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 [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän)

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Lilandrile Al'Sharam
Cœur cendré
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Lilandrile Al'Sharam
Philosophie : Libertarisme
Divinité(s) : Solarim / Phélemée
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MessageSujet: [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän)   [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän) EmptyMar 11 Nov 2014 - 8:32

Une fois sur la plage, j'avais laisser le soin à Khalän et aux autres de s'occuper de tout. Je n'avais plus réellement de force en vérité. Entre les blessures et les combats, le fait de toujours resté concentré pour éviter le pire à tout le monde, je m'étais rapidement vidé de mes forces et maintenant, je laissais les autres faire. Ils partirent donc chercher les provisions et finalement quelques minutes plus tard, nous étions revenus sur le bateau. Je regardais alors les hommes et les femmes pleurer leurs morts. Mon cœur se serra un instant et finalement mon regard se tourna vers l'île alors que je voyais le vieil homme nous faire un signe de la main. C'est ce moment que choisis Khalän pour finalement venir me parler. Ses paroles s’imprégnèrent dans mon esprit comme si celui-ci était de la sphaigne s'imprégnant d'eau.

« Tu as raison, je peux le comprendre aussi. »

Je finis par prendre le chemin des cabines m'excusant auprès de lui. Je ne comprenais que trop bien ce qu'il pensait, ce qu'il ressentait. J'avais ressentis quelque chose de similaire lorsque j'avais appris que ma sœur s'était en fait être avéré ma mère et que ceux que je prenais pour mes parents étaient en fait mes grand-parents. Enfin lorsque j'avais compris que ma famille n'était pas ma vrai famille. Je comprenais cela, parce que peu importe ce que je ressentais envers eux, ils étaient toujours ma famille. Lié à eux pour l'éternité, malgré le fait qu'il avait fait brûler mon cœur jusqu'à le réduire en cendre. Je n'arrivais même pas à être bien dans ma nouvelle famille, celle que je ne cessais de fuir. Bon sang, j'avais réellement un sérieux problème. C'est avec ce genre d'idée que je finis par m'endormir pour finalement ne me réveiller qu'à l'aube. Comme si rien ne s'était passé, pourtant, rapidement la douleur me réveilla plus intensément. Mes muscles m'élançaient sérieusement, j'avais l'impression d'avoir vieillis de plusieurs années en l'espace d'un instant.

Je finis cependant aller sur le pont pour m'étirer. J'avais détaché mes cheveux comme ce jour-là. Et puis, alors que le soleil chassait doucement l'ombre de la nuit, je vins m'asseoir sur deux barils vides, remontant les genoux contre ma poitrine et passant mes bras autour d'eux pour les maintenir contre moi. Un froid glacial coula le long de mon dos en me rappelant les morts, ces morts qui étaient finalement de mon fait car tout cela avait été ma décision. Pourquoi n'avais-je pas pu être plus prévenante ? Pourquoi n'avais-je pas pu prévoir ce genre de chose. Pourtant, je l'avais vu non ? Cette illusion qui avait trompé tout le monde, cette illusion qui avait causé tant de mort. Pourquoi... telle était la question que je me posais. Constamment, encore et toujours. Pourquoi avais-je dis qu'il fallait aller sur cette maudite île. Le vent vint doucement caresser mes cheveux, les faisant virevolter et dévoilant alors les oreilles pointues. Oreilles qu'on ne voyait pas énormément lorsque je les avais attaché, comme si je cherchais forcément à caché ma véritable nature.


« Tu ne devrais pas t'en vouloir »

Je faillis sursauter, mais j'avais entendu des pas s'approcher derrière moi.

« Kerol, tout cela, c'est ma faute. Je l'avais vu tu sais. J'avais remarqué ce paysage changeant, j'avais pu remarqué qu'il y avait du danger, que ce n'était pas normal et pourtant... »

Pourtant j'avais décidé d'y aller et j'avais emmené tout le monde avec moi. Sept morts, bon sang, sept morts. Je finis par me prostrer de nouveau dans le chagrin, tout était de ma faute, je le savais parfaitement.

« Lilandrile, sans toi, on n'en serait pas là. On a tous décidé de suivre et c'est toi et Khalän qui nous avaient libérés. Ne l'oublie pas s'il te plaît. »

« Jamais je n'aurais dû le rencontrer, ça aurait mieux valut pour lui. Je n'apporte que les soucis. »

Je pouvais m'en rendre compte maintenant. Ma famille, Eramos il y avait dix ans et maintenant Khalän. Non, sérieusement, mieux valait se tenir éloigné de moi. Leur vie n'en serait que mieux. Lorsque je repensais aux blessures de mon frère... Bon sang, je ne faisais toujours que me blesser et blesser les autres. À croire que je reproduisais ce qu'il s'était passé dans cette famille que je détestais par dessus tout, mais à laquelle j'étais inexorablement lié. Ce fut un soupir long qui passa mes lèvres. Je sentis plus que je ne vis Kerol s'en aller, poussant sur ma vue, mes yeux se transformèrent comment ceux du faucon et je finis par regarder la mer pour tenter de penser à quelque chose. Peine perdue, j'étais trop énervé contre moi-même pour penser réellement à autre chose.
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Khalän Sulimë
L'Écorce
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Khalän Sulimë
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MessageSujet: Douce et mélancolique matinée   [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän) EmptyMer 12 Nov 2014 - 6:24

Ce matin là, il s'était levé avec quelques courbatures, saignements et douleurs l'interdisant d'oublier les événements de la veille. Les rayons du soleil, timidement, se faufilèrent dans sa petite cabine par un hublot de bois aux extrémités rongées par les intempéries. Il resta longtemps assis sur son lit, méditant à la joie de vivre une nouvelle aurore. Puis, se mit debout et s'étira, et ses muscles et ses plaies le firent souffrir quelques secondes puis cessèrent de le tourmenter. Il s'approcha doucement du seau d'eau qu'on lui avait rempli hier soir, en face d'un minuscule morceau de verre où son reflet semblait vaguement danser. Il s'y agenouilla et déroba par les paumes, tel un entonnoir, les eaux pour asperger son visage nu, dénué de ce masque posé un peu plus loin. Et le liquide tiède s'écoula irrégulièrement sur son visage lacéré, emplit de cicatrices qui formaient des chemins se croissant sans la moindre logique.

