrocher.

Allongé sur un tapis d’herbe niché au pied d’un des Géant Feuillus, la nécromancienne reprenait peu à peu son souffle en observant les animaux poursuivre leur course folle à travers la forêt. Le calme revenait peu à peu autour de la sorcière qui ne comprenait pas pourquoi elle avait préféré fuir et s’éloigner des deux étrangers. Se séparer était une mauvaise idée, surtout face au danger auquel ils étaient exposés.  Quelque chose pourtant, qui dépassait la raison, l’avait poussé jusqu’ici, au pied de cet arbre. Elle pouvait la sentir désormais, cette force qui l’avait obligé à s’éloigner des deux étrangers. Et ce n’était pas son instinct. C’était bien plus mortel que ça. C’était un piège.
Un frisson insoutenable parcouru le corps entier de Nadinie en la nécromancienne en compris instantanément la signification. Aussitôt, elle replongea au sol, évitant de justesse l’ombre qui s’était jeté sur elle, tel un rapace se précipitant sur sa proie. La sorcière se releva très vite et sorti son unique arme (ou du moins, son unique arme blanche), sa dague noire forgée dans un acier aussi sombre que le charbon. Elle détailla alors son agresseur, qui était resté au sol, déçu d’avoir manqué sa cible du premier coup. Il portait une longue cape sombre dans laquelle son corps et ses jambes étaient enfermé, et sa capuche associée à l’obscurité ambiante empêcha Nadinie de distinguer son visage. Aucun doute, il s’agissait bien d’un assassin. Et la nécromancienne commença à rassembler ses forces obscures pour ramener à la vie une créature qui lui servirait de protecteur fasse à ce tueur. C’est alors qu’elle l’entendit. Ce rire. Un rire rauque et moqueur. Un rire sanguinaire et meurtrier. Le rire d’un assassin prêt à achever sa nouvelle victime.

« Cette créature ne te sauvera pas, lamentable sorcière des bois »

Comment ?! Comment cet homme pouvait-il en savoir autant sur la nécromancienne ? Et surtout, comment savait-il ce que Nadinie s’apprêtait à faire ? Cette remarque désarma la sorcière un bref instant et le tueur en profita pour se ruer de nouveau sur sa proie. Nadinie se repris alors en main et concentra son énergie sur son invocation. Deux mains sortirent alors de la terre et saisirent la jambe de l’assassin qui se vit sa course freiné à quelques pas seulement de sa cible. C’était à son tour d’être surpris et la nécromancienne et Nadinie en profita alors pour planter sa dague à travers la cape du tueur…

Un éclair déchira le ciel et éclaira un bref instant la forêt. La pluie commençait déjà a tombé, filtrer par le haut feuillage des arbres, mettant ainsi un terme au silence oppressant qui régnait jusqu’à présent dans les environs. Un rire sinistre se dégagea du tumulte des gouttes de d’eau qui fouettaient la cime des arbres et les plantes environnantes dans leur chute pour rejoindre la terre, et la voix démonique de l’assassin parvint aux oreilles de la nécromancienne.

« Cette terre est perdue, sorcière des bois. L’Ombre s’est abattue sur toi et tes compagnons, et les Dieux de ce monde pleurent déjà sur votre sort. La mort ne vous sauvera pas. L’Ombre vous annihilera  »

Nadinie sentit une étrange sensation de brulure dans sa main. Non pas une brulure comme lorsque l’on prend en main un chaudron trop chaud. Non, la douleur était plus profonde que ça, plus… dévorante. Elle regarda alors sa main qui tenait fermement sa dague dans le corps du tueur et fût horrifier par le spectacle atroce qu’elle lui offrait : le métal noir de sa dague était rongé par un liquide d’une texture et d’une couleur dégoutante, et la corrosion avait remonté son arme jusqu’à la paume de sa main. La douleur et la surprise força la nécromancienne à lâcher ce qu’il restait de son arme qui poursuivit sa décomposition sur le sol déjà boueux de la forêt, et s’empressa de frotter sa main brûlée à vif à l’aide de sa robe en lambeau en s’éloignant le plus possible du tueur. Mais même si elle parvenait à enlever le liquide destructeur de sa peau, la douleur, elle, restait toujours bel et bien ancrée dans sa chair. Alors, l’assassin montra enfin son vrai visage. Mais avant même de le voir enlever sa cape longue, avant même de voir son corps rachitique, avant même de distinguer  les énormes griffes qui lui servait de doigts et les deux corne qui ornaient son visage cadavérique, Nadinie savait déjà à quoi elle avait à faire… Un Babau !

