Le passé vous rattrape toujours..

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Le temple du Chaos

L'Ordre et le Chaos ne faisant qu'un dans la faction où nous avions un but commun : le chaos en toute chose. Nous n'étions ni des barbares assoiffées de sang, ni des tueurs en séries. Nous étions simplement des hommes voulant que le Chaos soit en masse sur notre bas monde, nous humains n'avions qu'un souhait : Que notre père, le chaos soit fier de nous. Et pour cela nous ferions tout ce qui était en notre pouvoir. Et ce jour-ci, nous avions trouvés un manoir magnifique dans la forêt, un lieu que trop peu protégé pour des hommes portant la bannière du chaos. Rapidement, ce fut un carnage, le sang giclant sur les murs, les os craquant au contact de masse ou simplement de pied d'homme aussi lourd que moi. Après cette tuerie, je pris les directives d'installer notre camp d'entraînement dans la forêt en abattant les arbres. Je suis un guerrier et non mère nature, donc pourquoi me priver ?

Un soir ou le brouillard révélé la vraie beauté des étoiles dans ce ciel si noir, ou le vent ne faisait qu'un avec l'odeur de chair fumée que nous avions mis au feu de camp. Un homme sorti de la forêt et alla en direction de nous, il était plus grand que moi et avait la soixantaine. C'était un Orc portant plus de cicatrice que moi-même, un grand guerrier, un futur porteur du Chaos ? Ou peut-être un de mes futurs cadavres qui veut se venger de moi pour ce que j'ai fait à sa famille. Nous allions vite le savoir, je pris position devant lui, n'étant armé que d'une épée et d'une tunique et il prit parole :

« Kodlak, je suis là pour toi et pour te remettre dans la bonne voix »

À ce moment, je me suis mis à rire et il me fonça brusquement dessus, j'ai donc essayé de parer et on aurait dit qu'il savait exactement chaque mouvement que j'allais faire, car à chacun de mes mouvements, son épée se trouvait dans un endroit de mon corps non protégé. Qui était ce type ? Un coup d'épée dans mon genou gauche et je me trouvais à genoux devant lui, le regardant dans les yeux cherchant son identité et soudain :

« Père...est-ce vous ? »

« Oui, Kodlak, c'est bien moi ! Et j'ai honte de t'avoir appris tout ce que je savais ! Tu as déshonoré notre famille en utilisant mes compétences pour faire le mal, j'avais dans l'idée que tu deviendrais un grand homme qui prendrait soin de son prochain » dit-il en versant des larmes.

Je ne savais plus quoi dire, essayant de me relever, je gardais la tête haute et je ne laissais aucun sentiment apparaître sur mon visage.

Fondatrice/Chef du clan Ours-hurlants

Thaom détestait définitivement l'odeur poisseuse et irritante des humains. Ils perdaient en plus tout courage lorsqu'ils auraient du se battre jusqu'à leur dernier souffle. Aucun de ceux qu'elle connaissait ne faisait exception; tous lâches et sales par la même occasion.

- Le dernière mouche à merde que j'ai torturé a fini dévorée par les tigres géants, mais ici il n'y en a pas, alors je devrai te tuer moi-même si tu ne me mène pas IMMÉDIATEMENT à ton sale chef !

L'Orc bluffait sans doute pour la première fois de sa vie. Celle-ci avait radicalement changée après son aventure avec une jeune Aasimar nommée Luxya Silmë. Elle avait dévoilé un autre côté de la dure personnalité de Thaom, et le goût de tuer semblait s'être estompé depuis.

Le sbire de l'Ordre du chaos ne répondait toujours pas.

- Écoutes, je veux retrouver celui qui a tuer 5 de mes hommes sans même l'ombre d'une raison alors voilà, tu as une dernière chance de parler sans quoi j'arracherai tous les arbres de cette foutue forêt enneigée, je retrouverai ta planque et je tuerai moi-même tout ce qui se mettra au travers de ma route !