Le morceau de miroir l'appelait à se regarder, ce qu'il ne faisait guère souvent lorsqu'il ne portait pas cette écorce faciale symbolisant la colère, la haine et surtout la vengeance mais qui, paradoxalement, dissimulait son passé, sa souffrance et la réalité. Non, elle était encore trop dure à supporter, car le voir tel qu'il était à présent et non plus le beau chasseur du village, que tout le monde aimait, le torturait. Il n 'était plus ce jeune et fougueux homme fier d'antan, celui qui berçait le cœur d'un amour sans pareille à la jolie Sulis qu'il aimait et qu'il n'a pu protéger. Et à ces pensées, son visage forma une mimique disgracieuse et triste, ses yeux verts émeraudes scintillèrent au contact de la lumière solaire et avant qu'il ne cède à la souffrance, il se soumit à ce masque et le remit, pour effacer ses sanglots, remettre la haine sur son visage et cacher toute la souffrance sous celui-ci.

L'écorce fut ainsi posée, les vis furent à nouveau incrustés en la chair et Khalän se noya dans sa quête cauchemardesque et vengeresque qui ne pourrait l'emmener qu'à la plus sombre des destinées s'il en venait à continuer ainsi. Il vérifia ses plaies, retira ses bandages et exposa celles-ci à l'air libre, dévoilant ainsi les conséquences du formidable sort de Cataclasme de sa sœur. La marque de la balle à son épaule gauche ainsi que la plaie à sa paume gauche, de son automutilation en la caverne, étaient visibles, mais la douleur avait presque complétement disparue. La seule qu'il ressentait encore était les bleus et autres blessures bénignes qu'il hérita durant sa chute contre la sorcière noire.

Aujourd'hui, Khalän ne s'arma d'aucune arme, ce qui était rarement le cas.
Aujourd'hui, pas de surprise ni de violence, l'espérait-il.

Il respira profondément, sourit à la vie et s'en alla ainsi pour rejoindre le pont et contempler l'immensité tranquille de l'océan. Il se mit à boiter légèrement de la jambe gauche, souvenir d'hier, et marcha ainsi en croissant les âmes du bateau lui remettant le bonjour avec de grands sourires. Mais, il n'était pas dupe, tous ces sourires cajolaient une peine pour les pertes.

Il atteignit le pont, marcha sans un mot en goûtant à la brise légère d'une matinée agréable, loin, très loin des mauvaises choses. Il croisa Olaf avec un groupe d'amis, celui-ci le regarda intensément et lui sourit, Khalän le lui rendit en hochant la tête. Entre les trois survivants, lui, Olaf et Lilandrile, un lien fort s'était tissé, indescriptible mais presque tangible, palpable dans l'air.

- Bonjour Khalän, comment vas-tu ? demanda Kerol qui passait par là.
- Beaucoup mieux... beaucoup mieux. répondit-il un peu songeur à la beauté des flots et au charme de l'horizon.
- Bien... dit-il satisfait bien que reprenant une moue attristée. Khalän, Lilandrile ne va pas bien.

Le jeune guerrier épia du regard l'éladrinne un peu plus loin, seule face au vide bleuté.
Puis, revint au regard de Kerol.

- Oui, je sais, Kerol. Je sais.
Depuis que nous avons débarqué sur cette île, elle ne va pas bien.
Elle s'en veut et se sent coupable. C'est parfaitement compréhensible, moi aussi je me sens coupable.

- Mais vous ne le devriez pas. Nous vous serons éternellement redevables pour nous avoir rendu la liberté. Et personne ne vous pointe du doigt, car tout le monde sait qu'il n'y avait d'autre choix que de chercher des vivres. Et sans les vivres, il y aurait eu bien plus de morts.
- Merci Kerol, c'est ce que je pensais, mais nous n'avons pas tous la même vision.
C'est une éladrinne et elle se porte responsable de la fragilité des Humains qui l'accompagne.


Son regard vacilla dans le bleu du firmament.

- Si tu savais tout ce qu'elle a enduré pour nous maintenir en vie, Kerol.
Sur cette île, il n'y avait qu'elle qui puisse supporter tout ça. Et cette sorcière à tout fait pour essayer de la briser.
Mais, tout ira mieux maintenant, il suffit d'attendre et de rester soudé.


Le capitaine, compatissant, hocha la tête et s'en alla à d'autres affaires, lui aussi avait des responsabilités, minimes soient-elles, il était le père de tout le monde sur le navire. Et ainsi, Khalän marcha en direction de la belle et tourmentée Lilandrile. Et ses longs cheveux volaient au vent, ils étaient si longs que Khalän en fut surpris, la voyant ainsi pour la première fois. Et son fin cou semblait dénué d'imperfection jusqu'à ses longues et gracieuses oreilles en pointes.

Le jeune homme s'assit délicatement à côté de sa compagne, fixant les flots sur lesquels le bateau tanguait agréablement. Il y eut un long silence, quelques minutes, pas un mot, pas un regard. Tout était naturellement comme il devait l'être et tous deux savaient qu'il n'était pas nécessaire de toujours prendre la parole pour se comprendre.

- C'est une belle matinée. commença t'il, évaporant le silence.

Son regard perça quelques nuages, essayant de leur donner des formes.

- Merci d'être là pour moi, d'être là à chaque aube naissante.
De m'accompagner de façon désintéressée, de suivre mes pas sans jamais hésiter, de me soigner quand je suis blessé.
Les humains sont de grands enfants, maladroits, désordonnés et parfois méchants. Mais pas toi, et tu supportes tout ça.


Comprends-tu ce que je veux dire ? demanda t-il avec sincérité en détournant le regard vers la jeune femme silencieuse.

- Tu n'as pas à te sentir coupable, pour quoi que ce soit.

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Lilandrile Al'Sharam
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MessageSujet: Re: [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän)   [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän) EmptySam 15 Nov 2014 - 4:47

La mer était calme pour l'instant, je savais que tout pouvait changer d'une seconde à l'autre, mais là, je savourais l'entièreté bleue devant moi. Le clapotis des vagues se fracassant sur le bateau, les bruits divers et variés des marins à bord qui faisait avancer ce bateau. Tout cela me rappelait à quel point par moment la vie pouvait être réellement douce et agréable. Seulement aussitôt je pensais à un instant de bonheur, je me rappelais alors Monrer et Furon dans leur tombe sur cette île. La tête de la sorcière que j'avais séparé de son corps et enterré plus loin semblait me rire au nez. Elle avait bien choisi la meilleure manière de me torturer. Rien de mieux que de tuer deux personnes sous ma garde pour cela. Bon sang ce que je détestais me sentir faible de cette façon. J'étais censé avoir la sagesse de l'âge, mais ce que j'avais c'était surtout la culpabilité de l'âge. Je ne pouvais pas arrêter de me sentir coupable de la mort de tous ceux qui m'avait suivis.

