Nom de votre personnage : Lucan “Uongo” Akbal

Âge : 36 ans

Race : Suli

Profession : Serrurier

Alignement : Chaotique Neutre

Surnom : Uongo ; Le Céruléen ; Ombre-nuit ; Sombre-griffe ; Le dévoreur ou encore Doux-chaton.


Description physique :

« C’est dommage, pour une Dame de votre rang de se promener avec une fausse pierre de pluie... Ça vous en fiche un sacré coup, niveau prestige ! »

Machinalement, je portais ma main à mon collier, en tournant la tête vers la cellule de celui qui venait de m’adresser la parole. Quelle ne fut pas ma surprise en tombant nez à nez avec un homme-félin !

A première vue, il ressemblait à un énorme léopard dressé sur ses pattes arrières. Son pelage, doré comme les blés, tendait à s’éclaircir à mesure qu’on s’approchait de son ventre et de l’extrémité de ses membres. Sur la partie supérieure de ces derniers, les flancs et le dos, des taches formaient des rosettes au cœur brun. Elles étaient remplacé par des taches pleines noires sur sa tête et ses extrémités. L’arrière de ses oreilles, aussi mobiles que celles d’un chat, arborait la même couleur. L’une d’elle portait en outre deux petits anneaux d’argent.

Je me surpris à ressentir l’envie de plonger ma main dans son épaisse toison, qui paraissait encore plus fournie sur le haut de son torse et le contour de ses joues. Jugeant que cela serait très malvenu, je préférais le regarder droit dans les yeux afin de me concentrer sur son côté “humain”. Ces derniers avaient la couleur bleu, froide et intense, des plus beaux saphirs de Térovia. En leur centre, siégeait une pupille tantôt ronde, tantôt elliptique.
Toutefois, quelque soit la luminosité, son regard conservait une expression profondément humaine. Il suffisait d’y plonger les yeux, pour être incapable de nier qu’on avait affaire à un être intelligent et doté d’une âme.

Pourtant, il aurait été facile de prétendre le contraire en se basant sur sa grande taille, les muscles saillant sous sa fourrure, sa queue préhensile, ses larges crocs ou les puissantes griffes rétractiles de ses mains ou de ses pieds !

Mais ce serait un vil mensonge ! Non, la créature qui se tenait face à moi était indéniablement “humaine”. Et je n’avais nullement besoin de me baser sur ses vêtements en cuir, ou les pièces de métal finement ouvragées qui les renforçaient, pour le dire.
La bienveillance qui émanait de son regard polaire, ou son petit sourire en coin, étaient largement suffisants !

Iris d'Ophiuchus, Diplomate varakiroise.

Description mentale :

Après avoir un peu discuté avec lui, j’avais une meilleure vision du personnage. Le mot le plus évident pour le qualifier serait : roublardise !

Il ne faisait aucun doute que j’avais affaire à quelqu’un de futé, la ruse lui était vissé au corps. Il pouvait tout à fait user de mensonge, de manipulation ou de stratagème pour arriver à ses fins. Cela semblait en outre ne pas lui poser le moindre problème. Peut être était-ce quelque chose de culturel pour son peuple ?

Toujours est-il que sa personnalité était loin de se limiter à ce seul trait de caractère ! Il semblait passionné et il n’était pas rare de voir une étincelle luire dans son regard, quand on abordait un sujet qui l’intéressait.
A ce sujet, je dois dire qu’il faisait preuve d’une curiosité sans borne, s’intéressant à tout et voulant tout savoir des choses qui captaient son attention.

Ce n’était pas pour autant désagréable de discuter avec lui, bien au contraire. Il était à la fois sociable, poli et affable. Alors qu’en s’attardant sur son aspect animal, on aurait pu s’attendre à ce qu’il soit farouche ou agressif. Encore une fois, cela aurait été une belle erreur.
D’autant que ce Suli n’était visiblement pas belliqueux, préférant en général fuir le conflit. Quitte à se jouer d’autrui pour échapper à une situation qu’il juge inconfortable.

Bref, un individu bien moins bestial que bon nombre d’Hommes qui ont déjà croisé ma route...

Iris d'Ophiuchus, Diplomate varakiroise.

Histoire du personnage :

« C’est dommage, pour une Dame de votre rang de se promener avec une fausse pierre de pluie... Ça vous en fiche un sacré coup, niveau prestige ! »

Je vois à son regard qu’elle est troublée. Je ne sais pas ce qui la perturbe le plus. Le fait que l’un de ses bijoux puisse être faux ? Ou le fait que c’est ce qu’elle doit prendre pour un fauve, qui le lui a fait remarquer ?

