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 La traque [libre]

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MessageSujet: La traque [libre]   La traque [libre] EmptyJeu 4 Sep 2014 - 13:59

Première partie ici : https://ildir.forumactif.com/t674-le-reconfort-des-braises-aodrene

Spoiler:


Rorel maintenant parti je dois me ressaisir et aller finir ce que nous avons commencé, pas pour moi mais pour ce jeune Filbert qui attends, pour Rorel et pour Niri qui voulait accomplir cette tache. Je m’en suis remis à Rorel pour trouver cette dernière, bien que cela me coûte c’est le mieux à faire je pense.

J’attrape Brume par le harnais et lui murmure quelques mots appaîsants en lui expliquant qu’il va rester avec moi un temps. Le temps de finir tout ça et de retrouver sa maîtresse. Brume ne semble pas protester et m’accepte bien. Je monte sur le dos de l’animal et nous partons, je ne souhaite pas m’arrêter, ni même manger, je dois faire vite. Tout est une question de temps. A mesure que les heures passent je regrette de ne pas avoir fini, les pistes se brouillent avec le temps. Le voyage est mouvementé, tantôt déterminé je fonce avec fougue et panache, tantôt en colère la rage me donne des ailes et par moment en proie à un doute immense ma détermination vacille et je ne sais plus très bien ce que je fais. Hésite à faire demi-tour sur les traces de mes deux compagnons. Les heures défilent ainsi, Brume répond à mes humeurs de la même façon. Partageant mes forces et mes faiblesses il devait faire des merveilles chevauché par Niri.

Nous chevauchons ainsi les deux jours suivants. Le second jour un orage d’une force folle mouille la terre et la rend dur pour Brume. Mais ce dernier continue sur sa lancé, puisant dans ses réserves pour tenir le rythme. Je ne sais pas ce qu’à compris cet animal mais il ne faiblit pas et continue comme si lui-même était menacé. Il m’a accepté et nous allons comme une seule entité.

Au moment le plus chaud de la journée suivante j’arrive enfin près de la maison de l’oncle de Rorel, du moins je le suppose. Je fait une halte, et laisse Brume paître, s’abreuver et prendre du repos. J’observe longuement la bâtisse, le mur d’enceinte, la lourde porte. Stratégiquement un assaut serait assez fou. Je décide de confier mes armes à la garde de Brume et je m’avance d’un pas lent et décidé. Les gardes m’arrêtent au loin, deux archers me visent. Je déteste les archers.

“ Halte là ! N’approchez pas ou nous tirerons “


Avançant toujours d’un pas lent je réponds en levant les mains pour qu’il les voient clairement vides.

“ Je ne suis pas armé, je souhaite juste parler au maître de maison. Remettez moi Filbert, je suis ici dans le but qu’il n’y ai pas d’effusion de sang. Ce gamin rentrera chez lui “


Une flèche se plante dans le sol devant moi dans un sifflement puissant suivi d’un claquement sec. Je ne suis pas le bienvenu ici.

“ Si vous tenez à la vie déposez les armes le moment venu “


Je retourne auprès du courageux Brume. Le brave m’attends au même endroit. Je lui caresse l’encolure et je lui dis que l’on va rester ici un moment. Que nous devons nous reposer et que la nuit venue il devrait se tenir prêt. Mon avertissement allait me compliquer la tâche. Ils étaient averti de ma venue, allait ils m’écouter et croire à mon action ou prendre ces paroles comme celles d’un fou ? Peu importe le sang n’a que trop coulé dans cette histoire.
Je m’allonge près de Brume et sombre dans un demi sommeil, du repos aurait été des plus appréciable mais ce sommeil n’est pas réparateur. Je revoie cette rivière, encore et encore, le bruit de l’eau puissant, destructeur. La rivière se change en fleuve puis en océan, toujours calme au début puis déchaîné ensuite avant de devenir plus grand et plus fort. Je me débat pour en sortir m’accrochant au départ à une immense structure en bois, réduisant à chaque assaut de l’eau. J’ai l’impression de manquer d’air. Quand un bruit sourd se fait entendre et me réveille, le soleil vient de se coucher, je suis a coté de brume qui me regarde d’une étrange façon. J’essuie ma sueur et essaie de repenser a ce rêve étrange.