Mon doigt parcourut alors ma jambe en petit cercle pour faire passer ce sentiment, mais rien n'y faisait en fait. Plus je voulais le faire passer et plus cela me revenait comme un boomerang. Je soupirais intérieurement pour ne rien laisser paraître, enfin je me doutais que quelqu'un avait déjà bien vu que ce n'était pas la grande forme. On aurait pu mettre ça sur le compte de mes blessures, parce que j'étais tout de même loin d'en être sortit indemne, d'ailleurs cette blessure à l'épaule m'élançait sérieusement, mais en vérité, je préférais largement les blessures physique que les blessures morales. Ces dernières étaient bien plus difficile à soigner et j'en sais quelque chose. Finalement ce fut Khalän qui me sortit de ma rêverie, s'installant délicatement près de moi, comme il le faisait à chaque fois.

Le silence nous entoura un instant, je regardais encore la mer grâce à mon regard de faucon et lui savait parfaitement que par moment, il n'y a pas besoin de parole pour faire passer les émotions. Cependant il rompit le silence après un temps. Une belle matinée, peut-être. Je ne voyais dans cette matinée que les galères des jours précédents. Ce rire qui ne cessait de me hanter et cette promesse de souffrance qu'elle m'avait fait miroiter en essayant de rentrer dans mon esprit. Combien de personne avait-elle tué de cette manière ? Combien s'était fait avoir ? Je me demandais bien. Je soupirais doucement, pas de manière totalement ostensible, mais assez pour que lui l'entende. Sa phrase suivante me fit relever un peu la tête. Il me remerciait mais pour quoi ? Pour l'avoir pratiquement fait tué ? La bonne affaire. Je ne comprenais rien pour l'instant, rien du tout, trop perdu dans mon ressentiment, dans le fait que j'aurais pu tous nous sauvé si seulement j'en avais décidé autrement.


« Pas à me sentir coupable ? Mais Khalän, tout est de ma faute. Monrer, Furon et les autres. Sans moi, il serait probablement encore tous en vie. Je l'avais vu. J'avais bien remarqué que cette île n'était pas normal, que les paysage changeait de façon étrange. J'avais vu tout ça et pourtant... pourtant j'ai dis qu'il fallait que nous allions voir. Je n'aurais pas dû. »


Je finis par porter mon regard sur lui, laissant alors couler ma vision du faucon. Je le regardais avec douceur, mais aussi avec tristesse en fait.

« C'est chaque fois pareil, depuis cette enfance, je n'arrive plus à m'occuper correctement des autres. Mes demi-frères ont probablement raison, mon cœur est totalement en cendre depuis ce jour là, comme si je n'étais plus capable de rien, si ce n'était de faire souffrir les gens. »

S'était réellement ce que je pensais. Je n'étais même plus capable de rester avec ma famille tant mon enfance avait été … pourris. On m'avait tellement ignoré que maintenant je n'y croyais plus, je ne croyais plus réellement à la famille et pourtant, je l'avais appelé mon frère. Bon sang, malgré mon âge dans ce genre de domaine, j'avais encore tout à apprendre, ou plutôt tout à réapprendre et ça me fichait la frousse, tout, me faisait peur en vérité. S'était bien là le plus gros problème, au delà des relation, le souci était que j'avais peur de souffrir autant que j'avais déjà souffert et pourtant, malgré cela, je venais en aide à tous ceux qui en avait besoin. Une parfaite dissonance.
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Khalän Sulimë
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MessageSujet: Sentiments...   [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän) EmptyDim 16 Nov 2014 - 14:05

Et les mots de Lilandrile semblaient sonner tellement faux en son esprit que lorsqu'il la regardait il n'y voyait que de la souffrance mensongère réprimandant quelques excuses à ses soi-disant maladresses qui, pourtant, avait été acceptées de tous comme une évidence. Et elle semblait si peinée, si attristée, et pourtant il était sûr qu'elle se trompait, qu'elle divaguait à bien des remords inutiles. Et cela lui faisait mal, tellement mal de la voir souffrir. Tellement mal qu'il se voulait de la prendre dans ses bras et l'enserrer si fort qu'elle en oublierait ses tourments.

Si fort... pensait-il... voulait-t-il.. tellement fort.

Et elle était si belle, si triste.
Et elle s'en voulait pour Furon, Monrer et tous les autres.
Elle en prenait la responsabilité, supportant tous les morts vécus depuis qu'elle le connaissait. Et il se mit à regretter lui aussi, regretter de lui avoir demandé de la suivre. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de croire au destin et de finalement se résoudre à accepter la chose qui semblait inacceptable pour l'éladrinne à côté de lui. Il acceptait, comme dévoué, le destin, et guidé par celui-ci, il s'en vint à embraser sa destinée, à aimer les événements passés et se nourrir des sentiments présents.

Et elle était à la fois si forte et pourtant si faible qu'il en restait ébahi, comme un enfant verrait pour la toute première fois la beauté de la mer. Et la regardant avec passion, il l'écoutait. Il l'écoutait pleurer intérieurement et se voulait de la prendre dans ses bras, de pouvoir lui dire qu'il l'aimait et que rien ne pourrait les atteindre tant qu'ils resteraient ensemble. Mais elle était si sincère, si sûre d'elle, qu'il n'eut le courage d'ouvrir son cœur.

Alors, cette sœur qu'elle était devenue, si chère à son cœur, le resterait à jamais pour préserver son amitié.

- Oui, les paysages changeaient... et tu le savais... mais pourquoi te lamenter après cela ?
Pourquoi essayer de fuir la vérité bien plus clémente que ta propre réalité ?