L'homme au regard fou ricana tranquillement alors que l'Orc à bout de nerfs lui donnait son dernier avertissement, le tenant par la gorge. Il saignait abondamment et le liquide tâchait le sol couvert de neige scintillante. Thaom déteste souiller les belles choses qu'offre la nature.

« Si au moins il aurait été sain d'esprit, il aurait été le premier homme courageux que je croise...» La maîtresse de guerre serra les dents, jura et trancha la gorge du salaud semeur de chaos. « Au fond, c'est mieux pour tout le monde » se dit Thaom en nettoyant sa lame. Derrière elle le blanc tapis avait disparu pour laisser la place a des litres et des litres du sang de ses congénères et de quelques de ses ennemis. « Moi qui faisait uniquement de la reconnaissance, c'est vraiment la merde...»

Ramassant ses affaires et ravalant sa hargne grandisssante, elle décida de suivre simplement les traces laisser par les sbires de celui qu'on appelle le fils du chaos. Elle renifla aussi les alentours et cela lui donna une bonne idée de l'endroit où chercher. Plusieurs minutes passèrent avant qu'elle ne distingue de la fumée au loin.

- Trouvé ! se réjouit-elle.

Arrivée à proximité, elle remarqua un Orc très imposant contraignant un homme lui aussi très grand à se mettre à genoux en le lui tailladant.

- Mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ? murmura t-elle pour elle-même, c'est moi qui doit tuer ce type !

Les deux hommes échangèrent quelques paroles avant qu'un silence ne s'installe. Thaom écouta plus attentivement. « Je rêve ou cet Orc est en train de chialer ? Non, pas un Orc qui pleure, la honte...» C'en était trop, elle n'avait pas à assister à un spectacle aussi lamentable, et elle décida donc de s'approcher sans se cacher, sa fidèle hache dans sa main droite.

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Le futur ne peut qu'être mieux

Aucun homme ne devrait voir son père qu'il le soit par le sang ou par le cœur, comme disent les enfants, mais moi je préfère dire ''adoptif'' cela fait moins con. Mon père était là, devant mes yeux et pleurait, que devrais-je faire ? Le serré dans mes bras détruirait ma réputation de barbare et la crainte de mes hommes envers moi disparaîtrait aussi... ils ne sont que des pions, mais ces pions sont indispensables à la réussite de mon but. Que devrais-je alors ? Le laisser là sans rien faire, cela ne servirait à rien, car dans ce cas-là aussi je détruirais toute ma réputation en l'épargnant. Il n'y avait qu'une seule solution ayant le plus haut pourcentage de chance de me rendre encore plus craint de mes hommes et de tous ceux qui apprendront ce que le fils du chaos a fait à son propre père. Cette seule solution était de le tuer, mais cela pour une cause noble au fond, pourquoi c'était à moi de prendre des décisions aussi énormes ?

Debout devant celui qui m'avait tout appris avant mon entrée dans cette armée pitoyable qui lorsque j'ai voulu prendre une retraite bien méritée, tua ma famille. Lise, ma femme et Rose, ma fille furent tuées par cette terre que j'ai protégée plusieurs fois au péril de ma propre vie, cette terre où j'ai vécu tout au long de ma vie, cette terre qui se fait appeler Norpalie. Pour la détruire, je devais aller jusqu'à supprimer mon propre père et tout cela pour renforcer ma propre armée contre leur futur : Détruire la Norpalie. Certains diront que cela n'est qu'une quête de vengeance entraînant la mort de nombreux innocents, mais l'innocence n'est qu'une illusion de la vie, personne n'est innocent. Ils méritent tous de mourir et pas pour la vengeance, mais pour la prospérité d'Ildirith, cette terre qui n'est que l'ombre d'elle-même depuis qu'Urion a détruit tout.