Malgré tout, je dois bien avouer que je la comprend. Les Sulis sont un peuple inconnu pour beaucoup d’habitants d’Ildirith. Nous sommes bien loin de tout ce qu’ils peuvent connaître. Même leurs célèbres tigres géants ont à peu près autant de points communs avec nous, qu’ils en ont avec les singes hurleurs de la jungle noire !
Prenons mes ancêtres par exemple, ils ont longtemps vécus en nomades. Sillonnant une immense forêt primaire, dont la taille est supérieur à celle des trois fiefs humains réunis. Puis ils se sont lassés, leurs envies ont changé et ils ont voulus développer certains aspects de leur société, qui étaient difficilement cumulable avec leur mode de vie. C’est ainsi que petit à petit ils sont devenus sédentaires, passant de pause de plus en plus longues à une installation définitive en bordure de leur jungle originelle.
Il y eu le temps des tentes, puis ce fut celui des cabanes en bois, avant que les construction en pierre ne prennent le relais. Tout ne fut pas idyllique pour autant. Il y eu une véritable scission au sein des nôtres, certains souhaitant continuer à vivre comme nos ancêtres. Ils y eu même quelques rixes et des pillages récurrents. Puis un équilibre s’est instauré et les deux communautés ont continués à évoluer en parallèle en essayant de conserver quelques liens.

Voilà comment j’ai vu le jour au sein d’une cité florissante, dont le sommet des plus grands bâtiments dépassaient les cimes de la canopée. C’est dans un équivalent à vos orphelinats que j’ai grandi. Là bas, nous étions tous formé pour devenir des artisans. On nous envoyait en apprentissage chez un maître dès notre plus jeune âge, jusqu’à ce que l’on soit suffisamment compétent pour exercer notre métier. C’est ainsi que mon meilleur ami, celui que je considérais comme un frère, est devenu tailleur de pierre. De mon côté, j’ai suivis un long apprentissage pour devenir serrurier. Rien de bien folichon, mais c’était un métier qui en valait bien un autre. Puis je dois dire qu’il m’a bien servit par la suite...

Grandir dans un endroit comme ma ville natale était agréable, mais très vite il me manqua quelque chose... En fait, malgré la taille titanesque de la cité, je m’y sentais à l’étroit. Cela n’était pas très étonnant pour un garnement aussi turbulent que moi, si prompt aux bêtises de toutes sortes et sans attache familiale. J’avais envie de voir et de vivre d’autres choses. Il en était de même pour mon frère, qui fit le choix de rejoindre les nomades. Cela ne me tentait guère et une autre échappatoire me fut bientôt offerte.
Un jour nous eûmes la visite d’un groupe d’explorateurs, ils étaient en quête de nouvelles ressources et voyageaient à travers le monde pour les trouver. Les miens décidèrent d’établir une politique d’échanges commerciaux avec eux, c’est ainsi que nous apprîmes à faire leur connaissance.

Très vite, je fus fasciné par les histoires qui se déroulaient sur leurs terres. Il ne me fallut que peu de temps pour choisir d’aller découvrir tout cela par moi même. Juste le temps de me constituer un petit pécule et je pris la mer pour rejoindre le mystérieux continent d’Ildirith.
Les débuts ne furent pas de tout repos, mais je menais enfin la vie qui me faisait rêver !

Je devrais peut être dire les vies, tant je vécus de choses extraordinaires, dans tant de lieux différents. Ce fut l’occasion de me voir rebaptisé de multiples façons. Uongo, le menteur pour les uns ; Le Céruléen, à cause de la couleur de mes yeux pour les autres. Ombre-nuit, à cause de mes expéditions nocturnes, dans telle contrée. Sombre-griffe, pour mon arme de prédilection, dans une autre. Le dévoreur fut un nom qui me fut offert par les nains de Paria, bien que je n’y ai jamais croqué personne ! Cependant, le plus drôle de mes surnoms est et restera Doux-chaton, dont je tairai les circonstances dans lesquelles il me fut attribué !

Vous vous demandez certainement quel est l’intérêt d’avoir autant d'identités différentes ? Et bien disons que c’est préférable pour les personnes qui opèrent dans ma branche. Non, pas la serrurerie ! Disons que je suis l’une de ces personnes qui peut trouver pratiquement tout ce que voulez, si vous y mettez le prix ! Il faut dire qu’au cours de mes voyages, j’ai eu l’occasion de me bâtir un véritable réseau. Malgré tout, ma compétence première reste le vole. Oui, je suis passé maître dans l’art du larcin ! Enfin, disons que j’ai surtout dû me résoudre à outrepasser certaines lois éthiques pour survivre, mes économies n’ayant pas fait long feu. Puis, petit à petit, je me suis habitué à me jouer des règles et à vivre au-dessus de ma condition. Que voulez-vous j’aime les belles choses !

Trop peut être... Puisque c’est comme ça, que je me suis retrouvé dans cette cellule humide du Château écarlate ! Enfin bref, maintenant que cette charmante jeune femme m’a gentiment offert sa broche, ce n’est plus qu’une question de temps avant que je puisse reprendre du service ! Ildirith me revoici !


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De quelle manière as-tu trouvé le forum ? A l’origine c’était grâce à un Top-site.

As-tu des suggestions, des améliorations à apporter ? Serait-il possible d’avoir une idée de l’endroit d’où sont issus les Sulis et les Eladrins par rapport à Ildirith ? Ne serait qu’une indication (Nord-Ouest de Terovia, Sud-Est de la Norpalie, …).

Pourquoi as-tu choisis notre forum plutôt qu'un autre ? Parce que j’aime son univers et la liberté créative qu’il offre !

Autre chose ? Pourquoi le groupe “Sulis” a droit à un gris tout moche ?