Et la paume de ses mains se posèrent sur les joues chaudes de Cœur cendré.
Et son regard émeraude s'entremêla une fois encore à ce gris sans vie qui cajolait une jeune âme en peine, espérant peut-être trouver un compagnon pour partager ses douleurs. Compagnon qu'elle avait trouvé mais qu'il se voulait d'extérioriser.

- Ta famille semble tant te faire souffrir... moi-même, je te procure de la souffrance... et j'en suis tellement peiné. dit-il d'un voix tremblante en ce début de matinée qui tournait à la mélancolie.

Et ses pouces se mirent à caresser délicatement les joues de la belle jeune femme à côté de lui.
Et il voulait lui dire les choses, les mots à ne pas dire, les mots qui compliqueraient tout. Mais il ne le pouvait, par simple crainte de la perdre, elle... sa seule compagne depuis si longtemps... sa seule amie et sœur de cœur. Elle qui était là, prés de lui et lui prés d'elle, comme-ci cela était une évidence.

- Ne dis pas que tu n'es pas capable... tu me fais mal.
Je t'ai vu, toi et seulement toi. Non pas la guerrière mais la jeune âme tourmentée que tu es.


Et le jeune homme masqué concentra toute son énergie aux paumes de sa compagne.

- Tu ne me fais pas souffrir, au contraire. Tu me fais tellement de bien.
Et peut-être que cela pourrait te sembler égoïste, mais s'il m'aurait fallu tuer Olaf également pour te sauver, je l'aurai fait sans hésitation. Et si c'est toi qui aurait essayer de me tuer, je ne t'aurai pas résister de peur de te faire du mal.


Et ainsi, le guerrier peiné, approcha son visage d'écorce de celui de la guerrière tourmentée, souleva de moitié son masque avant de poser à nouveau sa paume contre sa joue, et ainsi, lui dévoila la moitié de son visage lacéré. Et aussi délicatement qu'un papillon se posant sur une fleur, ses lèvres se posèrent intensément sur la joue gauche de Cœur cendré.

Et en cet instant bien précis, au contact de sa douceur, de son odeur et de sa chaleur, il aurait tant voulu qu'elle ne soit pas sa sœur, mais s'y résigna, écartant ses lèvres de son visage pour les porter à son oreille et lui murmurer quelques mots insensés.

- Je suis désolé de t'aimer, mais tu vas devoir le supporter.

Et il chérissait tant son visage, ne voulant le délivrer de ses mains d'assassins.
Et grandissant, son amour n'avait cessé d'être pour elle. Mais, si confus soit-il, il devait bien l'avouer, il l'aimait comme elle était.
Il l'aimait parce qu'elle était là, qu'elle était elle, qu'elle l'aimait en retour et qu'ils se savaient tous deux aimés l'un à l'autre.
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MessageSujet: Re: [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän)   [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän) EmptyMar 18 Nov 2014 - 4:46

J'étais perturbé. Je savais bien qu'entre mes mots et mes pensées cela pouvait paraître étrange. Je ne voulais pas passer pour une martyre, loin de là en vérité, je préférais rester une sinistre inconnue, celle dont on ne s'attend pas, celle à laquelle on ne fait pas attention, ça m'allait parfaitement parce qu'ainsi je n'attirais l'attention de personne sauf celle de ceux qui me connaissaient, mais dans cette histoire, j'avais l'impression d'attirer le malheur. Mes propres grand-parents avait voulus se débarrasser de moi, bien après ma mère soit. Mon père lui n'avait eu connaissance de mon existence que bien tard et pour rattraper tout cela, ça allait être compliqué. Je savais parfaitement que j'étais quelqu'un de solitaire, en dehors du monde, même de celui des Éladrins, que je restais inaccessible pour la plupart des gens, froide et distante pour les autres, mais comment vouliez-vous être chaleureuse alors que toute mon enfance on m'avait fait sentir que je n'étais rien d'autre qu'une gêne. Un enfant problématique dont on ne savait pas quoi faire et qu'on avait envoyé sur le continent pour s'en débarrasser. Caïn, il me manquait terriblement en ces temps troublé. Il avait toujours été ma bouée de sauvetage, le seul à qui j'avais pu me raccroché.

Bien entendu, j'avais mon père maintenant, des demi-frères, une belle mère tous plus adorable les uns que les autres, mais.... je n'y arrivais pas. Si j'avais entreprit ce voyage s'était avant tout pour les fuir, pas seulement par soif d'aventure, mais fuir ce qui ressemblait à une famille pour être certaine de ne pas me faire des illusions pour ensuite être blessé. J'étais une idiote, une idiote qui prenais toutes les responsabilités, même celle qui ne m’incombait pas, une idiote qui s'enfermait dans une pseudo-raison qui n'avait pas lieu d'être. Je le savais parfaitement et pourtant, pourtant je ne pouvais m'empêcher de me dire que s'était le châtiment que je méritais. Celui qu'on donnait à ceux qui pense que tout serait simple. Je sortis finalement de mes pensées alors que Khalän, reprit la parole. Sa phrase me fit l'effet d'une claque. Lui, il avait en quelque sorte tout compris. Fuir la réalité, s'était bien plus facile pour moi que de la voir en face, je ne faisais que fuir depuis la fin de mon enseignement chez les druides.


« Je fuis depuis longtemps. C'est plus facile pour moi ce genre de chose. J'ai toujours fuis depuis la fin de mon enseignement chez les druides. M'enfermer des des pseudo-réalité qui ne reflètent pas la vérité. Ça me fais réfléchir, ça me fais apprendre de mes erreurs pour en plus jamais les refaire. »

Comme faire confiance à ceux qui se disent ma famille. Et pourtant, j'avais reçu nombre de lettre avant de partir en voyage. Mes frères, mon père, ma mère car s'était ce qu'elle était désormais ma mère et non pas ma belle-mère. Chacun d'eux s'était donné un mal fou pour me faire revenir plus souvent, mais je n'avais fait que les ignorer. Je sentis alors ses paumes sur mon visage, me forçant alors à relever les yeux vers lui. Ce gris qui reflétait tellement celle que j'étais. Terne, perdue et brisé. Consumée par un passé dont elle n'arrivait pas à se défaire. S'était une descriptions fidèle de la fille que j'étais aujourd'hui. Pourtant, eux faisaient des pas vers moi, pourquoi je ne pouvais pas faire autant ? Je laissais mon esprit vagabonder alors que je le regardais tranquillement. Ses paroles s'imprégnaient dans ma tête et me firent réagir instantanément.