Regardant désormais mon père qui avait les yeux couverts d'eau, n'ayant plus aucune arme dans les mains, je pris l'espadon non loin de moi, tandis que mon maître exprimait ses sentiments à découvert. L'espadon dans les mains, le serrant bien fort, je pris appui sur ma jambe droite et d'un bond en avant vers celui qui m'avait élevé, l'espadon l'embrocha d'une facilité déconcertante. Le regardant donner son dernier souffle, je le faisais glisser le long de ma lame jusqu'à temps que son corps sans vie tomba sur la terre humidifiée par la pluie qui commença à tomber. Mes yeux perçant les siens d'un regard remplis d'une tristesse essuyait par de la haine par le fait qu'il n'essaya pas d'esquiver un coup qui lui était mortel. Le regard de celui qui était mon père avant que mon épée souffla la flamme de sa vie ne m'avait pas laissé un héritage de combattant seulement, il avait fait de moi quelque chose que personne d'autres dans ce monde n'aurait pu faire : me rendre meilleur, mais cela fut détruit par les actes de politiciens et d'assassins n'ayant que pour but que la souffrance et la prise de pouvoir.

Mes yeux levaient en direction du ciel pleurant lui aussi la mort d'un Orc comme il n'en existait pas deux, je voyais le tableau des réprimandes envers la Norpalie grandir et cela ne s'arrêtera que lorsque moi ou cette contrée périra dans le feu et les cris. Lorsque mon esprit qui voyageait dans mes pensées refit surface dans l'énorme corps qu'il possédait, il vit un autre Orc prendre part à la petite fête de L'ordre. Je ne savais que faire et tout d'abord : était-il un futur allié ou simplement un futur cadavre ?

Fondatrice/Chef du clan Ours-hurlants

La tête de l'Orc pleurnichard venait de toucher le sol, dévoilant ainsi le visage du grand Norpalien qui arborait sourire carnassier.
La scène ne plu pas particulièrement à Thaom, mais elle tâcha de ne pas le laisser paraitre.

- Euh, je dérange ?

Le géant ne tarda pas à s'avancer vers elle, une énorme épée traînant derrière lui. Voyant son visage de plus près, elle constate que l'assassin ne possèdent qu'un œil et elle comprend alors qu'il est celui qu'elle recherche. Ses muscles se tendent alors que sa main serre le manche de sa hache presque jusqu'à la broyer.

- Alors je te rencontre enfin, toi la sale pourriture qui tue pour le plaisir. Je me ferai une joie de faire de même avec toi et ainsi je vengerai la mort inutile de mes hommes, de mes amis !

Thaom chargea la rage au ventre et la justice au poing.

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Le Réveil du Chaos

L'Orc qui était devant moi n'osait même pas de respirer le pur air se trouvant sur les terres de la Maison du Chaos, l'air que seul le fils du chaos et les membres de l'Ordre. Le pathétique était une femelle ? Elle ressemblait un peu à la fille de mon ancien père qui gisait désormais sur le sol et ce fut cette même fille que j'avais convoité pendant toute mon enfance. Son odeur était particulièrement délicieuse et je ne pouvais arrêter de m'enivrer de cette dernière. Lorsque celle-ci ne serait plus en état de combattre, je m'en servirais pour produire ma progéniture qui seront les fils du chaos et ils continueront de faire vivre l'Ordre après mon futur décès et j'espère qu'elle sera dans longtemps. Sa voix, elle me rendait fou, mais sa phrase était froide et méchante...j'aimais.

Soudain, elle se jeta sur moi en proclamant qu'elle vengerait ses hommes, la loyauté envers des hommes n'étant plus de ce monde par la faute de mes hommes, c'était adorable. Je ne comptais pas me laisser faire, je lui casserais chaque os de son corps avant que ce dernier m'appartienne et pour commençais, je pris mon espadon tel une lance avant de lui jeter dessus pour ensuite reculer vers mes deux haches d'armes que les Nains portaient avec leur deux pattes et d'ailleurs je leur avais pris après les avoir mangés.