Très vite je n’y prête plus attention et reviens à l’instant présent. Je dois retrouver Filbert…. Je me dirige donc vers la bâtisse. J’use d’un arbre près du mur d’enceinte pour me glisser à l’intérieur afin de faire ça en douce. Je ne me suis pas remis de tous ces évènements passés. Le temps est de mon coté, les nuages masquent la lune, et le vent offre une couverture suffisante aux bruits de mes pas. Je peux me glisser en silence derrière les gardes. Arrivé devant le bâtiment où je suppose qu’ils gardent Filbert je ne trouve pas de moyen d’entrer.
Soudain une voix derrière moi :

" Qui êtes vous ? Vous n’avez rien à faire ici ! "

Je commence à échaffauder un mensonge mais avant même qu’il ne soit formulé entièrement dans mes pensées d’autres mots sont sortis de ma bouche

" Je suis ici pour redonner au jeune Filbert sa liberté, et pour votre propre sécurité je vous demande de vous taire et de m’ouvrir la porte. Je ne souhaite pas en venir aux mains mais j’emploierais tous les moyens à ma disposition afin d’atteindre mon but "

L’homme ne prends pas mes menaces au sérieux et sonne l’alarme. Je suis contraint de mettre fin à ses cris. Malheureusement l’alerte est donné, dans quelques temps ça va grouiller d’hommes en arme ici. A cause d’un courageux maintenant mort je vais devoir en tuer d’autres. Dommage pour eux j’en suis totalement d’humeur, la tristesse, la solitude et la colère éclatent en une douleur vive, se transformant peu à peu en une rage sanglante.

La suite est un balai mortel, une chorégraphie macabre. Sautant d’une poche d’ombre à une autre je danse avec la lumière, tantôt invisible, tantôt éclairé faiblement par la lumière dansante d’une torche. Jouant avec les ombres pour désorienter mes adversaires. L’un deux va ouvrir la geôle du gamin dans l’espoir de s’enfuir avec. C’est compter grandement sur la chance, il fini inerte sur le sol. Filbert est immobilisé dans mes bras, une main sur la bouche pour l’empécher d’emmettre la moindre parole. Dos au mur je m’adresse à lui

“Rorell m’envoie … Prends un cheval et ne t’arrête qu’a Fort-froid”

Ces mots dis je le pousse vers un cheval prêt à partir. Le jeune homme monte et disparait dans la nuit. Je bondit sur ceux qui veulent le suivre. Vulom Et Yuvon trouvant chacune la nuque de leur victime respective. Les deux hommes sont suspendu au dessus du sol comme mon être actuellement. Je retire les dagues d’un coup sec et les deux corps s’effondrent de chaque coté de moi.

Un sifflement puissant, suivi d’un claquement sec accompagné d’un douleur intense dans le flanc gauche. Je met genou à terre et me traine aussi rapidement que possible dans l’ombre. Un archer ! J’ai horreur des archers, des lâches. Je tente de le repérer et me déplace tant bien que mal dans la pénombre. Après plusieurs minutes des bruits de sabots se font entendre. Il vont en direction de Fort-froid, j’espère que le petit saura se débrouiller. J'ignore où se trouve l'oncle mais ce n'est pas important, j'ai rempli ma mission.

La rage qui m’a donné des ailes il y a peu laissent place à la tristesse et l’impuissance qui me sapent mes dernières forces. Brume a besoin de se reposer et moi encore plus que lui. Je casse la flèche et retire le morceau de mes chairs. Je retrouve Brume et nous conduis à l’abri de bosquet afin d’y prendre quelques repos. A peine allongé je sombre dans une léthargie profonde et je crains mon réveil, des larmes perlent sur mes joues.
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La traque [libre]

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