« Non, ce n 'est pas cela. Tu ne me fais pas souffrir et ma famille.... en fait s'est compliqué. J'ai eu le droit à beaucoup de chose, mais pas à une vrai famille dans mon enfance, je n'ai retrouvé une vraie famille que lorsque je suis passé à l'âge adulte. C'est compliqué... mais tu ne me fais pas souffrir loin de là. C'est juste mon esprit et mon passé qui m'oblige à souffrir comme si tout était normal. »

Et s'était cela le gros du problème. J'étais enfermé dans cette spirale où je me disais qu'il était normal pour moi de souffrir, d'en prendre plein la tête et le tout sans rien dire parce que s'était ainsi. Sauf que je me mentais à moi-même, je m'en rendais compte depuis un certains temps maintenant, mais je n'arrivais pas à changer. J'étais plus vieille mais pas forcément plus sage. J'avais plus d'années et s'étaient justement ces années que je portais. Tant de souvenir, bon au mauvais. Tant de moment comprimé dans un seul et unique crâne : le mien. Je sentis alors ses doigts bouger sur mes joues, comme guider par l'instinct, je me détendis directement, ressentant moins la fatigue dans mes muscles. Ses paroles me firent tiquer par moment, mais je n'avais pour le moment pas envie de m'y attarder. Me calmer, me relaxer, me tranquilliser, je devais absolument arriver à faire cela. Son autre phrase me fit sourire, mais je ne pus m'empêcher de répondre.

« Je ne t'aurais pas laisser le tuer et je n'aurais laisser personne s'en prendre à toi ne t'en fais pas. Je doute que quiconque puisse prendre possession d'un esprit Éladrin. Trop complexe, trop d'âge, trop de mystère pour s'en imprégner et même si cela devait arriver, je me tuerais bien avant qu'on puisse tenter de me contrôler. Je ne supporterais pas de perdre l'usage de mon corps et de mon esprit. »

Oh oui, me sentir enfermé dans un corps qui ne m'appartiendrait plus, ce n'était pas franchement une bonne idée, de plus, je détestais absolument l'idée de n'être qu'un pantin, un passager de mon propre corps qui commettrait des méfaits en mon nom alors que je ne l'ais pas décidée ainsi. Je soupirais doucement. Il avait réussit à me détendre à changer mon état d'esprit mais rien n'était encore gagné, car je ne pouvais que m'en vouloir de la mort de Monrer et Furon. Ils étaient sous ma garde et je n'avais pas pu empêcher la sorcière de les tuer. Cela resterait gravé dans mon esprit durant un moment, durant très longtemps en fait. Je finis par sourire doucement jusqu'à ce qu'il prenne ma main pour la poser sur son visage. Je sentis alors son visage, je compris pourquoi il ne pouvait le montrer, même si je doutais fortement que cela soit un problème, enfin pour moi tout du moins. Je suis souriais doucement alors qu'il déposait un baiser doux sur ma joue. Ma peau fraîche accepta cela sans rechigner. Mais ce fut sa dernière phrase qui me donna bien plus matière à réfléchir.

Il était désolé de m'aimer ? Comment cela m'aimer ? Il ne voulait quand même pas dire qu'il m'aimait comme... non, ça ne pouvait pas être le cas n'est-ce pas ? Je doutais fortement que cela le soit, je... je ne savais plus quoi faire, mon esprit partit un moment à la dérive et puis finalement je me dis qu'il serait bon de lui dire aussi ce que je ressentais, enlever l’ambiguïté de la situation. Je ne savais pas s'il y avait ambiguïté ou pas, mais je préférais largement mettre fin à ce genre de petit souci.


« Moi aussi je t'aime, comme le frère que tu es devenu pour moi. Je ne veux pas qu'il y ait de malentendu. Je t'aime oui et je ne vois pas en quoi aimer quelqu'un devrait désoler cette personne, mais je souhaite être claire tout de même. Je t'aime comme un frère, comme un ami très cher, rien de plus et je suis désolé si tu espérais plus. Je ne peux pas. »

Pas parce qu'il n'était pas beau, pas parce qu'il n'était pas classe ou autre réflexion de ce style. Non, je ne l'aimais pas de cette façon parce que pour moi s'était impossible d'aimer ainsi. Et puis ce genre de sentiment, je n'étais pas certaine de pouvoir les éprouver pour quelqu'un. Je finis par reprendre doucement la parole.

« Je crois qu'après notre voyage, il faudra que j'aille voir mes parents et ma famille. Que j'arrête de les fuir et que je m'excuse. Tu en pense quoi ? »

C'était une question rhétorique bien entendu, je savais parfaitement qu'il allait falloir que je le fasse, mais inconsciemment, je lui demander son avis. Après tout, il était aussi mon frère non ? Frère de cœur seulement mais frère tout de même, enfin pour moi.
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Khalän Sulimë
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Khalän Sulimë
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MessageSujet: La décision...   [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän) EmptyMar 18 Nov 2014 - 15:15

Elle allait mieux et lui en était heureux, et les mots, et les paroles étaient sincères, s'écoulant comme l'eau d'une rivière. Et quelque chose lui fit en tout point plaisir. Il en sourit, éprit d'un grand bonheur. Elle voulait renouer avec sa famille, les retrouver, et quand bien même, elle était restée muette à ce sujet, il ne lui en fallait pas plus pour comprendre qu'elle n'était pas bien de ce côté là. Et, joyeusement, Khalän libéra le doux visage de la belle éladrinne, sans pour autant décrocher le regard des quelques étoiles prônant au centre de ce gris tristement célèbre qu'elle avait l'habitude d'exposer.

- Je suis heureux que notre rencontre t'ait permit de prendre une telle décision.
Finalement, peut-être que notre relation, bien que si courte soit-elle, nous aura tous deux libéré d'une parcelle de noirceur en nous afin que nous puissions avancer individuellement.


Et il se leva et rabaissa son masque après quelques autres paroles honnêtes de la belle guerrière, et il dû bien lui avouer qu'elle avait raison de s'inquiéter mais que rien n'allait être brisé. Il l'aimait trop pour pouvoir la perdre, et détruire leur amour mutuel qu'ils s'étaient forgés aurait mené les choses aux tristes pensées et à la mélancolie. Alors, il l'a rassura, tout en lui avouant certaines choses qu'elle se devait de savoir.