Mes haches empoignaient et mon espadon ensanglanté se dirigeant vers ma prochaine femme, le sang irait sans doute dans les yeux de cette dernière pour l'aveugler ou peut-être pas et c'est pour ça que je fonçais sur elle, tel un grizzly sur un lapin. Un cri et mes hommes foncèrent sur elle, la prudence est mère de vertu m'avait dit un jour Eramos et j'allais suivre son conseil.

La pluie ne s'étant pas arrêtée transformant la douce terre en horrible boue, quel plaisir. Le corps de mon ancien père restait sur ce sol qui devenait marécage et l'enveloppant dans cette boue, cette fin n'était pas digne de lui et malheureusement pour lui. Je n'étais plus le fils d'un Orc, mais le fils du Chaos et je ne ferais rien pour un homme qui n'a pas prêté allégeance à mon père.

Mon esprit était de retour dans la bataille, mais la victoire n'était qu'une formalité, car le nombre et l'expérience était de notre côté ainsi que le seul vrai dieu. Soudain, un vague souvenir passa dans ma vieille cabosse et il ne me rappelait que trop le digne soldat que j'étais et la femme que j'avais ainsi que la fille. Le visage souriant de Rose qui venait de me faire m'écrouler sur le sol, une douleur sentimentale qui était trop grande pour que je la dissimule, ma petite Rose, ma raison de vivre n'apprécierait pas ce que je suis devenu.

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Son terrible adversaire décida de foncer à son tour. Qu'allait-il advenir de cette collision brutale? Non, elle ne renoncerait pas, pas pour l'honneur, mais pour la mémoire de ses frères d'armes. Thaom serra la dents au moment du face à face mais... Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le barbare s'effondra d'un coup, faisant presque trembler la terre. La guerrière ne pu stopper sa course et n'eut d'autre choix que de sauter par-dessus le Norpalien. Elle retomba et exécuta une sublime roulade pour amortir sa chute dans la neige fine. Sa hache se planta dans le sol et Thaom releva la tête d'un coup sec, arborant une moue contrariée, un regard farouche et une tignasse bien décoiffée. « Je déteste vraiment ce foutu pays. »

- Assez jouez, barbare de mes deux, rugit-elle en se relevant, je n'aurai aucune pitié, même si je dois t'achever là, couché dans la neige comme une merde!

La rage de Thaom était à son plus fort et, quoi qu'il advienne, elle vengerait la mort de chaque valeureux Orc ayant périt ici. Elle s’avança vers son ennemi en laissant sa hache dessiner une fine trace dans la neige. Elle ne voulait même pas savoir ce qu'il faisait planté là. Elle leva son arme et s'apprêta à abattre ce fumier de fils du chaos...

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Une conscience ?

Toujours à terre, ma tête me faisant plus mal que toutes les lames m'ayant transpercées et le nombre étant très élevé, je ne savais pas comment cela était-il possible. La lame de cet Orc serai bientôt dans mon corps si je n'arrivais pas à arrêter de douter, mais mon coeur étant si blessé par la mort de celles que j'aimais, comment refermer cette blessure sans me venger. Que dis-je ! Ce n'est pas une vengeance, c'est pour la prospérité. Je ne veux pas que mon supplice arrive à quelqu'un d'autre.

La peur était un sentiment que je ne connaissais pas, l'impuissance n'ayant jamais fit irruption dans mon subconscient et pourtant cette fois, elle était là et je devais réussir à la combattre sinon la mort m'emporterait par la lame de cet Orc que j'avais un peu trop pris pour acquis dans mon lit.

Qui-est-ce ? Je ne savais même pas avec qui je combattais et qui allait bientôt mettre fin à mon supplice de vivre sans celles que j'aime. Je regardais cet Orc et j'essayais de sortir une phrase :

-Ton n..nom ?