« Tu va avoir la chance de mourir par mes propres mains, sorcière des bois »

Le démon leva ses griffes et, d’une gifle puissante, envoya la nécromancienne s’étaler sur le sol humide de la forêt. Elle pouvait déjà sentir le sang couler sur sa joue lacéré que les gouttes de pluie nettoyaient continuellement. Le Babau s’approcha de sa proie avec un sourire féroce et un regard diabolique. Mais le mort qui avait été ramené à la vie par la nécromancienne ne laissa pas le temps au démon d’accomplir son méfait. À l’aide d’une grosse pierre, le mort-vivant assomma le Babau par derrière avant qu’il n’ait eu le temps de se jeter sur Nadinie. Le démon s’effondra au sol, inconscient. Le zombie s’apprêta à exploser le crane du tueur mais la sorcière l’en empêcha.

« Arrête ! » Le revenant s’arrêta net dans son élan, et attendit patiemment les ordres de sa maitresse

« Enroule-le dans sa cape et porte-le » Le mort s’exécuta et suivit la sorcière qui remontait déjà la piste laissé par les sangliers lors de leur fuite.

La pluie aida Nadinie à mieux supporter la brulure provoquée par le mucus du démon, mais sa main n’en resta pas moins douloureuse. Elle l’enroula dans un pan de sa jupe en attendant que la douleur s’atténue. Quant à sa joue, elle n’avait rien de grave et ignora simplement cette entaille laissée par le Babau, la pluie ayant déjà enlevé le peu d’acide qui s’y était déposé.
La sorcière et son compagnon ne tardèrent pas à retrouver les deux étrangers qui étaient resté au même endroit que leur première rencontre. D’un geste, elle ordonna à sa créature de déposer le démon contre une souche d’arbre près des deux inconnus. Il s’exécuta sans aucune douceur, mais le Babau restait toujours inconscient.

« Réveille-le » dit-elle d’une voix aussi sèche que le claquement d’un fouet.

Le revenant appuya alors avec ce qui lui restait de son pied contre la plaie laissée par la dague de la nécromancienne sur le torse du démon. Celui-ci se réveilla en poussant un grincement sinistre qui devait sans doute être un cri de douleur, ce qui fit sourire la nécromancienne, satisfaite de voir cette créature souffrir à son tour. Elle attendit que ses deux compagnons la rejoignent avant de questionner le Babau.

« Parle, démon ! Dis nous tout ce que tu sais, et je laisserais ma créature abréger tes souffrances »

Elle s'était forcer à garder une voix la plus neutre possible, mais n'était pas parvenu à cacher la rage qu'elle éprouvait pour ce monstre qui avait tenté de la tuer. Le Babau lui répondit d’une voix faible, agonisante.

« Pauvre folle… tu aurais dû me laisser te tuer. Tu aurais dû me laisser vous tuer tous. L’Ombre sera beaucoup moins clémente que moi. L’Ombre vous détruira et vous regretterez alors de ne pas avoir voulu mourir plus tôt. »

« Quel est cet Ombre dont tu ne cesse de parler ?! »

Un rire moqueur s’échappa de la gorge du démon. « Vous… Vous ne tarderez pas à le savoir »

D’un signe de tête, Nadinie donna le signal au mort-vivant d’achever le démon. Le revenant s’agenouilla alors près de l’Envoyé de L’Ombre et lui fracassa le crane de plusieurs coup de pierre. Ils ne savaient toujours pas si cet Ombre était un homme, une organisation, ou autre chose. Mais une chose était sûre, il fallait l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard.

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