- N'aie pas peur, je suis bien conscient de notre relation, grande sœur.
Je n'en viendrai pas à t'aimer de la même manière que celle de deux amants, non pas que je ne le veuille pas, mais qu'il ne le faut pas.


Il s'approcha de la rambarde de bois et pencha le visage pour y apercevoir les flots tourmentés se briser contre la coque du navire. Puis, il se retourna, s'assit contre la rambarde, le dos contre celle-ci, afin de faire face à Cœur Cendré. Il s'était placé comme elle, les genoux pliés et les mains entourant ceux-ci.

- Oui, tu devrais les rejoindre. Tu y perdrais à me suivre davantage dans ma triste quête. C'était peut-être égoïste de ma part de te vouloir auprès de moi sans que nous nous connaissions plus. Mais je crois au destin tout autant qu'en chaque être en ce monde, rien n'arrive par hasard.

Alors, aussitôt que nous aborderons l'un des ports de Térovia, je m'en irai de mon côté, je disparaitrai le temps qu'il faudra pour me libérer de mes peines. Tout autant que toi. Tu devras reprendre la route, repartir chez toi et, je l'espère, rejoindre au plus vite ta famille. Nous devons tous deux nous affranchir du passé, mais nous ne pouvons le faire que séparément, et tu le sais.


Il baissa la tête, respira profondément, ne sachant comment se comporter à une telle décision, puis releva son visage.

- Nos chemins se sépareront bientôt, mais nous nous reverrons en des temps plus paisibles, j'en suis sûr. Nous nous reverrons le sourire aux lèvres, le regard doux et le cœur léger, apaisé de tous les malheurs passés. J'en suis sûr, grande sœur. finit-il d'un ton calme et posé en contemplant la longue chevelure argentée de Lilandrile virevolter au vent marin.

Il préférait écourter leur voyage, il se voulait de la libérer pour qu'elle aille se libérer elle même maintenant qu'elle était déterminée. Il ne voulait plus la retenir et, quand bien même, elle voudrait rester, il prendrait sur lui et, avec douleur, ne l'accepterait pas. Ils s'aimaient, mais il ne pouvait en être autrement, il fallait que chacun d'eux combattent ses démons du passé, qu'ils se libèrent de la sombre brume emplissant leur regard.

Et en silence, ils se regardèrent intensément, et les secondes passèrent. Et ce moment était important pour Khalän, car après celui-ci, tout allait changer pour eux.

- TERRE EN VUE ! hurla à plusieurs reprises le matelot au sommet du mat en pointant l'horizon du doigt.

Tous les marins se précipitèrent sur le pont, essayant d'apercevoir les fameuses terres promises qui, pour certains, seront celles de la liberté. Et des cris de joies pour certains, et pour les autres une surprise de plus. Et certains allaient quitter le navire et d'autres en être fidèle et suivre le Capitaine Kerol pour de nouvelles aventures en pleine mer.

Et alors que tous regardaient au loin, Lilandrile et Khalän étaient restés assis à se contempler mutuellement, sachant à présent qu'il ne leur restait plus beaucoup de temps ensemble.
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Lilandrile Al'Sharam
Cœur cendré
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MessageSujet: Re: [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän)   [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän) EmptySam 22 Nov 2014 - 7:10

Je savais que ma question était rhétorique, mais j'étais contente en quelque sorte qu'il l'approuve. J'avais pensée durant un moment que j'irais au bout de ce voyage avec lui, que je l'aiderais comme il m'avait aidé, que je pourrais faire en sorte de lui rendre la pareille, seulement je venais de me rendre compte que cela ne pouvait être. Nous avions tous deux quelque chose à faire, quelque chose de particulier à faire et je devais bien avouer que même si cela ne m'enchantait pas tant que cela, je ne pouvais nier que je n'avais pas réellement le choix. Je devais m'excuser auprès de mes parents et de mes frères, leur expliquer ce qu'il s'était passé, leur expliquer ce que je ressentais, peut-être qu'eux m'aideraient, qu'ils arriveraient à me faire changer un minimum, mais je leur devais une explication quoi qu'il arrive de toute façon. Je fus aussi soulager qu'il me dise qu'il n'y avait pas d'ambiguité dans notre relation, par contre je ne comprenais pas pourquoi il ne fallait pas. Était-ce à cause de moi ou alors à cause du fait que son visage se retrouvais mutilé et qu'il pensait ne plus avoir droit au bonheur ? Ce qui était soit dit en passant totalement faux. Je venais de m'en rendre compte. Peu importe ce qu'il s'était passé dans nos vies, nous avions toujours le droit au bonheur, peu importe comment ils se manifestait.

Je l'écoutais patiemment, j'avais l'impression que ses paroles m'incitaient à ne plus jamais lui venir en aide. Je ne comprenais pas pourquoi il se trouvais égoïste pour le fait de m'avoir amener avec lui. J'avais décidé de le suivre non ? Alors pourquoi il s'en voulait ? Je ne comprenais pas réellement, peut-être aurais-je dû passer plus de temps avec les différentes personnes que j'avais rencontré au lieu d'éviter tout le monde comme je j'avais fait durant de nombreuses années. Je le regardais avec tendresse, je venais enfin de comprendre ce que cela faisait d'avoir quelqu'un à qui on tenait énormément et je me rendais compte que je ressentais cela pour ma famille aussi. J'allais prendre la parole lorsque le matelot hurla plusieurs fois pour signer que nous étions bientôt arrivé. La fin de l'aventure ? Déjà ? Ça paraissait si irréel. Je tournais mon regard vers la terre et finalement je regardais de nouveau Khalän.


« Il n'y avait rien d'égoïste dans le fait de te suivre, parce que JE l'ai choisis. Tu n'as pas du tout à t'en vouloir de quoi que ce soit. Et je ne pense pas avoir perdu mon temps. Certes ta quête n'est pas très joyeuse, mais je la comprends parfaitement. Moi-même je mène une quête un peu particulière non ? »

Je le regardais doucement, tranquillement comme je le faisais d'habitude. Ces derniers temps ça n'avait pas été de tout repos. On avait subit de nombreuses blessures, physiques ou morales, mais je crois que la pire serait celle de se séparer.