Une phrase bien courte et pourtant si difficile à sortir, mais pourtant obligatoire. Avant de perdre la vie, je voulais connaître l'identité de mon bourreau. L'abandon était là et pourtant je n'avais pas honte, j'avais tant tué pour une vengeance, oui une vengeance. Si cet Orc me tuait, ma douleur quitterait ce corps et j'y étais prêt.

L’échec n'existe pas, il n'y a que l'abandon.

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« Mon nom? Je m'apprête à lui trancher sa sale tête de meurtrier sans foi ni lois et il me demande mon nom? J'en ai vraiment marre! »

- Sois tu te fous de moi sans craindre les représailles ou tu es vraiment dans les vapes. Mais quoi qu'il en soit, j'ai une envie de te supprimer qui me démanges réellement, mais j'aimerais te laisser t'expliquer plus avant, si tu n'es pas trop sous l'effet d'un quelconque hallucinogène du ''chaos''. Parles, pourquoi toutes ces morts? Pourquoi une entreprise si immonde? Pourquoi recruter des gens qui répandront le mal à leur tour alors que tous nous combattons pour la liberté et le bien! Les querelles personnelles ne nous intéresse pas, le bien commun vaut bien quelques sacrifices. Mais peu importe au fond car on ne devient pas un cinglé comme toi, on nait ainsi et on meurt ainsi!

Thaom cracha ses dernières paroles comme si elles étaient du poison. Elle s'étonna par contre d'avoir été si prompte à défendre l'unité alors qu'elle était plutôt égoïste et sauvage. La perte de ses compagnons si soudaine et son long séjour parmi les humains sentimentaux devaient y être en partie pour quelque chose. Elle cogna la tête du colosse avec le manche de sa hache pour le réveiller. Elle voulait comprendre un peu ce monstre avant de mettre fin à ses jours.

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Révélation

La jeune Orc fut surpris par ma question et chercha une réponse à ma question très particulière pour un futur mort. Pendant la recherche de la demoiselle, je fouillais mon passé en me rappelant les événements qui m'avaient poussé à devenir celui que l'on appelle désormais « fils du chaos ». Mes genoux enfoncés dans la neige devenue rouge par le sang qui fuyait mon genou gauche après que mon défunt père l'ai transpercé ne pouvaient plus bouger. Les haches que jadis je portais fièrement dans chacune de mes mains se trouvaient recouverte de neige par le temps que j'avais passé dans cette position. Mon coeur battant faiblement et ma respiration suivants le même rythme, je regardais la jeune femme et cela me fit repenser à mon dernier crime qui se trouvait sans doute être le plus effroyable. Fermant le seul oeil valide que j'avais en ma possession, je pris une grande inspiration et écouta attentivement le son du vent et soudainement celui de la jeune femme.

Les paroles de cette dernière pincèrent mon coeur me rappelant à quel point j'avais fait souffrir autrui, mais aussi que ce discours était le même que je portais, il y a encore quelques temps de cela. Ce temps était révolu et je ne portais plus la bannière de la Norpalie et à la place de mon ancienne armée, j'avais hérité de ces barbares assez bêtes pour me suivre et assez sanguinaire pour inspirer la terreur. Pour moi, ce n'était que des lâches affrontant des villageois et violant des femmes qui possédaient des enfants et un mari, mais leurs actes avaient été perpétré sous mes ordres et cela faisait de moi leur complice. Baissant la tête en ressentant de la honte ainsi que du doute, c'est-à-dire que je me détournais de moi-même depuis ce qui était arrivé à ma femme et ma fille et je ne savais pas si mon but était juste malgré ma façon d'y arriver. De toute façon, j'allais bientôt partir à mon tour sans pouvoir réussir mon objectif, mais je ne reverrais plus ma femme ni ma fille là où j'allais.