« Je pensais pouvoir continuer avec toi, mais je dois régler mes propres problèmes de mon côté. Je pense qu'il est temps pour moi d'arrêter de fuir et d'affronter ce qui me fait le plus peur, tout comme toi tu tente de suivre ta propre voie. Mais ne pense pas que je te laisse parce que cela me dérange de t'aider, au contraire. J'aurais aimé continuer, mais il est temps pour nous de faire un bout de route séparer. On se retrouvera de toute façon, après tout, tu es mon frère non ? »

Je souriais doucement, avançant ma main vers son visage. Je finis par m'asseoir en tailleur et poser l'une de mes mains sur sa joue sans penser à rien d'autre que je le fait que je l'adore. Il m'a tant appris durant notre voyage. Par contre avant que cela ne soit la fin, avant que nous atteignons la côte, je dois faire quelque chose, lui dire quelque chose.

« Écoute Khalän. J'aimerais que tu me promette quelque chose. Ne reste pas seul trop longtemps. On a tous besoin de quelqu'un à ses côtés. Qu'il soit doué ou non, qu'il soit un homme ou une femme, que tu pense:e mériter ou non,tu dois être avec quelqu'un. Il y aura toujours quelqu'un pour toi, pour t'aimer, pour prendre soin de toi et j'aimerais vraiment que tu ne reste pas seul. Tu pense que tu pourrais faire ça pour moi ? »

Je le regardais doucement. La terre se rapprochait rapidement, je pouvais entendre les bruits du port venir accrocher mon ouïe toujours en quête du moindre bruit, toujours sur-développé. Mon regard était quelque peu triste car je savais que dés que le bateau accosterait, cela signifierait la fin de notre aventure, mais je ne regrettais rien. Alors je souriais doucement, tranquillement, attendant finalement l'accostage tant redouté.
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Khalän Sulimë
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MessageSujet: Les derniers mots   [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän) EmptyDim 23 Nov 2014 - 4:10

Et les bruits des flots contre les remparts de béton se firent entendre au loin, et les cris et les chants des marchands ambulants, et le son du cor de la garde Térovienne en renfort, et les rires de gaieté d'un équipage excité, ivre d'une liberté retrouvée. Et les nuages gris voilèrent les blancs, dissimulant la chaleur de l'astre brulant et ses rayons flamboyants. Et d'épaisses couches de fumée s'extirpaient des bâtiments industriels changeant l'atmosphère ambiante en une féroce cité portuaire de fer et de béton, de technologies et d'engins n'existant en nul autre endroit. Bienvenue chez les nains.

L'éladrinne et l'humain étaient lucides, et bien que leur décision était douloureuse, elle était également emplie de sagesse, née d'un développement mentale, d'une élévation consciente de chacun d'eux. Cœur cendré était assise en lotus, le regardant avec tendresse, et sa main caressait la joue du guerrier défiguré et masqué. Le poids des mots qu'il s'était lui-même infligé s'en alla quelque peu face à ceux de Lilandrile qui apaisèrent son esprit.

Ils se retrouveront, de ça, il se voulait de le croire intensément.
Il se le promit et du promettre également quelque chose qui semblait tenir à la jeune femme, qui ne l'était que physiquement. Elle voulait qu'il ne reste seul trop longtemps, qu'il ne plonge pas avec désespérance dans la solitude, comme il l'avait fait durant ces six mois de convalescences en son village natale mutilé. Et elle avait raison. Khalän avait beau être un grand solitaire, il se savait triste seul car ses pensées n'avait de cesse de ressasser le passé douloureux. Et depuis qu'il avait Cœur cendré auprès de lui, les souvenirs funestes et les idées noires s'étaient estompés sans qu'il ne s'en rende réellement compte.

Mais n'importe qui n'aurait pu lui faire un tel cadeau.
Il lui fallait rencontrer un cœur pur, empli de sagesse, de bonté, de désintéressement et d'amour, comme celui de Lilandrile. Le genre de personne qu'on ne pouvait rencontrer que rarement en une seule existence, tout comme le véritable amour.

- Je te promets d'y penser lorsque je croiserai une personne de bien, tout comme toi Lilandrile.

Le navire se mit légèrement à tanguer à l'approche de la côte, puis entra dans le port et, tout autour de celui-ci, les terres naines les encerclaient à présent. Khalän s'immergea une dernière fois dans ce gris si aimé qui cajolait l'âme de la guerrière éladrinne. Il recouvra la main de Lilandrile de la sienne sur sa joue, la serra et prononça quelques mots.

- Ne change pas, grande sœur.

Ainsi, Khalän se releva aussitôt, détournant le regard vers le port à quelques dizaines de mètres de là. Il était gigantesque et devait s'agir du port principal de Térovia, non loin de RagePierre. Et des petits bateaux aux voiles rouges sillonnaient les flots, armés de filets et de harpons, de caisses plaines de poissons. Et tout ce petit monde sur les pontons s'amoncelaient pour accueillir les marchandises venus des quatre coins d'Ildirith, mais également des familles attendant le retour de leurs proches, de guerriers en l'attente de partir, et bien d'autres encore, et la plupart étaient des nains, et Khalän n'en avait jamais vu autant dans un seul endroit. La dernière fois qu'il en avait vu un était celui qui l'avait défiguré en compagnie de ces deux compagnons, avant de lui uriner dessus, et de nourrir l'âme d'un nouveau Khalän. Une âme qui annihila l'autre sans une once de pitié et la transforma, de par sa colère et son acharnement, en une force vengeresque et ténébreuse. A cela, il serra les poings aussi fort qu'il le put, puis les desserra doucement, se libérant de la fureur en pensant à Lilandrile à côté de lui. Son regard se tourna vers elle, une dernière fois, et il lui sourit sans qu'elle ne le voit.

Elle allait lui manquer...  beaucoup.

- Je reviens. prononça-t-il calmement, étreignant le jolie visage de la belle éladrinne de son regard émeraude.

Et il partit ainsi, rejoignant sa cabine pour s'armer.
Et il ne reviendrait pas contrairement à ce qu'il venait de dire.
Il n'était guère fort à dire au revoir et ne le voulait tout simplement pas.
Alors, quand le bâtiment stoppa, qu'il fut arrimé aux bois d'un grand ponton, il n'attendit pas plus longtemps, descendit du bateau et partit.

Une dernière fois, il se retourna, sans un au revoir à l'équipage, sans un au revoir à Lilandrile, et à ce bateau gigantesque qu'était celui de Kerol et de tous ceux qu'il aimait. Et il espérait tant, tant qu'elle ait compris son message. Qu'elle ait compris qu'elle ne devait pas l'attendre, qu'il était déjà parti.


Et le guerrier disparut dans la mêlée marchande, s'engouffrant en Térovia,
silencieusement, douloureusement, telle une écharde à travers la chair.


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MessageSujet: Re: [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän)   [Terminée] Le calme après la tempête... ou presque (Pv Khalän) EmptyLun 24 Nov 2014 - 4:32

Je crois que j'ai trop pris l'habitude de ne pas me lier. Cette séparation est comme un couteau planté dans ma chaire, comme si chaque part de mon être était bouleversé par ces changements. Je savais parfaitement que nous avions pris la bonne décision. Chacun de notre côté, nous avions quelque chose à faire et pourtant, aujourd'hui, à ce moment même, je me rendais compte que ce genre d'au revoir ne me sied pas. Ça me faisait mal au cœur, ça me rendait tellement... triste. Oui, s'était cela, de la tristesse. Je me sentis un instant soulager lorsque je l'entendis me dire qu'il y penserait. Je ne pouvais décemment pas le laisser tout seul, je devais au moins trouver quelqu'un qui pourrait rester avec lui non ? Non, en fait s'était à lui de choisir, s'était à lui de faire ce choix et pas à moi. Je ne pouvais pas être la grande sœur qui décide de tout à sa place. Ce n'était pas mon rôle et puis je n'étais pas à même de juger correctement les gens. Et puis j'entendis les bruits de plus en plus fort du port, laissant aller mon ouïe pour qu'elle revienne à la normale, je sentis alors sa main sur la mienne. Je lui souriais doucement, avec cette tendresse qui me caractérisait lorsque j'étais avec lui.

« Toi non plus ne change pas. Reste tel que tu es, c'est très bien ainsi. »

Je souriais doucement malgré le fait que mon cœur me faisait mal. Mais il ne se consumait pas comme lorsque j'avais compris le mensonge de toute ma vie, il ne se consumait pas lorsque j'avais entendu la vérité, il ne se consumait pas lorsque j'avais finalement réalisé que ma mère ne m'avait jamais aimé et que ceux que je croyais mes parents étaient en fait mes grands-parents et qu'ils avaient fait en sorte de se débarrasser de moi en m'envoyant sur le continent. Ouais cette vérité m'avait brisé, mais je venais de me reconstruire un minimum avec lui, je venais de prendre conscience de nombreuses choses, certaines plus évidente que d'autre, certaines plus dérangeante que d'autre, mais finalement, ce n'était pas plus mal de cette façon. Maintenant, il me restait à reconstruire le reste, à aller voir ma famille actuelle pour recoller les moreaux. J'allais devoir m'expliquer, j'allais devoir leur dire ce qui n'allait pas, ce qui n'avait jamais aller, j'allais devoir être encore plus honnête que je ne l'avais été auparavant. Allaient-ils seulement comprendre ? Je n'en savais rien mais je l'espérais fortement.

Ce ne fut que lorsqu'il me dit qu'il allait revenir que je sentis la fin. Ce lien qui nous avait lier durant ces nombreuses pérégrination venait de se briser. Un mensonge, c'était ce que s'était. Je savais bien qu'il n'espérait pas que je crois qu'il allait revenir. Tous deux, nous avions compris, nous savions que tout s'arrêterait ici. Alors, je laissais aller mon regard de faucon. Mes yeux devinrent ceux de l'animal et lorsque je l'entendis descendre te partir du bateau, je le suivis durant un certains temps. Je le vis se retourner et je l'observais une dernière fois. J'espérais sincèrement qu'il trouverait quelqu'un pour continuer son aventure sinon, il se perdrait encore dans la noirceur et je ne le voulais pas. Peut-être que je pouvais provoquer une rencontre ? Non, je devais le laisser faire son choix en espérant qu'il trouverait quelqu'un de bien qui saurait le mettre en confiance. Je sentis Kerol arriver près de moi, comme pour me réconforter, je pu aussi sentir sa main sur mon épaule. Ma vue redevint normal et je tournais mon regard vers lui.


« Est-ce que ça va ? »

« C'est plus compliqué que je ne le pensais, mais nous avons tout deux quelque chose à faire. Tu comprends ? Il doit suivre son chemin sans avoir à compté sur moi et moi je dois suivre le mien sans savoir que je peux compté sur lui. Ce que je m’apprête à faire est compliqué pour moi, mais je dois le faire. J'espère juste.... qu'il trouvera quelqu'un qui le suivra dans sa quête. »

« Oui, je dois avouer que j'ai eu du mal à le voir partir. »

« Je crois qu'on est tous plus ou moins liés aux autres. On s'est battus pour ce bateau, on a gagné, on a vécu des aventures communes tout ça fait que nous sommes maintenant une grande famille. Puis-je repartir avec vous pour Bélin ? C'est là que je retourne. »

« Bien sûre Lilandrile, nous repartons demain après avoir fait nos réserves et tu as bien entendu une place parmi nous. Ne crois pas que ce soit différent parce qu'il n'est plus là, en fait ça ne change rien que ce soit lui ou toi, sans vous nous n'en serions pas là. Donc rebienvenu sur le navire. »

« As-tu besoin d'aide ? Il faut absolument que je m'occupe l'esprit. »

« Oui, viens avec moi. J'ai pas mal de chose à faire et tu pourras m'aider. »

Je descendis alors des barils vides pour finalement me mettre debout. Je partis chercher mes armes et après un petit temps je revins tranquillement, débarquant du navire pour aider Kerol. Nous parlions de tout sauf de Khalän, de nos aventures et de tous les malheurs de nos vies. Le lendemain arriva rapidement et lorsque nous reprîmes la mer, j'eus une pensée pour mon frère de cœur débarqué définitivement là-bas. Je prierais pour lui, chaque jours que Solarim ferait, je prierais pour lui, parce qu'il m'est tout aussi cher que ma véritable famille. C'est avec ces nouveaux sentiments et cette nouvelle résolution que ma route se poursuivit en sens inverse vers un endroit que j'avais tant redouté, mais qui grâce à Khalän, ne me faisait plus aussi peur désormais.
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