Soudainement, la jeune Orc me porta un coup au visage me ramenant dans le vrai monde, j'avais oublié qu'elle voulait connaître mes raisons ainsi que si j'étais drogué. Levant la tête vers elle, mon visage s'illumina et un sourire ainsi qu'un regard qu'autrefois mon père porta sur moi en sachant que j'allais rejoindre l'armée apparût. Je ressentais de la fierté envers cette Orc qui avait presque l'air d'avoir compris mon cinéma et lorsque j'allais commencé à tout lui expliquer, la présence de mes hommes dans mon dos se fit sentir par des cris de rage. Avant même que l'un d'eux pu atteindre la jeune fille, je tendis le bras pour les faire s'arrêter ayant lâché mes armes, mes mains étaient libres. Regardant la position de la fille, ma main gauche attrapa le manche de sa hache et sa lame se planta dans mon bras, étouffant un cri de douleur, ma main droite se jeta sur le poignet de l'Orc avant de se resserrer dessus. Sans penser à la douleur que me prodiguait la lame et mon genou, utilisant mon sang ancestral, je pris appuie et fit chuter la demoiselle et mon corps s'emporta. Mon corps partant sur le corps de la femme sans nom, mes genoux claquèrent sur le sol pour empêcher que le haut de mon corps écrase son torse et je me retrouvais désormais sur elle. Appuyant ma poitrine contre la sienne pour l'empêcher de bouger sans pour autant lâcher son manche et son poignet, j'avançais ma bouche de son oreille et dit :

« Désolé pour cette position inconfortable, mais il serait fort regrettable que ces barbares entendent cette discussion pouvant les pousser à vouloir notre mort, mais principalement la mienne. Dit-il avec une voix douce. Je ne suis pas vraiment le barbare sanguinaire que vous pensez voir, bien sûr les faits sont contre-moi et j'en suis bien le responsable, mais... »

Avant que ma phrase fusse finie, l'un de mes hommes demanda si cela allait et me retournant en sa direction avec un regard aussi froid qu'une dépouille, mes paroles furent « Ferme-là, pourriture, j'essaye de faire plaisir à la femme ! » et reportant mon regard en direction de l'Orc pour me rapprocher à nouveau de son oreille.

« Désolé encore pour cela, mais la patience n'est pas leur fort. Donc, je disais que la raison de ces crimes vous paraîtra stupide voir même extrême, mais pour moi elle est ma raison de vivre. Passant douce à une voix plutôt étouffée par les souvenirs. Il y a quelques années, j'étais un soldat respecté de la Norpalie et j'ai protégé ma patrie à de nombreuses reprises puis un jour l'amour frappa à ma porte. Abandonnant le rôle de soldat pour celui de père et l'armée pour une famille, cela me fut accordé facilement et pourtant lorsque mon dernier jour approcha, un assassin s'attaqua à ma femme et ma fille avant de les mass... Les larmes commençant à couler à flot, j'essayais de me ressaisir sans y parvenir et décida donc de continuer dans cet état. La patrie que j'avais protégé me déroba les deux uniques personnes qui comptaient pour moi et après cela j'ai décidé que je ferais tout pour que personne d'autre subissent ce que j'ai enduré, mais vous savez sûrement que c'est plus une vengeance qu'autre chose. Je ne pouvais demander à de fidèles soldats de combattre leur patrie et j'ai donc décidé de fuir ma patrie et de me créer un personnage horrible pour que les gens me craigne et de trouver des soldats pour combattre, le personnage que j'incarnais n'était pas encore assez horrible et je dus accentuer mes traits malsains pour qu'ils soient eux aussi apeurés par moi. Je suis donc désolé pour vos frères d'armes, mais je n'ai aucun autre moyen de combattre et seul je n'ai simplement aucune chance. »

Notre passé est une partie de nous et fais de nous ce que nous sommes.

» Un travail qui hantera mon esprit pour toujours... [Solo]
» Mission de maîtrise en territoire orc
» Voyage, passé et amitié
» Une simple promenade de santé, hein Phelim?! ( RP dans le passé )
» [Terminé]On a toujours besoin d'un plus grand que soit... (Pv Zakaerii)

Le passé vous rattrape toujours..

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